Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
Cannot a Beast be tamed
Elizabeth Finch
Elizabeth Finch
Cannot a Beast be tamed
'Cause there's magic in my bones

En un mot : Ventre sur pattes
Qui es-tu ? : Webmaster talentueuse
Hackeuse d'exception
Geek de compét
Gourmande professionnelle
Concentrée de bonne humeur

Facultés : Lycanthrope, elle a tous les avantages qui vont avec... Tous les handicaps aussi accessoirement. Elle maîtrise les transformations en Hispo et Glabro, mais a du mal avec le Ferus, surtout depuis la mort de son père.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=QGJuMBdaqIw
Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 266d248ef70145bf470a91f86a4c1879
You're not a voice
You're just a ringing in my ear

Pseudo : Shereen
Célébrité : Zazie Beetz
Double compte : Tsukiko Katsushiro
Messages : 450
Date d'inscription : 02/04/2023
Crédits : Moi
Ven 22 Mar - 17:41 (#)

Évidemment que je fais confiance à notre Vargamor, surtout en ce qui concerne la magie et le Caern. Et c’est bien pour ça que de la voir plonger autant m’inquiète quand même. Parce que pour le Caern, pour la Meute, elle pourrait justement aller trop loin. Comme ladite gamine qui s’approche du louveteau en pleine transformation. Mais on va lui faire confiance aussi, et puis, Sam est juste à côté. On est là. Oui, on est là aussi.

Je fixe Eoghan en inspirant, mais heureusement Odelia prend les devants. « Si vous pouvez aider Daphné, hésitez pas ! Vous êtes sans aucun doute plus à même de le faire. Elle va en avoir besoin. » Je les laisse donc faire, sursautant malgré tout en sentant, entendant, Eoghan dans mon esprit. Okay, ça je l’avais pas vu venir. Mais c’est une bonne chose. Je crois. Surtout si ça est trop proche du Caern comme l’indique Daphné.

La louve gronde en l’entendant, mais je hoche la tête en récupérant mon portable. « Je m’en occupe. » J’appelle Garrett, pour l’informer de l’incendie qui s’étend, le prévenant de la présence de suspects plus que potentiellement armés et dangereux. Il sera sans doute plus efficace que moi pour prévenir ses amis gardes forestiers et leur faire passer le message après tout. Ils géreront le feu… mais les chasseurs ? Chaque chose en son temps ouais.

Je laisse filer un soupir, et me tourne pour voir le gros loup gronder sur le louveteau en transformation. De mieux en mieux. « Tu t’es bien débrouillée Anaïs. C’est juste un peu compliqué. » C’est peu de le dire. Je m’approche à mon tour, posant une main sur la tête de Sam avant de faire un pas de plus pour m’accroupir devant Ciàran. Je ne doute pas que le vieux loup puisse le calmer, mais on a pas le temps. Et c’est peut-être – probablement – pas uniquement le loup le problème et je suis pas certaine que l’aura de l’alpha calme l’humain. « Ciàran ? Regarde moi. » Je pose ma main sur son bras, mes yeux se parant un peu plus d’ambre malgré moi. « Tout va bien, tu n’es pas seul. On est là. Tout se passera bien, on te laissera pas. Mais il a raison. On doit aller au Caern. Tu dois te reprendre. Maintenant. »Je laisse ma main en contact avec lui, comme une ancre à laquelle se rattacher, laissant le loup à mes côtés gronder le louveteau en cas de besoin.

« Je peux conduire. » Un coup d’œil à l’énorme loup. « J’essaierais de pas trop abîmer ta voiture, c’est promis. » Je regarde les autres. « Se séparer, ça craint. Les groupes de un finissent toujours mal dans les films. Surtout qu’on sait pas ce qui se rapproche du Caern. »

Je me redresse, posant la main sur le cou du loup sans y penser, tendant l'autre à Ciàran. « On y va. » Genre maintenant de suite, on a déjà perdu assez de temps.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Forgive me, Father, for I am sin
Le mauvais oeil
Le mauvais oeil
Forgive me, Father, for I am sin
SHUFFLE THE CARDS

Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 YXpWPvj
En un mot : An eye for an eye leaves the whole world blind
Thème : Witchcraft - Akira Yamaoka
WITHER AND DIE

Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 I2XukXq
Messages : 529
Date d'inscription : 27/03/2017
Mar 26 Mar - 22:42 (#)

CARNAGE - KISATCHIE FOREST

tic toc motherfuckers

Garrett écoute attentivement ce que tu lui racontes, Elizabeth, et tu sais que c'est sérieux dans sa tête quand il te sort un juron des plus vulgaires au lieu de son habituel « Oh Boy ! ». Il va faire le nécessaire, qu'il te dit, qu'il a toujours le petit Clay dans le coin de l’œil pendant qu'il passe des appels téléphoniques frénétiques et qu'il va s'occuper d'activer les gardes forestiers et les pompiers. Une efficacité du tonnerre, pour sûr, et il y serait allé lui même à coups de carabine si son grand âge ne l'avait pas empêché de se dépêcher autant qu'il l'aurait voulu.

