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la voce dei morti ~Samuel~

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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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ASHES YOU WILL BE
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Pseudo : Mea
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Ven 28 Avr - 21:20 (#)

mars 2021

Une pile de dossiers Cold Case que Medea feuillette distraitement. Coopération intergouvernementale. C’est la fournée du début d’année, d’ici six mois, il y en aura une dizaine d’autres. Ceux-là proviennent tous de la Shreveport PD, avec pour caractéristique d’avoir été ouvert il y a plus de six ans avec au moins cinq sans nouvelles pistes. Les pieds nus aux ongles vernis posés sur la table basse, peu concernée par l’empilement de cartons dans un coin de la pièce qui contiennent le peu d’affaires qu’elle a prise avec elle depuis Chicago, elle écarte une troisième chemise estampillée Confidentiel. Rien qui ne l'intéresse vraiment. Un soupire agacé qu’elle atténue grâce à un verre de vin rouge. Ennuyée, prête à repousser la pile pour aller se coucher, elle finit par piocher un autre dossier au hasard. A priori, rien de palpitant non plus.

Disparition novembre 2013 de Marina Filipano, américaine, née à Baton-rouge, résidente à Shreveport depuis 1995. Date de naissance: juin 1969. Divorcée, sans enfant, époux remarié, résidant à Portland au moment de l’enquête. Le dossier est maigre. Quelques semaines de porte à porte, de recherche de témoins. Pas de corps, pas de véhicule accidenté. Classée dans les disparitions volontaires d'adultes comme il s’en produit tous les jours aux USA. Elle allait reposer l’ensemble quand une précision lui saute aux yeux. Journaliste d’investigation, employée par le Shreveport News. Medea se redresse, attrape son ordinateur portable, recherche efficace dans google puis dans les archives du journal. Elle parcourt rapidement les différents articles signés par Marina. Il y a un tournant dans ses écrits. Si avant la Révélation des Vampires, elle était spécialisée dans la petite criminalité, sa voix change et enfle. Il est clair que son ton est définitivement Anti créatures, recensant les disparitions, les morts suspectes qui auraient pu être attribués à des causes surnaturelles. Novembre 2013, quelques mois après le nouveau séisme révélant la présence, bien malgré eux, des thérianthropes. Rien pour étayer vraiment ses doutes, ses impressions, mais la profiler sent qu’elle peut faire quelque chose de cette affaire qui a été clairement balayée. Non qu’elle blâme l’officier responsable, retenant le nom - Gabrielle Dickinson, les temps étaient troublés et l’absence de preuves concrètes rendait l'enquête compliquée à mettre en œuvre.


Douze avril 2021

L’italienne retrouve un peu de temps pour se pencher sur le cas Filipano. Rendez vous le matin même avec madame Dickinson, chez elle, puisqu’elle est partie à la retraite depuis. En prenant place dans un fauteuil confortable face à l’ancienne enquêtrice, elle souffle légèrement sur une tasse de café brûlante. Elle a pris avec elle le squelette de dossiers et les maigres pièces qu’il contient. Lors de la prise de contact par téléphone, elle a pris soin de préciser de quel cold case il s’agissait, envoyant la photo de la disparue dans le même mouvement. Le regard sérieux de Marina, ses traits sévères soulignés par des lunettes à montures rondes semblent témoigner d’un caractère posé. Peu en accord avec les diatribes flamboyantes anti-cess de ses articles.
Gabrielle finit de grignoter un biscuit avant de poser une main à plat sur les documents imprimés. Elle n’a rien perdu de son éclat professionnel, les cheveux gris striant sa chevelure sombres retenue en un chignon sur sa nuque, sa mise aussi simple qu’élégante lui conférant une aura d’autorité à peine atténuée par sa retraite.
-J’apprécie que vous soyez venu en personne me parler de l'intérêt que vous portez à cette disparition, madame Comucci, mais je n’ai pas grand chose à ajouter, je le crains. Le soir de sa disparition, il y avait un temps épouvantable. Nous avons interrogé les voisins mais aucun n’a entendu le moindre bruit suspect autour de son domicile le jour de sa disparition. Les caméras de surveillance à travers la ville n’ont pas donné plus de résultat. Le dernier à l'avoir vu vivante, quand nous avons remonté son emploi du temps, était son rédacteur en chef, Xavier Angelsmith. Sa carte bancaire a été utilisée dans une station service sur la nationale 167, peu après Winfield aux alentours de 23h. Elle a pris de l’essence en self service
Medea s’interdit le moindre tressaillement, malgré une information qui résonne avec une intensité particulière. -Quel est votre hypothèse personnelle? Celle que vous n’avez pas écrite par ce qu’aucun fait ne s’y rattachait?
-Son rédacteur en chef était persuadé qu’elle était sur une grosse affaire. Mais quand nous avons fouillé son ordinateur, les notes les plus récentes ne contenaient rien d'intéressant. Rien qui aurait motivé une action brutale à son encontre. Il est possible qu’elle ait été victime d’une mauvaise rencontre sur la route. Ou qu’avec les vents et la pluie, elle ait perdu le contrôle de son véhicule. Les recherches n’ont rien donné mais ce n’est pas une portion de route facile d’accès. Honnêtement, je pense que c’était un accident. Rien ne donne à penser à un acte criminel. Mais nous avions d’autres affaires plus pressantes. -Un haussement d’épaule au fatalisme désabusé.
L’italienne se lève, parfaitement courtoise et polie. -Merci de m’avoir accordé ce rendez- vous.
-Je crains de ne pas vous avoir été très utile. Vous me tiendrez au courant de développements significatifs? Je n’aimerais pas avoir laissé un crime sans justice.

Elle hoche la tête. Si ses doutes commencent à se confirmer, ce n’est pas encore assez. Il ne s’agissait pas de négligences mais d’un faisceau de mauvaises conjonctures.

Une cigarette qu’elle fume adossée à la portière de sa voiture, la porte de la maison se refermant sur l’ancienne inspectrice. La route où a disparu Marina Filipano traverse la Kisatchie National Forest. Cœur de la Meute. L’italienne ignore l’emplacement exact du territoire de la Meute. Son sourire n’a rien de plaisant. Il n’est pas question de franchir ces frontières. Pas question de s’aventurer au cœur de la Meute. Ni même de lancer une enquête officielle. Mais il y a plusieurs moyens de ferrer un poisson et l’italienne a plusieurs fils dans son sac. L’occasion en or de poser ses filets et d’attendre de voir quelle sorte de prédateur elle peut attirer. L’angle parfait. SI, et pour le moment, elle a besoin d'enquêter davantage, SI la Meute est vraiment responsable de l’absence soudaine de la journaliste. Il est trop tôt pour pouvoir l’affirmer. C’est dangereux d’avancer avec un bias aussi puissant. Il est indispensable qu’elle reste objective.

25 mai 2021

Un dîner au Blues Bayou, à ses frais. Une bouteille de vin au prix indécent pour accompagner un repas déjà entamé. Les entrées viennent de disparaître et les plats ne sauront tarder. Medea affiche un sourire à la séduction contrôlée. L’homme en face d’elle, âgé de quelques années de plus qu’elle affiche une mine matoise. Il est bien plus sur ses gardes que l’expression avenante de son visage ne l’exprime. Ils ont dépassé le stade des présentations et des discussions légères. Ils savent tous les deux que cette soirée aux frais de Medea est une invitation à partager ce qu’il sait de la disparition de son employée huit ans plus tôt. Son jambalaya devant elle, elle attend avec une patience de veuve noire que Xavier goûte son rougail de poisson. Une main passe dans sa courte barbe parfaitement entretenue alors qu’il jauge son interlocutrice.
-Bien sur que je me souviens de Marina. Ce n’est pas une femme facile à oublier. Pas plus que les circonstances mystérieuses de sa disparition. Je pense qu’elle est morte. Elle était proche de sa petite sœur, elle l’a pratiquement élevée. C’était sa seule famille, leurs parents sont morts dans sa jeunesse, il me semble. Elle en parlait peu. Je suis persuadée qu’elle n’aurait pas laissé Ophélie sans nouvelles si elle avait décidé de quitter subitement la Louisiane. Cette théorie ne tient pas.
-La police semble pencher vers un accident.
-Bien pratique, cet accident!
-La véhémence est sincère, de même que la colère qu’il projette en parlant des forces de police de Shreveport. -Pensez bien qu’une journaliste de moins, tout le monde s’en fout! On le sait bien, qu’on est des épines pour les hommes en bleu. Sans offense. -levant un peu tardivement une paume en guise d’excuses pour ses propos vindicatifs. -Elle était sur une très, très, très grosse enquête! Cela faisait des mois qu’elle travaillait dessus en solo. Elle était passionnée, à la limite de l'obsession. par cette vidéo de loup-garou. Vous vous en souvenez?
Ho, elle s’en souvient. Ce sont des souvenirs amers. Douloureux. Elle se contente de hocher la tête avec un mouvement sec du menton sans partager son expérience de la Révélation. Trop de colère, d’amertume. Même près de dix ans plus tard, le souvenir de la trahison de Carlisle est encore bien présent.