Pourtant, toujours aucune nouvelle d'Alma et de Joaquin.

De ton côté, Daphné, tu sens souffler un vent froid et sinistre, la caresse d'un présage de mort qui effleure ta nuque et chuchote le langage secret des arbres à tes oreilles. Il y a, là, le vaisseau silencieux d'une volonté inconnue qui se déplace, dans le plus grand des secrets, perturbé par la couleur âcre de la cendre et ces brûlures imaginaires qui cuisent encore ta peau dans ton esprit. Entre les cris d'agonie des arbres, l'écho de cette bulle de non-existence ne te quitte plus, l'angoisse associée non plus, bien que relativement loin grâce aux efforts d'apaisement de tes comparses.

Il y a, là, l'intuition terrible que, pendant que vous discutiez, elle ne vous a pas attendus, et elle continue sa progression

Nouvelle carte :


Spoiler:




Got the evil eye. You watch every move, every step, every fantasy. I turn away but still I see that evil stare. Trapped inside my dreams I know you're there. First inside my head, then inside my soul.
Revenir en haut Aller en bas
Forgive me, Father, for I am sin
Le mauvais oeil
Le mauvais oeil
Forgive me, Father, for I am sin
SHUFFLE THE CARDS

Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 YXpWPvj
En un mot : An eye for an eye leaves the whole world blind
Thème : Witchcraft - Akira Yamaoka
WITHER AND DIE

Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 I2XukXq
Messages : 529
Date d'inscription : 27/03/2017
Dim 21 Avr - 1:50 (#)

CARNAGE - KISATCHIE FOREST
The silence that speaks only once

Il y avait, dans l'atmosphère, le bruissement subtil du temps qui passe, incertain et frémissant, insinuant ses silences entre les pensées et les battements de cœurs : le rappel impitoyable d'un quelque chose d'imminent et de terrible. Une menace sourde et sous-jacente que rien ne pouvait réellement effacer tout à fait. Là dehors, les bois brûlaient, et si cette réalité ne s'était pour le moment manifestée que d'une manière encore dérobée, nul doute que là, quelque part, la forêt hurlait d'une douleur silencieuse, une cicatrice terrible qui la rongeait de l'intérieur et petit à petit s'épandait comme une tache d'acide sur la peau.

Daphné, ton lien à la Kisatchie était trop fort pour que ton esprit ne l'ignore complètement et tes efforts pour mettre en sourdine cette plainte muette était une piètre tentative. Là dans le fond de ton esprit l'image rémanente de l'incendie naissait également en toi : une cicatrice aux bords calcinés grignotant ta conscience, laissant la trace noirâtre d'un début de culpabilité. Pour autant, aurais-tu pu y faire grande chose ? Probablement, mais alors quid de cette présence secrète sentie au cœur des bois ? Il y avait là un choix à faire, qui ne laisserait pas intact dans tous les cas, mais les arbres repousseraient, eux, pas le cœur de cette Terre qui vous protégeait tous. Et malgré la présence des munins au Caern, malgré cette réserve colossale de pouvoir sur lequel les Loups s'étaient installés, quelque part il y avait cette question qui restait en suspens dans un malaise certain : quel péril vous guettait là ?

Car quoi d'autre qu'un grand péril aurait, sinon, organisé une telle distraction ?

Eoghan, tu le sens, toi aussi, ce silence caractéristique qui traduit l'attention vigilante d'un quelque chose qui ne se sent ni ne se goûte, qui ne s'entend ni ne se voit, et qui pourtant rôde là dans les tréfonds inconscients où naissent tes pensées. Elle observe. Elle attend. Guettant, dans les ombres, sans l'once d'une explication ni d'une main tendue, fidèle à elle-même dans le secret de ces arcanes qui se méritent. Il te manque des éléments, tu le devines, pour concrétiser le rôle à jouer qu'on attend de toi, si tant est que rôle à jouer il y ait. Quels liens entre des loups garous et La Tempête ? Quel genre d'opportunisme entre ce qui s'en vient et l'incarnation maudite des arcanes ? Toi, le paladin qui as accueilli avec la plus volontaire des grâces une éternité de servitude, que peux-tu faire ici et maintenant qui ait un impact attendu sur le cours des choses ?

Que peux-tu faire, toi, Hérault des sombres mystères, qui œuvre dans le secret de Son nom, qui puisse faire basculer les choses en Sa faveur ?
Que peux-tu extraire, de tout ce chaos ?

Les possibilités sont nombreuses, et tu devines qu'il faudra tirer du jeu l'épingle la plus affûtée, la plus subtile, la plus terrible, même si tout ceci paraît bien nébuleux encore, au point de se demander si tu ne fais pas partie - sans le savoir encore - du camp de cette force ennemie toujours indévoilée.

Elizabeth, tes caméras se bornent à renvoyer la même chose, toujours, encore, ce bruit blanc inutile d'une obscurité muette qui baigne les quelques arbres et chemins guettés par tes yeux artificiels. Même Dave, le Raton, où quelque soit le nom débile qui lui sera attribué un jour si vous survivez, a quitté son emplacement, détalant sans demander son reste face à ce qui restera pour toujours une menace hors champ, suscitant mystère et nervosité. [Un dernier jet dans la roulette russe, n'importe qui peut le faire]

Roulant à une allure presque déraisonnable, en feux de croisement uniquement, vous empruntez ces petits chemins de terre cahoteux bien connus des forestiers et des rares personnes détenant les secrets de la Kisatchie, bientôt trop étroits pour ne pas laisser quelques marques et égratignures liées à la végétation dense sur la carrosserie. Liés tous ensemble par la magie mentale d'Eoghan, il est facile de vous coordonner, de guider les uns et les autres et d'anticiper les virages traîtres même en plein cœur de la nuit.

Devant, en pointe de ce fer de lance mécanique, s'élance Samuel, babines au vent et museau à l'affût, sens en alerte, instincts acérés. Il y a, dans ce qui s'apparente à une ouverture de chasse, le goût sanglant d'une violence qui n'attend que d'éclater, la promesse mesquine réservée à ceux qui viennent violer ces terres sacrées, pensant pouvoir s'en prendre à cette famille qui ne peut compter presque que sur elle-même pour affronter un monde hostile et prêt à éteindre tout surnaturel. Et, comme son ombre, Joan suit Samuel elle aussi transformée, sous forme Hispo, silhouette noire fendant les flots de la nuit avec détermination. Vous pouvez tous, au travers du lien d'Eoghan, sentir qu'émane d'elle des fragments de pensées tournées entièrement vers leur destination. Des bribes qui mélangent de la colère, de la culpabilité et une hargne certaine, peut-être même un peu trop puissante, pour celle qui a dû survivre au crime de haine de son propre frère.

Elle légèrement à droite, Samuel légèrement à gauche, voilà de bien mortels gardes qui ouvrent la voie à la troupe qui s'en vient juste derrière.

Bientôt, néanmoins, vous voilà contraints de quitter vos chariotes de métal, à l'orée de la zone de protection qui repousse les moldus, comme aiment à dire les plus jeunes de la Meute, alors qu'il n'existe plus vraiment de chemins permettant de laisser passer les voitures. Ce n'est pas plus mal, dans un sens, à moins de vouloir annoncer en grande pompe votre arrivée, bien que l'idée de rouler sur la mystérieuse présence ait pu en effleurer un ou deux.

Ciàran, il y a dans ta chair le frisson d'un quelque chose qui n'a fait que de s'accroître à mesure que vous progressiez. Quelque chose qui éveille ton instinct, dans un sens que tu ne jugerais pourtant pas intrinsèquement mauvais. Une vibration, familière contre toute attente, un appel peut-être. Il y a là, dans cette forêt, un secret qui ne parle qu'aux individus comme toi, et dont tu commences à peine à percevoir les intonations. Un lieu secret, sacré, empreint des énergies de la Lune et qui accueille et juge les premiers pas d'un nouveau-né en ces lieux avec attention, scrutant les actes et les décisions.

Daphné, quelque chose t'a marquée pendant le trajet : la chose qui s'avance vers le cœur du Caern - tu en es certaine désormais - ne prend même pas la peine de vraiment suivre les chemins qui y mènent. Elle avance, en ligne quasiment droite, comme menée par un instinct invisible et quelque peu saugrenu.