Se replonger dans cette affaire, malgré son caractère secondaire, lui permet de s’éloigner de sa routine habituelle à la Nrd et de la présence trop présente de Kaidan. Il n’est pas si facile de naviguer ses journées en compagnie du métamorphe dont la sensualité à fleur de peau n’invite pas à la restreinte. Medea l’invite à poursuivre, en remplissant une nouvelle fois son verre à pied. -L’examen approfondi de son ordinateur n’a rien donné. Pas de traces d’une investigation brûlante…
- Marina était certaine que quelque chose du même genre se tramait à Shreveport, mais elle est toujours restée vague. Je lui ai fait confiance, elle m’a dit qu’elle était à moins d’une semaine de me présenter son article. Je pouvais attendre. Elle devait garder ses notes ailleurs. Je suis allé voir sa sœur, mais elle n’était au courant de rien.

Le regret est sincère dans le regard qui s’évade dans la salle intimiste du Blues Bayou. -J’aurais dû insister pour qu’elle me parle. Elle serait peut-être encore vivante.
Ou vous auriez disparu aussi, Medea se retient elle d’ajouter, jugeant plus utile de taire sa réflexion. Un règlement discret venant de la Meute chahutée par les remous des mois précédents est de plus en plus probable. -J’aimerais interroger ses anciens collègues, si cela ne vous dérange pas?
-Allez y, une poignée travaille encore pour le journal, je demanderais à ma secrétaire de vous fournir les coordonnées des autres.
-Xavier, vous êtes une perle.


Les semaines suivantes, Medea passe du temps avec les collègues, les voisins, les connaissances. Ne se cache. Derrière elle, sa carte, qu’elle laisse toujours. “si un détail vous revient”. Elle n’est pas discrète. Elle remue les rouages de cette affaire avec autant de précaution qu’un cochon sauvage en pleine ville. Elle écoute les silences qu’elle laisse derrière elle. Est attentive aux rumeurs qui se propagent. Se tient sur ses gardes et la Nuit n’est plus une alliée. Rien. C’est calme. Elle doit faire une pause estivale. Ses obligations au Fbi et à la Nrd ne lui permettent plus d’agir en dilettante. Elle s’engouffre à fond dans ses enquêtes régulières et le dossier concernant Marina Filipano se couvre à nouveau de poussière.

12 septembre 2021

Un samedi. Un samedi qui n’appartient qu’à elle. C’est l’entretien le plus important et le plus difficile. Après avoir essuyé plusieurs refus, Ophélie Bergman, anciennement Filipano a enfin accepter de la rencontrer. Medea se demande si c’était la peur qui la retenue. Si elle a été intimidée pour éviter cette discussion. C’est possible mais il n’y a pas de preuve. Une petite maison discrète aux abords d’Autumn Woods, tranchant avec les habitations beaucoup plus modernes. Comme si la petite bicoque avait été oubliée par les divers promoteurs. Un petit parterre de fleurs bien entretenues après le portail, une voiture à la carrosserie bien lavée malgré les traces de rouilles qui la picorent visiblement. Tyler pourrait prendre exemple pour sa guimbarde.
La femme qui lui ouvre ne doit pas avoir plus de trente-cinq ans, confirmant l’hypothèse que sa soeur a pu jouer un role éducateur. Elle a des cernes visibles, des mèches en batailles. Sur son tee-shirt, des taches de couleurs diverses contrastent avec l’intérieur coquet. Bien qu’ayant subi le passage d’un ouragan, et récemment. Elle s’efface sans un mot pour laisser le passage à Medea. Elle allait prendre la parole quand deux sauvages de cinq ou six ans débaroulent dans les jambes de leur mère. Quémandant attentions ou goûter. Les deux. Pas une grimace sur le visage de l’italienne, qui n’a guère de patience pour ce genre de monstres. Heureusement, Ophélie ne tarde pas à les pousser dans une autre pièce, d’où provient le générique facilement reconnaissable de Peppa Pig. La mère harassée ne propose ni boissons ni de s'asseoir. Visiblement, elle espère que la visite sera brève. Dans les bras croisés sur son ventre, une vulnérabilité douloureuse.

Ordinairement, elle aurait laissé son hôte briser la première le silence inconfortable qui s’installe. Mais Medea est capable de compassion. C’est avec un respect teinté de douceur qu’elle explique avoir repris l'enquête abandonnée par la police, qu’elle n’est pas là pour permettre des réponses mais qu’il n’est pas dans son intention de remuer son deuil sans raisons. Qu’elle pense être capable d'apporter de nouveaux éléments bien qu’il soit impossible pour elle de s’avancer sur ce terrain pour le moment. Enfin, Medea arrive au cœur de sa présence chez elle. Elles ont fini par s'asseoir et l’italienne dirige pleinement son attention sur elle.
-C’est très important que vous essayiez de vous souvenir. Est ce que votre sœur a déposé chez vous des documents? Une clef usb qu’elle aurait “oublié* lors de son dernier passage? Est ce qu’elle vous a confié quoique ce soit.
-Non, rien. J’ai longtemps cherché des indices mais rien. Même dans le box qu’elle avait loué, il n'y avait rien!

Medea sursaute. Rien, absolument rien dans les documents financiers de la victime n’atteste de la présence d’un box. -Un box? Un box de stockage? A son nom?
-Non, non au mien. Elle était chez moi quand elle a parlé d’en louer un et il lui manquait certains papiers pour finaliser. Alors c’est moi qui ait louée.
-Quand. Vous vous souvenez quand elle a pris ce box? Vous en avez parlé à la police?

L’agitation dans le timbre d’Ophélie. -Non! Je n’y ai pas pensé, personne ne m’a posé ce genre de questions. Est ce que… est ce que c’est important? Vous croyez que..
Medea pose une main sur les poignets qui commençaient à se tordre de détresse. Se rapproche d’elle pour lui offrir un soutien concret.
-Je ne suis pas sûre, peut être que cela n’aurait rien changé. Quand est-ce que vous avez loué ce box?
-Je dirais environ six mois avant sa disparition. Mais il y a rien, j’ai vraiment bien regardé
-Est -ce que vous avez encore ce box?
-Oui, j’y mets les affaires, les jouets trop petits des garçons, les chaises hautes, ce genre de choses.

Elle touche au but, elle en est certaine. La coïncidence est trop forte. Ophélie est une civile. Elle n’aura pas su regarder correctement. Il lui faut l’autorisation de se rendre sur place. Gardant un calme de façade malgré l’intensité de son excitation, elle reprend. -Vous m’autoriseriez à regarder par moi même?
Ophélie semble comprendre à demi-mots. Elle se releve, les mains tremblantes, et il lui faut quelques minutes pour retrouver la petite clef du précieux sésame. Une adresse écrite sur un coin de feuille.


13 septembre 2021, 19h, dernier quartier lunaire.