Comment ? Tu l'ignores, mais elle est dangereusement proche de la clairière de la Meute. Il vous faut agir maintenant ou vos chances de la rattraper s'évanouiront, et qui sait ce qu'il adviendra alors.

Il y a, en tout cas, dans l'air une composante étrangement surnaturelle. Est-ce le frisson habituel du nœud de pouvoir qui affleure en surface non loin ? Est-ce cette demi lune aveugle qui observe ses enfants évoluer sur cette scène, absolument muette ?

Est-ce ce troublant silence qui soudain se porte à votre attention ? Le vent, tombé, ne souffle plus. Les chants nocturnes, eux, sont en suspend.
Ni sérénade casse-pied de la rainette faux-grillon des hautes terres, ni hululement caractéristique des rapaces perchés hauts dans les arbres.
Ni serpent qui rampe, ni ratons qui déboulent des fourrés se disputant un quelconque butin.
Rien, dans cet endroit pourtant si familier, si vivant, si baigné des énergies de la vie et de la Lune.

Rien, si ce n'est, Odelia, Daphné, le frisson d'un sentiment familier. Cette empreinte, là dans la terre, froide et aseptisée, neutre, sans goût ni saveur. Un quelque chose qui rappelle le printemps englué par le froid des gelées, une trace de magie étrange qui imbibe toute chose d'un subtil moirage, à l'image du chemin irisé de bave laissé par les escargots sur leur passage. Une trace qui s'en va dans la forêt sans suivre les chemins, qui traversent tout ce qu'il y a à traverser, sous-bois, fourrés, bosquets, sans logique apparente, et qui ne laisse derrière aucune trace ni empreinte.

Un moirage qu'il aurait été bien difficile de discerner sans ce lien magique qui exacerbe presque vos magies, Daphné, Anaïs, Eoghan, Odelia. Un voile qui n'est pas sans rappeler l'état de la terre après le mystérieux nettoyage de Goldonna dans cette grange, quoiqu'un peu différent ici.

Hello Humans.

Brièvement, des bribes de vos visions vous reviennent, Daphné et Odelia, ce carnage vu en rêve qui pourtant n'existait déjà plus dans la réalité. Un carnage exécuté dans une grange pleine de pièges à loups.

De pièges à loups.
Est-ce là l'heure de la rétribution ?
Pour un acte que vous n'auriez pas commis ?
Qui, alors ?

Qui a dirigé l'ire d'une force inconnue sur le Caern ?

Odelia, un frisson te parcourt l'échine tandis que cette trace laissée là dans la terre, malgré sa tonalité étrangement neutre et effacée, n'est pas sans te rappeler l'incision d'un scalpel, la chirurgie brutale d'une magie qui brûle la chair comme une radiation. Une magie qui fait étrangement écho à un passé lointain, sans que tu ne réussisses pourtant à l'affirmer avec certitude. Car il y a quelque chose de... Différent. Une subtilité terrifiante qui a recousu ici la terre avec le doigté d'empreintes qui n'existent pas.

Vous savez l'ennemi proche, suffisamment pour vous forcer à devoir être discrets. Samuel et Joan pourraient les surprendre avec la vélocité de poids lourds lancés à toute allure, mais pour trouver quoi ? Pour se heurter à quoi ?

Au loin, entre les arbres, vous pouvez à peine distinguer, très faiblement et d'une manière anormalement lointaine, ce qui s'apparente à une lueur. Une lumière blanche qui évoluerait entre les arbres, à une allure moyenne mais constante. Irréelle, fantomatique, persistante, elle évoque ces feux follets qui dans les légendes se manifestent à l'orée de la perception pour égarer les voyageurs. Néanmoins, elle est anormalement encore trop loin pour en discerner les contours d'ici. Daphné, tu as la certitude que c'est en cette direction que se trouve le non espace qui évolue en secret sous les protections du Caern et qui berne la vigilance des uns et des autres.

Mais il n'y a ni agitation, ni hurlement des munins. Rien qui, pour le moment, ne puisse trahir une quelconque méfiance de la part de la forêt, dont l'attention est focalisée sur la plaie brûlante qu'on lui inflige à deux kilomètres de là.

Samuel, tu sens comme Joan que tes sens te trompent, ou que quelque chose trompe tes sens. Tes oreilles parcourent les alentours à la recherche d'indices, mais les sons sont comme étouffés, la forêt endormie par des artifices qui te mettent mal à l'aise. Il n'y a ni herbe foulée, ni branche brisée, ni trace dans la terre pourtant humide de la nuit.

À renifler en insistant, tu perçois néanmoins des odeurs, estompées mais bien présentes, comme si leur piste datait de plusieurs jours. Il y a le piquant, étouffant, de fumées d'encens, d'épices et de fleurs, d'herbes et de poudres, qui paraissent lointaines, comme dispersées, et qui brouillent les autres odeurs, les rendant très difficiles à percevoir, même pour toi. À vrai dire, si tu n'y prends pas garde, tu pourrais facilement te laisser berner et penser qu'il s'agit là d'odeurs de pins, d'aiguilles mortes, d'humus et des choses de la forêt. Une illusion presque parfaite, même pour toi.

Presque, mais il n'en est plus rien maintenant.
Car au milieu de cet imbroglio de senteurs, tu perçois quelque chose que tu reconnais à coup sûr, et qui dissipe cet engourdissement des sens qui te saisit.

C'est l'odeur d'Esteban.
Et celle du sang.


Got the evil eye. You watch every move, every step, every fantasy. I turn away but still I see that evil stare. Trapped inside my dreams I know you're there. First inside my head, then inside my soul.
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
Double compte : Naya Cahann
Messages : 314
Date d'inscription : 06/03/2023
Crédits : Shereen
Mar 23 Avr - 10:07 (#)

La Bête peut sentir leur présence. Celle de sa Meute, de sa Famille dans la voiture. Celle de leurs nouveaux alliés. Et celle de Joan qui, tout comme le loup, court dans cette forêt qu’ils connaissent par cœur, accélérant le mouvement à chaque fois que leurs pattes touchent le sol. La Bête n’a pas le temps de se soucier de ce sentiment latent que c’est trop tard, que le pire est arrivé. Elle veut juste arriver au cœur du Caern, de leur maison. Et veiller sur les siens.

Les muscles tendus, les oreilles aplaties, c’est une ombre qui se faufile dans la nuit. Chaque racine, chaque pierre est familière. Ils sont chez eux. Et on essaie de détruire leur foyer. Une fois de plus. Et la Bête sent la colère de Joan. Pire encore, elle la partage, alors qu’ils continuent d’ouvrir la voie jusqu’à ce que les véhicules s’arrêtent.

Les autres peuvent voir le loup s’agiter, tourner autour des voitures. Il cherche quelque chose, il essaie de comprendre ce qui a l’air de lui échapper. Son instinct essaie de lui crier qu’on essaie de le duper, mais il lui faut de longues secondes pour arriver à percer le voile. On essaie de les duper, de leur faire croire que tout va bien. Tous ses sens sont en alerte, il faut trouver ce qui ne va pas. C’est une question de survie. C’est comme si on essayait de faire taire leur forêt. De l’étouffer.

Et d’un coup, l’illusion s’envole. La Bête relève la tête, laissant filer un grondement sourd, alors que l’odeur la prend de plein fouet. Tous les souvenirs qu’elle a occulté loin de l’humain remontent d’un coup à la surface, alors que le sang semble comme envahir son esprit. Ses griffes s’enfoncent dans la terre alors qu’il se tourne vers Eoghan.

« Du sang. Petit loup en danger. »

La Bête ne laissera pas un nouveau drame arriver. Pas Esteban. Pas comme ça. Le spectre des petits de son humain les hantent tous les deux depuis trop longtemps pour rester sans bouger, surtout s’il y a encore une chance de faire quelque chose. La Bête secoue la tête avant de pointer le museau en direction du Caern. Hors de question d’attendre, même une minute de plus. D’autant que la colère commence à prendre le pas sur tout le reste.
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Ciàran Moore
Ciàran Moore
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Jeune loup-garou instable qui déteste sa nature. Enjoy.
Qui es-tu ? : Né à Belfast, a quitté l'Irlande avec son frère suite à la possession de leur père, le meurtre de leur mère et la disparition de leur sœur en 2007. Est devenu flic en 2010, puis a rejoint le PASUA en 2012. Mordu par son jumeau à l'automne 2021, transformé en lycan.
Facultés : Ceux d'un loup-garou tout juste mordu
Carnage • Groupe 1 : Odelia, Eoghan, Daphné, Anaïs, Samuel, Elizabeth, Ciàran - Page 3 3832b10a3ad058297440bfacfb6ffe33285516eb
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Nymphide
Célébrité : Ben Barnes
Messages : 494
Date d'inscription : 15/05/2023
Crédits : Neverland
Sam 27 Avr - 21:47 (#)