Des bottines solides, un jean sombre, un pull à col roulé de la même teinte. Plus par habitude que par nécessité. La berline de Medea n’est pas garée immédiatement devant le box de stockage, préférant avoir une certaine marge de manœuvre. Il n’y avait personne dans le petit bureau réservé à l’agent de sécurité de l’entreprise. Cela n'a pas freiné Medea qui a cherché le bon couloir puis le bon numéro pendant plusieurs minutes dans le dédale qu’est l'entrepôt. L’écho de ses talons sur le bitume inégal, l’allongement de son ombre à mesure qu’elle est éclairée par les ampoules de faible luminosité. La tentation est grande d’allumer une cigarette malgré les nombreux panneaux signalant l’interdiction de fumer. Elle a refermé à demi le volet roulant après être entrée. Tirant sur la petite chainette de métal qui enclenche l’ampoule, c’est un vrai capharnaüm qui se déploie devant son regard.

22h.

Elle a fini par mettre de côté tous les objets visiblement ajoutés par la sœur pour se frayer un chemin dans l’espace, plus grand que ce qu’elle croyait.. A grillé une cigarette, dévoré deux barres de céréales. Contre le mur le plus éloigné, une rangée de casiers métalliques se devine à peine dans l’avalanche de bric à brac inutile. Essuyant un front couvert de sueur et de poussière, le pull depuis bien longtemps abandonné sur une étagère, elle enjambe une bassine de bain pour bébé. Ce qu’elle n’a pas retiré, c’est le holster qui ceint sa taille, gardant en place l’arme à doubles canons qui la quitte rarement et le long filin d’argent qui épouse son poignet gauche, à l’apparence insignifiante d’un simple bracelet décoratif.
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Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
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ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
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Mar 9 Mai - 21:52 (#)

Novembre 2013 – garage Miller’s – 2 heures du matin.

J’ai un froncement de sourcils, alors que j’essuie le sang sur mes mains avec application. Mon regard fixe le feu qui brûle dans le bidon trônant au milieu du garage, alors que le reste des vêtements de la femme est en train de se consumer. Finalement, je lance le torchon à l’intérieur et j’ai un profond soupir, alors que la porte s’ouvre sur Joaquin. « C’est fait. Elle ne posera plus de problèmes. » Un hochement de tête de mon Ulfric qui semble hésiter à prendre la parole. Mais probablement que, vu mon regard, il préfère éviter. J’ajoute quand même, d’une voix neutre. « Je vais désosser sa voiture demain matin. Elle aura juste… disparu. » Il vaut mieux qu’il sache pas ce que j’ai pu faire.

Mais elle posait trop de questions, s’était approchée beaucoup trop près. Et surtout, elle n’a rien voulu entendre. Elle voulait juste révéler à la face du monde les monstres qui vivaient au sein du Caern. Pour qu’on finisse à notre vraie place, dans un laboratoire. Alors, j’ai rempli mon rôle tout simplement. Ce rôle tout nouvellement attribué par Joaquin, après une Révélation qui va rien apporter de bon.

***

Eté 2018 – garage Miller’s – 20h20.

« T’es sérieux ? Tu veux toujours qu’on surveille ce foutu box ? » Eddie lève les yeux au ciel, clairement agacé par ce qu’il considère comme une perte de temps sèche. « Je te paie pour ça. Et plutôt bien non ? » Il a un hochement de tête contrit, alors qu’il cherche quelque chose à répondre. Mais je lui en laisse pas le temps. « C’est simple. Si tu veux pas continuer, je prendrais quelqu’un d’autre. » Je croise les bras, toisant le jeune loup et attendant sa décision. « Humpf… mais ça fait cinq ans quoi. Y a qu’une seule gonzesse qui s’est pointé depuis et y a rien d’intéressant dans ce box. » Ca ne tiendrait qu’à moi, ce box aurait brûlé depuis longtemps, juste pour être sûr que tout a bien disparu. Mais je l’ai fouillé en long, en large et en travers et rien. Rien du tout. Alors, il y a encore quelque chose qui m’empêche de régler définitivement le seul élément en lien avec Marina Filipano. « Alors ? » C’est limite si je tape du pied devant le jeune loup. Qui finit par hocher la tête en soupirant. « Okay, okay, je continue. » Tant que ça sert à rien, ça me convient parfaitement. Surtout avec tout ce qu’on retrouve à gérer dans les mois qui suivent. Mais il continue, avec d’autres, à faire ce pour quoi je les paie. Sans poser de questions, parce qu’ils savent qu’ils auront pas la réponse, mais qu’ils peuvent me faire confiance.

***

Septembre 2021 – garage Miller’s – 22h30.

« Vous êtes sûrs ? » Les deux opinent du chef et j’ai un profond soupir. « On l’avait encore jamais vue mettre les pieds là-bas et… ‘fin tu nous as dit de te tenir au courant inhabituel et… j’veux dire, personne de sensé viendrait à cte heure dans un box quoi. » J’aurais aimé que cette surveillance serve à rien. Et là, j’ai juste envie de croire que c’est une erreur, que ce qui se passe est tout à fait normal, que je vais me déplacer pour rien. Mais c’est assez inhabituel pour que je me déplace en personne. Ce que je fais, me garant assez loin pour ne pas me faire entendre. Me faufilant dans l’ombre, silencieux, en direction du box. Et je m’arrête quand j’ai le box à portée de vue, restant à distance, alors que j’essaie déjà de distinguer quelque chose. C’est une femme parait-il et elle a l’air fort affairée à fouiner. Pour y trouver quoi ? Bonne question. Je suis méfiant mais pas encore paranoïaque, alors autant attendre de voir ce qui se passe avant d’intervenir.
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Medea Comucci
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Mar 13 Juin - 11:38 (#)

Elle prend son temps, Medea. Elle n’est pas pressée. C’est peut être le genre de moment qu’elle préfère. C’est calme, silencieux. Elle est aux aguets du moindre bruit. La poussière ne la dérange pas, pas davantage que le fatras de tout ce qu’elle doit pousser, reculer, empiler pour parvenir au fond du box. Il n’y a plus qu’elle, ce qu’elle a compris de la psychée de la journaliste depuis qu’elle retrace son meurtre. Meurtre. Pas accident. L’italienne en a l’intime conviction. Il lui faut simplement les dernières pièces de puzzle pour le prouver. Et elle s’y affaire, au milieu de ce bric à brac déposé par une sœur dépassée par la maternité. Medea ne peut pas compatir. Elle a arraché d’elle même cette partie là il y a bien longtemps. L'a sacrifié sur l’autel du Devoir et de la Vengeance. Probablement plus sur celui de la Vendetta si elle était tout à fait sincère avec elle.

Pour pouvoir  continuer à fouiller sans finir étouffée par les moutons d’oubli qui se meuvent à chacune de ses fouilles, elle a laissé la porte du box ouverte. Ce serait une grave erreur que de la penser inconsciente à cette cible qu’elle offre de son dos. Medea est dans un état d’hyper vigilance. Attentive au moindre mouvement de sa vision périphérique. Ses mains sont noircies par la saleté accumulée sans que cela ne l’arrête. Cette boîte métallique a dû faire l’objet d’une surveillance au moment de la disparition de Marina. Elle a été probablement fouillée de fond en comble par des individus au zèle dirigé par une loyauté sans faille. Si il y a quelque chose à trouver, ce ne sera pas posé dans un des tiroirs. Ni dans le renfoncement d' une table à langer.

Medea ferme les yeux. Se concentre. Quel est le dernier endroit où une femme a envie de mettre les doigts? Quelle cachette un homme n’explorera pas puisqu’il ne lui viendra pas à l’idée qu’une nana puisse y penser? Un fin sourire de vipère sur les lèvres parfaitement peintes. Elle est trop petite, bien sûr. Elle doit grimper sur un équilibre instable. Une chaise dont un pied est fendillé offre  un appui dangereux qu’elle tente de consolider avec un carton dont le contenu offre un pouiiiiiiic délaissé quand elle monte dessus. Un grondement de frustration primale filtre de ses lèvres. Elle est encore trop petite. Le Français aurait été assez grand avec ses proportions elfiques. Avec précaution, la profiler redescend, bien consciente qu’elle ferait  une proie bien trop vulnérable si jamais elle tombe et se tord la cheville. La confrontation inévitable doit se faire à sous ses conditions. Peut-être pas ce soir, mais si elle trouve cette clef, elle se produira tôt ou tard.

Enfin, elle réussit  à se hisser assez haut pour explorer les deux cachettes qu’elle ne parvenait pas à explorer depuis le sol. Ses appuis bougent sous elle quand elle presse les deux paumes sur l’une des dalles du faux plafond. Souffle. S’oblige à la patience. Medea aurait dû mandater Duncan pour ce genre d’acrobatie. Dès que cela concerne le dossier de Carlisle, il ne lâche rien. Ce qui n’est pas toujours au goût de l’italienne. C’est personnel, le Loup. Elle a fini par admettre que le Loup lui appartenait. Pas à la Nrd. Quelques soient les termes  de leurs affrontements, elle n’impliquera pas l’agence qui les a  exploité sans merci. Ce qui ne signifie pas de bouder les moyens offerts. C’est une ligne très fine qui peut la conduire à sa perte si Deva Parton soupçonne la duplicité réelle de sa consultante. Après de longues minutes, Medea se rend à l’évidence. Rien dans le faux  plafond.

La bouche de ventilation, couverte de poussière, presque complètement bouchée, atteste du désintérêt total qu’elle a suscité.  Mettre les doigts dans le mécanisme pour la démonter attire une grimace de dégoût sur ses traits. Ce n’est pas son moment préféré. En particulier quand elle déloge une araignée de la largeur de sa paume. Velue et rapide. Il est possible qu’un son aussi involontaire que aigu ait rompu le silence de sa progression. Mais cet excès de nervosité  est récompensé. Devoir plonger le poing dans la cavité sombre, même éclairée par la lampe de son téléphone portable lui demande de mobiliser sa volonté. Sentir un petit sachet de plastique, l’agriper du bout des ongles -Si elle en casse un, le sang va couler - puis parvenir à le tirer vers elle. Le sourire de Medea n’a rien de doux ou de sensuel. C’est le sourire d’un prédateur qui voit les machoires de son piège se refermer enfin sur une proie inconsciente du danger.

Dans le plastique, protégée depuis des années, une petite clef usb. Sans perdre une seconde, elle échange les clefs. Elle en tire une vierge de son sac à main et la glisse dans le sachet, récupérant celle de la journaliste qu’elle glisse dans le creux de son soutien-gorge. Cachette immémoriale. L’italienne ne prendra aucun risque. Ne fera pas l’erreur de la précipitation. Que la clef soit en sécurité si ce soir tourne plus mal qu’elle ne l’a prévu est primordial. Elle ne craint pas une agression la mettant directement en danger. Un vol à l’arrachée est plus plausible. Elle n’a Pas caché son appartenance à la Nrd. S’en prendre à une agente, c’est attirer l’attention de manière inconsidérée. La buter aussi. Sur son portable de travail, le détail exact de son investigation.

L'adrénaline bat le tambour à ses tempes, avive ses sens et brûle ses veines. Elle a le sachet de plastique dans sa main gauche, bien en évidence. Avant de sortir,  Medea décroche l’attache du filin d’argent qui décore son poignet, de manière à la pouvoir le saisir et le faire coulisser facilement. Elle ne perdra pas une seconde sur ces détails. La boucle de son holster est ouverte mais l’arme reste dans son fourreau de cuir. Ce n’est pas la vision qu’elle veut donner. Sortir du Box. S’avancer dans la ruelle en pleine lumière pour se diriger vers son véhicule est bien plus difficile qu’il n’y paraît.  Silhouette brune et féminine, éclairée par un lampadaire solitaire. Fragile. Proie. Inconséquente. Le large sourire qu’elle expose est un masque. Elle ne peut être certaine d’être observée. Elle a peut-être mis en branle tout cela pour rien. Pas grave. Dès qu’elle est rentrée, elle branche la clef sur son ordi. Après l’avoir passé au peigne fin pour d’éventuelles protections. Peut être déranger Dana à l’ArtSpace pour un conseil sur la meilleure façon de procéder. La raideur de ses épaules, la manière dont sa nuque est rigide. Oui. Peut être que ça trahit la tension et l’attention extrême qu’elle porte à son environnement.

Elle sait.

Elle sait les réflexes et la force des Loups. Elle sait leur odorat développé et leur célérité. Elle sait la férocité et l’absence d’humanité quand l’Animal s’éveille. Elle connaît le tranchant de leurs griffes et la fin abrupte promise par leurs crocs.

Elle sait. Perversion de sentir pleinement vivante quand le danger frole ses talons. Arrogance.
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Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
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ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
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Dim 18 Juin - 18:19 (#)

Il y a bien quelqu’un. Et clairement, impossible de croire qu’elle est ici par hasard. S’il m’arrive de croire aux coïncidences, celle-ci serait vraiment trop grosse pour que j’arrive à m’en contenter. Je sens mes épaules se tendre, alors que je continue de l’observer de loin, un brin indécis sur la marche à suivre. Après toutes ces années, je pensais pas que ça pourrait encore intéresser quelqu’un. C’est sans compter sur l’entêtement de certains humains visiblement. Mais j’aurais dû le prendre en compte. Il faut dire que dans cette histoire, j’ai – à mon sens – cumulé les erreurs de débutant. Trop de scrupules à l’époque, que j’aurais clairement pas aujourd’hui. Et je sais que j’aurais dû brûler ce foutu entrepôt.

Inspirant longuement et essayant tant bien que mal d’arrêter de me morigéner parce qu’il est bien trop tard pour ça, j’essaie plutôt de me concentrer sur le présent. Là au moins, je peux encore rattraper le coup – j’espère en tout cas. Et surtout, éviter que la Meute ait de nouveau à pâtir d’une journaliste bien trop fouineuse et incapable d’écouter la voix de la raison. Toujours camouflé dans l’obscurité, c’est dans un silence parfait que je me glisse plus près du box. Sourcils froncés, je reste plaqué contre le mur, alors que je peux apercevoir certains de ses mouvements à l’intérieur. Mais qu’est-ce qu’elle cherche bon sang ?

L’endroit a été fouillé un nombre de fois incalculable, il y a des années de ça, avant que je finisse par laisser la poussière retomber sur des souvenirs qui sont pas les miens. Avant que je décide de laisser cette affaire être enterrée avec le reste. Et j’aurais bien aimé que tout le monde fasse de même. On a dit qu’on ressassait pas là-dessus.

Ouais, ouais, on a dit ça. Je ferme les yeux un instant, un brin perplexe en entendant certains bruits inhabituels. Qu’est-ce qu’elle fout sérieux ? J’ai un sursaut quand elle pousse un petit cri et que j’entends le bruit de… d’une araignée ? Ouais, on dirait bien que c’est le bruit de pattes qui s’enfuient à toute allure. Qu’est-ce qu’on a pu rater et qu’elle a réussi à trouver ? Dire que j’ai juste envie de me précipiter à l’intérieur pour la choper sur le fait est un doux euphémisme. Mais ce serait tout sauf pertinent. Surtout si la dame est armée ou quelque chose du genre.

Et je fais bien, quand je la vois sortir du box avec une arme clairement visible sur sa hanche. Mon regard s’attarde sur le fil qui brille à la lune et qui me fait penser, sans trop de risque d’erreur, qu’il doit s’agir d’argent. C’est qu’elle est trop bien renseignée à mon goût. Sans compter le petit sachet qu’elle tient en main et qui a l’air d’être une foutue clé USB. Qu’on vienne me reparler encore de l’intérêt des nouvelles technologies et je vous jure que j’emplâtre quelqu’un.

Le pire ? C’est qu’elle fait même pas mine de se cacher. Est-ce qu’elle sait que je l’observe ? Est-ce que juste, elle s’en fout ? Mais c’est qui cette fille ? Et j’ai une brève inspiration, hésitant un instant sur la marche à suivre. Si je la laisse partir, je vois même pas comment je pourrais faire pour retrouver sa tracer. Surtout sans savoir ce qu’il y a sur cette foutue clé USB. Je sais où en étaient les recherches de Marina pour avoir discuté avec elle à cette époque. Et si elle en savait déjà trop à mon goût, je sais qu’elle avait techniquement rien de tangible. A part l’identité de certains membres de la meute et l’envie de crier au monde qu’ils étaient tous des monstres. Elle aurait presque pu être très fréquentable sans ce détail.

C’est probablement ce qui me pousse à sortir de l’ombre, mû par cette nécessité impérieuse de savoir ce à côté de quoi je suis passé. Et qui est cette femme qui a clairement pas l’air en stress. Enfin en apparence en tout cas. Dieu sait que j’ai appris à ne pas m’arrêter à ça depuis longtemps. Me répétant mentalement les différents scenarii que j’ai en tête depuis des années à propos de Marina, je finis par lâcher, d’une voix forte. « Hé ! Ca va ? On vous dérange pas trop là ? Vous êtes qui pour venir vous servir dans un entrepôt qui est pas le vôtre en pleine nuit ? » Bon, il est pas si tard que ça, mais tout est relatif. Et puis, ça me permet une entrée en matière comme une autre. Par principe, j’ai quand même les deux mains bien visibles, histoire de pas me faire flinguer directement. Et j’espère quand même qu’elle va pas se contenter de fuir vers sa voiture sans autre forme de procès. Ca risquerait de rendre la suite un brin plus… compliquée. Déjà que là, ça s’annonce plus que périlleux.
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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
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Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Lun 19 Juin - 9:01 (#)

Les quelques minutes qui séparent la sortie du Box pour rejoindre sa voiture sont un shoot d'adrénaline pure. L’incertitude. S’exposer volontairement à un danger mortel. La conscience parfaite que son adversaire -peut être- tapi dans l’ombre est une  créature mortelle et qui a probablement déjà tué cardonise ses veines. Ce danger est matiné d’une dose subtile de tension erotique dont Medea a l’habitude et qui ne la trouble plus. Ces longues années à mêler un environnement de danger permanent et la pression sensuelle entre le Loup-garou francais et l’italienne ont creusé leurs sillons dans la profiler. Profondément.  Sa démarche est lente, assurée, ne trahissant rien de ses pensées en tourbillon. De l’analyse permanente qu’elle effectue sur son environnement. Chaque coin d’ombre est balayé par les prunelles d’onyx, cherchant à reconnaître un mouvement.

L’éclat du lampadaire sur le sachet de plastique contenant la clef usb vierge. Medea protège les preuves. Protège son enquête. Une femme a été assassiné pour cette clef. Si elle ignore encore si la Muette obtiendra justice, au moins sa voix aura été entendue une dernière fois. Même si l’agente de la Nrd se sert de sa mort à des fins dont la morale est grise. Elle aime le gris, Medea. Elle surnage dans le Gris depuis qu'elle a commencé avec l’antenne New-Yorkaise de la Nrd près de vingt ans plus tôt. Quoique, est ce qu’elle a déjà été vraiment innocente, cette femme née dans le crime et le sang? L’infamie du Père dans ses gènes.

Enfin, enfin un mouvement et ses épaules se raidissent en réponse. Elle tourne la tête vers l’inconnu qui s’avance vers elle. Une certitude. Elle ne connaît pas cet homme. Il ne fait pas partie de la liste très select des Cess Wanted qu’elle est chargée de traquer avec Wayne et Duncan. Ho, il a peut être un casier mais il n’est pas au centre d’une investigation majeure. Benvenuto nel mio mondo. Un sourcil parfaitement épilé se soulève à son interpellation. Ho Bijou, tu veux vraiment t’engager sur ce terrain? Medea grave les traits de l’inconnu dans sa mémoire. Il a une apparence physique dans la trentaine. Un leurre si c’est un lycan. Une masse de cheveux châtain un peu folle. Des vêtements propres et à sa taille. Des traces sombres sous ses ongles et ses mains sont musclées. Il ne travaille pas dans un bureau.

Elle a un air de surprise, le regardant bien en face. C’est une farce et qui ne devrait pas tromper l’homme non loin d’elle. Il vient d’assumer de quel box elle sort. Dans un entrepôt qui en comporte au moins une cinquantaine. Comment dire en une phrase qu’il surveillait l’un d’eux en particulier. L’agent de sécurité doit être en train de cuver sa bière de mauvaise qualité quelque part. La brune est heureuse que l’inconnu ait choisi de la confronter en dehors des couloirs mal éclairés et trop étroits. Au moins, à l'extérieur, elle a une certaine marge de manœuvre.

-Why, Bless your heart, sweetheart. -Bien qu’elle arrive de Chicago, ce gimmick louisianais, elle l’a adopté dès les premières heures tant il convient parfaitement  à sa personnalité. Le sourire de la quinquagénaire augmente de volume. -vos préoccupations me vont droit au coeur. Je vous assure que je suis bien la propriétaire. -Elle fait un pas vers lui. Tendant la main en sa direction dans un geste à la courtoisie civile incongrue dans cette rue déserte de ce coin de Shreveport. - Marina Fillipano. -S'il refuse de lui serrer la main, elle retrouvera sa place contre sa cuisse sans autre commentaire. Bien sur qu'elle ment. Ils savent tous les deux qu’elle ment. Elle le provoque. Ou plutôt, elle provoque le Loup en lui. L’animal en cage. L’animal à qui la nuit offre des ailes racornies. Elle en appelle à ses instincts de prédateurs et ses élans de rage. En mentant de manière si éhontée, elle lui manque de respect. Aucun loup n’accepte ce genre d’insolence sans broncher. Encore moins de la part d’une simple mortelle.  Si le masque de son visage reste affable, un je ne sais quoi dans le pli de ses lèvres, dans l’aigu de son regard devient plus sévère, plus sérieux. - Par contre, je ne vois pas le logo de l’entreprise du garde- meuble sur votre chemise. Pardonnez moi, mais qui êtes vous? -Sous l’amabilité, l’acier. Elle exige une réponse. A savoir si elle l’aura ou non.

Elle n’a pas eu un regard vers sa berline, stationnée non loin. -Vous voulez une cigarette? -Avec des gestes délibérés, elle glisse le sachet contenant la clef dans son sac et en sort un paquet de dunhill menthol, sort un cylindre de tabac qu’elle allume avec  un zippo monogrammé. Certainement pas aux initiales de Marina Filipano. Il n’y a aucune impatience, elle est dans son élément et cela se voit à sa posture et au délié de ses muscles.
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Samuel Miller
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Ven 30 Juin - 16:39 (#)

Probablement que j’aurais dû la laisser filer et me dire qu’on aviserait en fonction des possibles conséquences. Qui, si ça se trouve, arriveront même pas. Mais difficile de rester sans rien faire, ça me ressemble pas trop. Et puis, à défaut de récupérer ce qu’elle tient en main, peut-être que je pourrais avoir quelques informations sur qui elle est. A défaut de savoir ce qu’elle fout là. Enfin ça, j’ai une petite idée, même si je pensais que ce dossier était enterré par tout le monde depuis longtemps déjà. Et puis, quand bien même ils auraient des nouveaux indices, la principale intéressée ayant totalement disparu, difficile d’affirmer quoi que ce soit, surtout dans cette ville.

Je l’observe avec attention alors que je me frotte le menton dans une vieille habitude que je cherche pas à réfréner. Et j’ai un sourire amusé à sa réponse toute louisianaise, mon regard se faisant pétillant. Visiblement, elle a décidé de me prendre pour un con, ce que le reste de ses propos me confirme. J’arque un sourcil quand elle se présente, croisant les bras à sa provocation sans même faire mine de tendre la main pour serrer la sienne et la fixant avant de souffler, d’un ton léger. « Marina hein… Je vois, je vois. »

Au reste, alors que mon regard s’ancre dans le sien, je reprends, ignorant la Bête qui se sent un brin titillée mais qui, dans l’immédiat, ressent pas le besoin de se faire vraiment entendre. « Vous êtes observatrice dites donc. » Le ton de sa voix a changé, tout comme son regard qui s’est fait plus sérieux. Un cambrioleur quelconque serait déjà en train de stresser, j’en verrais en tout cas quelques traces, même infimes. Tout comme un amateur qui aurait pu être mandaté par… par qui ? Voilà toute la question. Comme dit, tout le monde a lâché l’affaire sur Marina. Enfin, c’est ce que je pensais. « Si vous étiez Marina, vous sauriez qui je suis. Même vaguement. Même si ça fait longtemps. » Il faut dire que j’avais fait en sorte de bien sympathiser avec elle pour savoir ce qu’elle pouvait avoir en tête et, surtout pour savoir si elle avait vraiment des preuves concrètes contre la Meute. Est-ce que ça m’a donné mauvaise conscience pour la suite ? Un peu, mais pas tant que ça. A dire vrai, sa virulence contre les CESS et la violence sous-jacente dans les actions qu’elle pouvait cautionner a pas aidé. Sans ça, j’aurais pu l’apprécier. Je crois.

« Non merci, je fume pas. » Je la suis des yeux, notant quand même une élégance plus que visible dans ses gestes, son regard s’illuminant un instant à la lueur de la flamme qui brille quelques instants. Elle prend bien son temps, c’est évident. Je me demande si c’est parce qu’elle attend quelqu’un ce qui, l’espace d’une seconde, me plait pas des masses. Mais autour de nous, tout semble toujours aussi calme. A noter que s’il y a un gardien, il nous a complètement ratés, mais je vais pas me focaliser sur ce genre de détails. « Donc… on la refait ? Je m’appelle Sam. Et vous ? » En espérant que personne va me tomber sur le coin du museau alors que je suis focalisé sur elle donc. Et cette foutue clé USB qu’elle a fourré dans son sac, je me demande ce qu’il peut y avoir dessus. Comme quoi, encore un coup des technologies. J’ajoute, lui décochant un sourire. « J’ai envie d’un café. Ca vous branche ? » Quoi ? Moi aussi je peux jouer au con. De toute façon, l’autre option étant de lui sauter à la gorge pour récupérer le contenu de son sac, autant rester sage.
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Sam 1 Juil - 19:48 (#)


Medea attend, elle ne peut plus rien faire de plus. Elle a relevé le mensonge de l’homme en face d’elle. Sait qu’il n’a aucune raison légitime d'être face à elle, tout comme il n’est pas dupe de son usurpation d’identité. Il sait qu’elle n’est pas Marina. La profiler le devine, elle vient de pêcher dans ses filets le poisson qu’elle attendait. Dans son travail, il y a bien longtemps qu’elle ne croit plus aux coïncidences. Surtout pas aussi grosses que celles- ci. Occam Razor. La plus simple des explications est souvent vraie. Il résiste sans mal à ses premières provocations et elle retient de justesse un sourire en coin qui répond à celui qu’elle devine jouer dans les prunelles. Si le reste de la rue est sombre, le lampadaire sous lequel elle s’est arrêtée diffuse un halo bien suffisant pour qu’aucun détail de son langage corporel ne puisse lui échapper.

Elle est observatrice, remarque t-il. Oh chéri, tu n’en connais pas la moitié. A nouveau, elle offre une ouverture. Son regard dévie à peine sur le côté, et son expression devient fuyante. A peine. Juste un soupçon. -Les aléas de mon métier. -Qu’elle ne précise pas, bien sûr. Le laissant tirer ses propres conclusions à ce sujet. Elle dissimule parfaitement la satisfaction qu’elle ressent à un aveu de taille. Il confirme beaucoup. Qu’il n’est effectivement pas là par hasard. Qu’il surveillait le box, de manière définitive. Mais surtout, qu’il connaissait Marina. Personnellement. Pas juste en simple Bonjour Au revoir. Assez pour que la journaliste disparue puisse se souvenir de lui, même après plusieurs années. La pièce de puzzle qui lui manque est l’une des plus importantes. Mais Medea peut être d’un tempérament très patient dans ses chasses.

Elle a besoin de savoir si l’homme en face d’elle est un Garou. Un Lycanthrope. La nuit est encore jeune.

Il ne prend pas sa main quand elle lui offre en un signe de salutations classiques. Est ce qu’il a vu le lien d’argent qui joue à son poignet sous la manche de sa chemise ou bien est une posture pour lui montrer qu’il n’a guère confiance en elle? Difficile de le déterminer. Il refuse une cigarette et prend soin de souffler la fumée de celle qu’elle vient d’allumer sur le côté, évitant son visage. Il est attentif aux moindres de ses gestes sans pourtant lui donner l’impression d'être sur le qui-vive. -Sam. -Elle répète la syllabe de son prénom offerte, la laissant s’éterniser sur le bout de sa langue. Medea incline légèrement la tête, offrant la vision fugitive de sa nuque, des planes de son cou à travers le voilage de ses cheveux noirs. - Caroline, Caroline Davenport. Je ne suis pas étonnée que vous ayez pu laisser quelques souvenirs à Marina. -Son regard, délibérément, glisse de son visage sur son torse, s’attardant sur ses épaules. Avant bien sûr de revenir, trop vite, comme coupable, sur son visage. Prise en faute de dévergondage. -Ce qui est plus étrange, c’est qu’elle ne m’ait jamais parlé de vous… On partageait beaucoup d'intérêts communs.

L’italienne ment. Sans le moindre accès de remords ou de culpabilité. Elle ment avec aplomb et avec l’habitude de celle qui jongle avec la vérité depuis si longtemps que la différence est grise. Caroline Davenport existe bien. C’est, croit elle, la nouvelle femme de son ex-epoux. Medea est mesquine comme ça. Ou bien sa sœur? Bref, aucune importance. Si “Sam” creuse plus tard le nom qui lui a été donné, il trouvera quelqu’un. La dernière fois qu’elle a utilisé le nom de Davenport, c’était avec Tyler quand elle l’a lancé sur les traces du Loup Francais. Cela fait un moment qu’elle n’a pas eu de nouvelles du détective. Depuis leur affaire à la Nouvelle-Orléans. Elle espère qu’il va bien et qu’il ne s’est pas fourré dans des affaires trop dangereuses pour lui.
La brune se rapproche d’un pas au sourire qui vient éclairer les traits masculins. Papillon attiré par une flamme interdite. En toute sincérité, il n’est pas mal du tout et dans d’autres circonstances, elle aurait pu avoir envie de le mettre dans son lit sans complications. Pas ce soir. -Un café? Vous êtes déjà en train de m’inviter chez vous? Vous n’avez pas froid aux yeux, Sam. -A nouveau, une inflexion secrète sur son prénom. Lentement, elle désigne l’espace industriel dans lequel ils se trouvent. Aucun commerce, des usines qui attendent le lendemain pour retrouver de l’activité, quelques zonards qui n’inspirent pas la moindre confiance à la profiler. -Je plaisante. Si vous connaissez un établissement ouvert pas très loin, je ne suis pas contre un café ou.. autre. Je me rends compte que je suis affamée. Vous aussi, si vous attendiez que je sorte. Il faudra que vous m’expliquiez pourquoi, ca fait un peu stalker, comme façon de faire. -Un sourire qui cette fois atteint son regard sombre, avant qu’elle ne balaie sa propre objection d’un revers de la main. -Je crois beaucoup aux premières impressions et vous inspirez confiance. Mais je ne trouve pas le quartier très accueillant. Vous avez votre voiture pas loin? Je pourrais vous suivre jusqu’à un endroit plus adapté?
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Samuel Miller
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Lun 24 Juil - 17:35 (#)

Je me rends bien compte que chacune des paroles que je pourrais prononcer, chacun des gestes que je pourrais avoir, tout ça pourrait me porter préjudice. Mais, bien plus important, ça pourrait porter préjudice à mes proches, à la Meute. Et ça doit pas arriver. Alors, si j’ai pas fait le meilleur des choix en me montrant dans la lumière, je dois maintenant être particulièrement attentif à nos échanges. Aussi pour comprendre ce qu’elle peut bien faire ici.

Une ombre de sourire, alors qu’une étincelle amusée brille dans mon regard et je souffle, à l’attention de l’inconnue. « Les aléas de votre métier ? Est-ce que je vais en savoir plus, ou est-ce que je vais devoir deviner ? » Evidemment, j’ai nombre d’hypothèses qui se bousculent et aucune qui pourrait me plaire. Surtout en cet instant précis. Que ce soit une fouine de journaliste ou pire encore… enfin, je suis pas sûr que ça puisse réellement être pire qu’une journaliste. Hum. Passons.

De fait, je cache pas la nature de ma relation avec Marina ou, en tout cas, le sous-entendu est assez peu subtil pour qu’elle comprenne sans trop de problèmes où je veux en venir. Je continue de la fixer, toujours aussi attentif quand elle répète mon prénom. Il y aurait presque quelque chose de plaisant à sa façon de le dire si j’étais pas aussi méfiant. « Enchanté Caroline Davenport donc. » Sourire plus assuré au compliment, avant de hausser une épaule au reste de ses propos. « Elle avait peut-être pas envie de partager celui-là, allez savoir. » Ou elle en a surtout pas eu le temps. Mais ça, on va éviter de le dire à haute voix. Après tout, officiellement, je me demande toujours où est passée la jeune femme avec qui j’ai passé quelques semaines il y a des années de ça.

Je me demande à quel point elle me ment soit dit en passant, mais j’ai comme l’impression qu’on va finir par faire un concours de qui raconte le plus de bobards. Jusqu’où ça peut aller ? Franchement ? Si c’est pour protéger la Meute, ça peut aller très loin de mon côté. C’est même déjà allé très – trop – loin. Mais je me fends d’un rire à sa répartie, me frottant le menton un instant, avant de reprendre, sans cacher mon amusement. « Non, j’ai quelques principes quand même. Jamais la première heure voyons. » Et j’ai un bref hochement de tête quand elle désigne l’espace qui nous entoure. « En effet, c’est pas l’endroit le plus pertinent pour vous payer un café. Ou un diner un peu tardif donc. Mais je connais un petit diner’s à moins de 10 minutes de trajet. » Au reste, j’agite un index dans sa direction. « Je vous dirais ce que je faisais là, si vous me dites ce que vous faisiez dans ce box à la tombée de la nuit. » J’ai comme un doute sur le fait qu’elle me répondre la bouche en cœur et qu’elle me file cette fichue clé usb qu’elle a fait disparaitre. « Mais promis, je vous stalkais pas Caroline. » Prénom accentué, juste pour guetter sa réaction, avant que mon sourire se fasse plus large. « Je vous inspire confiance ? Ravi de le savoir. » Une vague révérence mimée dans sa direction. « Ma voiture est un peu plus loin. Au niveau du portail. » Et je lui donne l’adresse exacte du diner’s avant d’ajouter, sur le même ton amusé. « Je vous laisse m’éclairer ? » De toute façon, la fuite est pas vraiment une option. Pas depuis que j’ai décidé de lui adresser la parole le premier. Et il faut qu’au moins j’ai une idée, même un peu vague, de qui j’ai en face de moi. Alors je prends mon temps, allant jusqu’à ma voiture, non sans un regard par-dessus mon épaule pour m’assurer qu’elle me suit, phares allumés.

Je suis quand même tenté, l’espace d’un instant, de mettre les gaz et de fuir cette responsabilité, mais je me contente d’un soupir, pianotant sur mon téléphone pour prévenir Eddie. « Retourne dans le box et essaie de trouver ce qu’elle a déplacé. Ce qu’on a raté donc. » Des jurons marmonnés en réponse, mais je sais qu’il fera le boulot que je lui ai demandé. Je mets le contact alors que j’aperçois les phares de Caroline. Est-ce qu’une très mauvaise idée ? Certainement que oui. Mais, après quelques minutes à rouler en tapotant sur le volant, je finis par me garer devant ledit diner’s. J’attends, appuyé contre le capot, que la brune me rejoigne, comme si tout était on ne peut plus normal. « Alors, ça vous convient ? Même si j’aurais préféré vous trouver un truc plus classe pour un premier rencard. » Enseigne au néon rose qui clignote joyeusement et annonce un restaurant ouvert h24. Il est pratiquement vide à première vue. Quelques routiers et paumés qui cherchent un repas à peu près convenable à une heure un peu trop tardive. Parfait pour discuter tranquillement. Je suppose.
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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
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En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
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Sam 29 Juil - 14:41 (#)

Ils sont engagés dans un jeu de dupe. Un bras de fer mental où aucun des deux n’a la moindre illusion sur la parole de l’autre. Cela ne peut mener que sur une impasse.  Il demande des précisions sur son métier et obtient un demi-sourire pour seule réponse. -Ne soyez pas si impatient, mais je suis certaine que nous allons très bien nous entendre. -Si les soupçons de Medea se confirment, l’homme n’est pas près de se débarrasser d’elle et ne tardera pas à maudire d’avoir croisé sa route. Ce n’est pas un problème pour la profiler, elle a l’habitude de ne pas être appréciée. Ils flirtent l’un avec l’autre sans aucun désir concret d’aller plus loin.

Non, elle se doute que la journaliste n’avait pas envie de compromettre son intégrité et son enquête en reconnaissant qu’elle couchait avec une de ses sources ou suspect. Peut-être l’un et l’autre. C’est souvent boueux, ce genre de relation. Medea est bien placée pour le savoir. Mais il établit, sans l’ombre d’un doute, qu'il connaissait intimement la victime. Lui offrant davantage de cordes pour se pendre sans qu’elle n’ait besoin de le faire elle. C’est absolument délicieux. -Oh je comprends, la discrétion d’un Signore. -Cet italien ne colle pas vraiment avec son identité d’emprunt, elle en convient aisément. Cela n’ajoutera qu’un peu plus de confusion à la situation.

La profiler est amusée par la réponse à sa provocation et laisse l’appréciation se lire dans son regard sombre. Mais il confirme qu’il connaît l’adresse d’un dîner à proximité, comme s' il n’avait rien de mieux à faire de sa soirée que de continuer à échanger des propos aux épines à peine dissimulées. -Dîner. J’ai faim. -Cette déclaration, si innocente, ne l’est pas vraiment quand elle cesse de le regarder dans les yeux pour dévaler son torse et ses jambes. Le sous entendu est clair. Il ferait un repas tout à fait appréciable. Une fois la première passée, bien entendu. Il a des principes.  Il tente de négocier et à nouveau, ce demi sourire de sybille. Il va regretter ce genre de paroles. -C’est entendu. Je vous dirais pourquoi je suis là. -Ce qui devrait l’inquiéter, c’est le sérieux absolu de ses paroles. Ce menuet tortueux touche à sa fin. La sincérité est indéniable.  Elle ouvre sa portière, démarre sa voiture et allume les phares pour l’éclairer.

La plaque d’immatriculation.

Dès que Samuel rentre dans son propre véhicule, elle appelle le standard de la Nrd. -Carmen, c'est Medea Comucci. Je te dicte un numéro de plaque d'immatriculation, je veux tout savoir sur son propriétaire. Je reste en ligne. C'est important et urgent. Tu es une perle.

Le nom complet.
L’adresse.
La date de naissance. Fausse. Ce qui est confirmé rapidement.
Absence de casier.
Propriétaire d’un garage en ville.

Le sourire de Medea devient carnassier à mesure que les informations lui arrivent. D’abord au compte goutte, puis plus rapidement à mesure que les bons dossiers sont ouverts. Que les recherches apportent des réponses qui la satisfont au-delà de toutes espérances.

Rien de particulier dans les dossiers de la NRD de Shreveport. Medea demande rapidement que l’arc soit étendu aux états voisins. Parce  qu’elle a besoin de plus de temps, à un feu rouge, elle s’arrange pour que la voiture de Samuel Miller passe au vert quand elle est arrêtée au rouge.  Quand elle redémarre, elle va se garer dans une rue parallèle. Et ce qu’elle apprend crée une excitation nouvelle. Medea doit souffler. Elle fonctionne par intuition. Par déduction et là ce sont des faits sérieux. Des faits qui ne peuvent être remis en doute.
-Envoie le dossier des meurtres de l’Arkansas sur mon email, je vais en avoir besoin. Merci Carmen. Je te paye un petit dej’ demain ou un diner, tu as été parfaite. Continue à creuser et envoie moi tout ce que tu trouves. Les clients du garage, s' ils ont des casiers, croise les avec les Cess qui ont des fichiers chez nous. Ne laisse rien au hasard, je te revaudrais pour ces heures supp’.  Cherche si tu as des éléments concernant la Meute de Shreveport.

Elle aura près de quinze minutes de retard, et un faux air contrit en constatant qu’il l’a attendu, dans une nonchalance étudiée. Elle sort de la voiture à son tour et se rapproche- Je suis désolée de vous avoir fait patienter, je me suis perdue dans des sens interdits. -Elle a un léger signe de la main pour lui dire qu’elle ne lui en tient pas rigueur. -Il est un peu tard pour avoir le choix, ne vous inquiétez pas. Ça ira très bien pour ce soir.


Dans sa voix, la promesse d’autres restaurants plus élégants. Promesse qui ne sera probablement pas tenue. Elle entre à quelques pas derrière lui, alors que dans son sac, son téléphone vibre de plusieurs messages qu’elle reçoit. Sans doute les éléments complémentaires qu’elle attendait. La lumière des néons laisse la place aux éclairages moins durs des lampes du Dîner. Il n’y a presque personne et c’est parfait. Medea le guide dans un petit renfoncement de la salle où ils sont un peu plus à l'écart. Cela devrait leur accorder un niveau supplémentaire de privauté dont ils vont rapidement avoir besoin. Elle s’installe face à la porte, face aux issues, un œil possible sur les fenêtres, sans lui avoir permis le choix. Medea ne joue plus.


Elle attend que la serveuse dépose les menus défraîchis, mais propres. Le plat du jour est une soupe et une omelette. Qu’elle annonce d’un ton aussi fatigué que le reste du lieu. La profiler commande une limonade et laisse Samuel faire son choix. La serveuse s'éloigne. C’est la première fois qu’elle peut le voir vraiment, en pleine lumière. Il a un visage agréable, avenant. Il est plutôt séduisant dans son genre. Elle, elle a conscience que le masque de jeune idiote vient de sauter en éclat. Sa cinquantaine d'années est réelle, son maquillage ne cherche pas à dissimuler son âge et elle est restée loin des sirènes de la chirurgie malgré les tentations. Le silence qu’elle vient briser. -Vous êtes en pleine forme pour un homme né en 1951, Monsieur Miller. Si les informations sur votre certificat de mariage sont justes, bien sûr. Il est tout à fait possible que vous soyez plus âgé que cela. Les privilèges d’un thérianthrope, je présume.

Le ton est calme, doré. Beaucoup trop alors qu’elle les a volontairement isolé du reste des consommateurs. Avec un geste lent et délibéré, elle sort sa plaque. L’ouvre. L'écusson reconnaissable de la Nrd. Je m’appelle Medea Comucci, je travaille pour la Nrd et vous allez m’aider. -Il n’y a aucun doute à ce sujet. Il va l’aider. Volontairement ou non. Pour leur épargner des difficultés inutiles, elle espère volontairement. Mais elle est prête à agir même si ce n’est pas le cas. Le chantage n’est pas un problème en ce qui la concerne. Pas alors que les machoires de son plan commencent à se refermer et la rapproche enfin de sa cible. Si Miller ne coopère pas, il deviendra juste un dommage collatéral. -Vous me conseillez un plat en particulier? muse t’elle.
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Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
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Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
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Lun 14 Aoû - 13:46 (#)

Je suis parfaitement conscient que je suis sur le fil. Je me suis engagé sur un terrain glissant, très glissant même. Mais je me vois difficilement tourner les talons, surtout si je veux avoir quelques réponses. Je lui rends un sourire amusé, même si mon regard reste toujours aussi attentif. « Ravi de l’entendre. Ce serait vraiment dommage qu’on s’entende pas. » A dire vrai, au vu de la façon dont notre relation – si tant est qu’on puisse utiliser ce terme – se dessine, j’ai comme un doute sur le fait qu’on puisse s’entendre. Dommage, je suis sûr que, dans d’autres circonstances, ça aurait pu être intéressant.

Un clin d’œil en réponse à sa remarque sur ma discrétion, alors que je note dans un coin de ma tête qu’elle utilise un terme italien. « Va pour le diner alors. » De toute façon, il me parait nécessaire de continuer cette discussion dans un endroit plus posé, moins dangereux. « Parfait. » Une vague révérence alors que je finis par me retrouver à l’attendre sur le parking du diner’s, arquant un sourcil en voyant qu’elle met du temps. J’en viens même à me demander si elle a pas changé d’avis et si elle m’a pas filé entre les doigts. Ce serait quand même pas de bol, voire un retour de karma que j’avais pas imaginé. Mais non, elle finit par débarquer et je lui rends un sourire à son excuse pas vraiment crédible. « Je vois. Mais vous êtes là, c’est le principal non ? » Un rire silencieux en retour, quand elle sous-entend que, potentiellement, il y aura d’autres rendez-vous. J’ai de sérieux doutes à ce sujet, mais ça fait partie de ce petit jeu instauré entre nous.

Evidemment, je tire sa chaise pour qu’elle s’installe et je commande une bière à la serveuse de mon côté. Je prends un peu plus le temps d’observer la brune. Un peu plus âgée que je l’avais supposé au premier abord, mais il se dégage d’elle un truc vraiment… fascinant. Enfin, je sais pas si c’est le bon terme, mais elle a du charisme, c’est indéniable. Et elle porte particulièrement bien son âge en tout cas. C’est plus qu’agréable à regarder et le sourire appréciateur que je lui décoche parle pour moi.

Mais mon sourire se fige quand elle entame les hostilités, sans vraiment de préavis. « Oh. Je vois. Intéressant revirement de situation. » Soufflé d’un ton amusé, alors qu’elle enchaine et que j’ai un bref haussement d’épaules. « Il faut bien qu’il y ait des avantages non ? » Je garde le même ton qu’elle, même si je suis bien plus tendu que j’ai pu l’être, même dans la ruelle. J’avise la plaque et j’ai un hochement de tête quand je reconnais la plaque. Ce qu’elle me confirme, alors que j’arque un sourcil au reste de ses propos, sans vraiment lui répondre. « Je préfère Medea. Ca sonne bien mieux que… c’était quoi déjà ? Ah oui. Marina. » Œillade presque complice, alors que son assurance transparait dans le moindre de ses propos, le moindre de ses mouvements. Je me sens aculé et c’est jamais bon pour un prédateur comme moi, mais les années m’ont appris aussi à garder mon calme, surtout dans les situations difficiles. Après tout, mon grand âge est un véritable atout. Et j’ai une brève inspiration, refermant nos deux cartes. « Le cheeseburger supplément bacon. Une vraie tuerie. » Je garde ce ton léger, qui contraste un peu avec le sien. « Les informations que vous avez son correctes en tout cas. Et je vous remercie du compliment. » Même si c’en était pas vraiment un. Peu importe au fond. « Mmmh… donc vous êtes du NRD. Ca explique les aléas du métier donc. Et en quoi attendez-vous mon aide ? » J’avoue que je suis un brin curieux de la façon dont elle amène les choses. Mais après tout, pourquoi pas ? A voir ce qu’elle a en tête et c’est pas comme si je cachais réellement qui je suis. A mon âge, et si je veux rester au même endroit plus de 20 ans, c’est difficile de leurrer les autorités. Comme quoi, la Révélation a peut-être eu un avantage, je veux bien le concéder.
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