La lutte est perdue d'avance, la Bête prend trop de place. La jeune fille est trop près et ses tentatives de me calmer vouées à l'échec malheureusement. Que quelqu'un fasse quelque chose, je ne lui veux aucun mal... Et soudain, elle est arrachée de ma portée, alors qu je sens l'aura dominante de Samuel. Cette aura que je connais, que le loup connaît et reconnaît. Il y a trop de magie à l’œuvre cette nuit, trop de tension, trop de choses qui m'échappent et me font perdre tout contrôle. Il se cale devant moi et gronde. J'oscille entre l'envie de gronder à mon tour et l'instinct de m'aplatir devant lui. Un léger grondement s'échappe de ma gorge, mais cela ne dure pas et la Bête s'aplatit finalement, reflue dans les tréfonds de mon esprit. Elizabeth vient achever le travail en se positionnant devant moi et en  posant sa main sur mon bras, pour m'ancrer dans cette humanité. La transformation s'arrête, puis s'inverse. Je soupire et jette un regard à l'énorme loup, ainsi que la jeune femme... « Merci. » J'inspire profondément pour me calmer, pour maîtriser les battement erratiques de mon cœur.

Puis je regard la jeune fille rousse. « Je suis désolé... » Je n'ai pas l'esprit clair. J'essaie de rassembler mes esprits. Je regarde ces visages autour de moi, qui ont assisté à l’incident, pétri de honte. Pourquoi Samuel m'a-t-il emmené avec eux pour aller défendre une menace qui s'abat sur le Caern ? Cela ne me concerne pas, et je les mets surtout en danger. « Vous n'auriez pas du m'emmener... » Je souffle aussi bien pour Liz que pour Samuel, alors qu'il est question de conduire. Pourtant, personne n'y fait attention et elle me tend la main pour m'enjoindre de la suivre. Je soupire. De toute façon, je ne peux plus faire marche arrière. Alors je saisis cette main et monte avec la jeune femme, laissant tous les sorciers monter ensemble dans l'autre voiture. Cela me tend beaucoup moins, même si le lien mental est toujours là en fond, et dérangeant.

Mais l'atmosphère est lourde.

Je regarde avec une sorte de fascination, les deux lycans qui ouvrent la voie. Je me sens presque détaché, hypnotisé par cette course contre la montre, ballotté par les cahots de la route. Je vanne Liz sur ses capacités de conductrice, avant de replonger dans le mutisme, jusqu'à ce que nous arrivions et devions descendre. Je me sens terriblement vulnérable en cet instant, alors que le danger, invisible, impalpable, est plus proche que jamais. Je caresse un instant la crosse de mon arme. C'est ma seule façon de me défendre. Je refuse l'autre option, sur laquelle je n'ai aucun contrôle...

Cela fait quelques minutes que je sens quelque chose, au plus profond de moi. Mais la Bête se tient relativement tranquille. C'est difficilement explicable. Mais j'ai l'impression qu'on m'appelle. Qu'on nous appelle. Elle et moi. J'ai un sentiment étrange de sérénité, en complète contradiction avec la situation dans laquelle nous nous trouvons, mais ce sentiment pulse tranquillement en mon être, comme si les choses se mettaient enfin en place. Est-ce la magie de la Meute ? De ce lieu qui protège les lycans ? Je crois distinguer des lueurs au loin. Ma main se pose sur celle de Liz à côté de moi, alors que je lui montre du menton, silencieux.

Samuel semble s'agiter. Son grondement résonne soudain au fond de mon être, agitant la Bête qui comprend ce grondement. Il a flairé quelque chose. Il est temps d'affronter enfin le danger. Je glisse un regard vers les arcanistes. Est-ce qu'ils ont une idée du truc que nous traquons ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
 Sujets similaires
-
» J'aurais préféré des diamants | Samuel & Ciaran
» Carnage • Groupe 4 : Dana, Rhys, Tsukiko, Archimède, Orihime, Wynonna
» Carnage • Groupe 3 : Elias, Elinor, Jean, Myrtle, January, Stanislas, Blanche
» A life's chance - Odelia & Anaïs
» Carnage • Groupe 2 : Aodh, Tasya, Ethan, Lilas, Caleb, Isalín, Naya, Medea

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: