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Chalk outlines - Naya

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Anonymous
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Sam 3 Juin - 23:32 (#)

Chalk Outlines

Naya & Ren



Écouteurs dans les oreilles, sans musique pour entendre et anticiper, il traversa le couloir, tâchant d'ignorer la bande de camarades qui riaient entre eux.
Ses mains s'enfoncèrent dans ses poches, et il gratta machinalement le vernis noir qu'il avait eu l'audace de poser sur ses ongles la veille. Quelle idée de con, putain. Comme s'il ne se faisait pas assez remarquer comme ça.

Devant son casier, deux mecs et une gonzesse. Du genre populaire d'un point de vu général. Du genre relou et stupide de celui de Ren. Enfin, ça ne les empêchèrent pas de darder sur lui des yeux d'emblée moqueurs. Deux coqs, une poule. C'était jamais bon signe, ça, pas vrai ?

Pardon, souffla-t-il, sans vraiment espérer qu'ils obéissent gentiment.
Y'a quoi ? Rétorqua la fille, une certaine Irina. Ou Eliza. Ou Liza. Bref un prénom générique de fille populaire. Tu viens gratter l'amitié ?
Non. Mon casier.

Déjà, son cœur s'emballait. Il se mordilla l'intérieur des joues en scrutant chacun des visages, l'expression neutre.

Allez décalez-vous soyez pas débile, enchaîna le plus grand des gars en donnant une tape sur l'épaule de son pote. Vas-y Zombie-Boy.

Stupéfaction. Ils s'écartèrent effectivement, non sans rester juste à côté de lui. Nouvelle hésitation de la part du jeune garçon qui finit par se donner le courage nécessaire pour ouvrir son précieux casier, sortant rapidement les affaires à échanger de son sac, les muscles tendus d'anticipation, une main restée posée sur le battant en métal.
Alors quand une main s’immisça dans son champs de vision, le réflexe fut vif, et il referma brusquement la porte dessus. Un cri échappa à Iriliza, elle récupéra son bras meurtri dans la foulée.

Espèce de malade ça va pas ?!
Mais il est complètement con celui-là !


Le plus grand repoussa Ren, les livres tombèrent, il recula mollement, habitué à un tel traitement. Son dos heurta les casiers dans un bruit métallique. Elle l'avait mérité, pourquoi sa main s'était-elle fourrée dans ses affaires ? Au moins, la voir chouiner en tenant son bras était une récompense à voir.

Tu fais du mal aux filles maintenant ? Il a vraiment rien pour lui ce taré !

L'autre gars, Jason ou Scott il ne savait pas vida son casier, laissant tout son joli bazar s'étaler au sol. Son déjeuner, dans un sachet en carton, s'ouvrit. Scott l'écrasa de sa basket immaculée, et le coeur de Ren se contracta. Il pinça les lèvres, suivit la scène, le dos toujours pressé contre les autres casiers. Dans ces moments-là, il était plus intelligent de les laisser faire sans rien dire, sans expression. Une fois leur démonstration de supériorité terminée, ils le laisseraient tranquille.
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When witches don't fight, we burn
Naya Cahann
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ASHES YOU WERE

En un mot : Petit feu follet
Qui es-tu ? : A venir
Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.

☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.

☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
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ASHES YOU WILL BE

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Sam 3 Juin - 23:33 (#)

Parait qu’après le lycée, les choses s’arrangent. Maman arrête pas de me dire ça, probablement plus pour me faire attendre qu’autre chose et éviter que je fasse des conneries. Mais franchement, je me sens bouillir un peu plus tous les jours et c’est pas une figure de style. Alors, je multiplie les exercices à la maison en rentrant pour éviter les… dérapages incontrôlés.

Pour le moment, ça marche. Je sais pas combien de temps ça va durer mais, dans l’immédiat, je me balade dans le couloir, écouteurs sur les oreilles, un jean trop grand et une chemise de mec sur un débardeur avec une tête de mort. La routine habituelle quoi. Mon skate sous le coude, j’ignore les regards qu’on peut me lancer, trop habituée à être devenue, depuis quelques mois, la freaks du coin. Pourquoi ? J’en ai pas la moindre idée. Avant, à l’école, ça se passait bien en vrai. J’étais même copine avec cette pétasse de Mindy quand on était toutes petites. Alors, quand est-ce que ça a dérapé ? J’ai une moue, songeuse, alors que je me demande vaguement si j’aurais un jour une réponse à cette question.

Et si je regrette ou pas que les choses se soient passées comme ça. J’avoue que ouais, y a des jours, je serais contente d’avoir des amis. Des gens avec qui trainer, avec qui raconter des conneries. Et, quand je vois comment elles sont capables de glousser comme des dindes, je me dis que je préfère être toute seule que de leur ressembler.

Aujourd’hui, visiblement, ils ont décidé d’emmerder quelqu’un d’autre. Faut croire que même ces abrutis ont besoin de nouveauté et de changement. J’ai un froncement de sourcils quand je m’approche, alors que je vois déjà un petit tas de gens se regrouper autour de… de qui au juste ? Ah ouais, je le connais lui, je l’ai déjà vu de loin plusieurs fois. Je regarde la scène, me demandant pourquoi Finn se mêle de tout ça. Je pensais que c’était un mec cool. Enfin, pour le moment, il a juste l’air de… vouloir l’aider ? Possible ouais. Sauf que, bien évidemment, ça dérape et voilà qu’ils se comportent comme des cons. C’était Scott à côté de lui non ? Je note ça dans un coin de ma tête alors que ces connards vident le casier et lui écrasent sa bouffe. « Bande de crétins… » Soufflé assez fort pour que les têtes se tournent vers moi. Et si je vois déjà Scott me sourire d’un air mauvais, je vois surtout Finn pâlir alors qu’il me regarde. Clairement, il sait pas quoi faire et la pétasse à côté de lui est en train de lui tirer la manche pour qu’il réagisse. « Naya tu… tu fais quoi ici ? » Je roule des yeux, me rapprochant de… ah merde, c’est quoi son nom ? Je vais pas l’appeler zombie-boy, ça craint. « Je vais en cours. De temps en temps. Ouais, moi aussi ça m’épate. Et vous ? Vous avez rien de mieux à foutre sérieux ? » Je tends la main vers zombie-boy pour l’aider à se relever, alors que Scott s’est figé, sans trop savoir quoi faire. Mon regard reste ancré dans celui de Finn et il a un soupir, secouant la tête en direction de son pote. « Putain, t’es sérieux ? Encore cette freaks qui te monte au cerveau ? J’espère qu’elle su… AIE ! CONNASSE ! » Possible que je lui aie – un peu – écrasé le pied en passant. « Je te garantis que t’as pas envie de finir cette phrase. » Là, d’un coup, y a un temps de flottement, comme si personne savait trop quoi faire. Mais hors de question de bouger d’un centimètre et je reste entre Scott et zombie-boy donc, les bras croisés, alors que mon regard flamboie dans leur direction. Au sens figuré, heureusement.
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Anonymous
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Dim 4 Juin - 12:42 (#)

Il observa la suite en restant dans son coin, calé contre les casiers. Cette rouquine débarquée de nul part qui n'avait pas peur de s'opposer à eux, comment elle s'appelait, déjà ? Naya, il lui semblait. Ren l'avait déjà aperçu quelques fois, il lui semblait qu'elle aussi, faisait un peu partie des reclus de l'école. Ceux qui ne rentrent pas dans le moule pour une raison qu'il ignorait et ignorerait toujours.

Une pointe de curiosité dans ses prunelles sombres, il suivit l'échange, se fit un schéma mental des différents liens qui se dessinaient devant ses yeux en scrutant attentivement les changements d'expressions et attitudes des uns et des autres.
Sa main attrapa celle que Naya lui tendait, et il se remit sur ses jambes. Ce qui le peinait surtout, c'était l'état de son déjeuner. Il n'avait déjà pas mangé ce matin, et il avait encore perdu du poids. Louper un repas, c'était problématique pour lui. Au pire, il se prendrait quelque chose au distributeur.

La rouquine eut même une action physique sur l'un des gars, le plus virulent des deux, et Ren refoula un bref sourire satisfait. La gonzesse se tenait toujours le bras, à coup sûr qu'elle allait avoir un sacré hématome. Il aimait bien, quand les gens ne se laissaient pas faire.
Ça le motiva d'ailleurs à garder son regard ancré dans celui de Liza, jusqu'à ce que ce soit elle qui finisse par baisser le sien. Depuis que Ren ne prenait plus son traîtement, il se sentait un peu pousser des ailes, et une part de lui refoulait son envie d'attaquer avant de l'être. Rester sage. Accepter les insultes. C'était comme ça qu'il avait appris à survivre dans le milieu hostile de l'éducation.

Zombie-boy, un surnom qui était devenu une seconde peau. À force de s'endormir en classe, d'être perdu dans sa tête, et de part son style vestimentaire, à l'époque beaucoup plus sombre et les lourdes cernes sous ses yeux, tout ça à cause de ses cachets, forcément qu'il s'était fait remarquer et qu'il se détachait du lot.

J'peux ramasser mes affaires, maintenant ? Lança-t-il d'une voix claire.

Il n'attendit pas de réponse et passa devant Naya pour récupérer son bazar. Sous les yeux des camarades regroupés, les trois populaires perdirent de leur superbe.

Tss. Weirdos, cracha la fille.
Allez on s'tire.

Ren les ignora et rangea ses livres dans son casier, jetant au passage son déjeuner foutu. En quelques secondes, tout le monde s'était dispersé. Ne restait plus que les deux jeunes.

Merci, souffla-t-il en dardant ses yeux sur le visage de Naya, refermant le battant en métal.

Fut un temps où il se serait simplement contenté de ce remerciement, sans rien ajouter d'autre. Là, il se tourna vers elle, lui adressa un bref sourire. Ses cheveux étaient flamboyants. Les couleurs aussi, étaient plus saturées depuis qu'il ne prenait plus de cachet. Le monde reprenait en saveur.

T'étais pas obligée, tu sais. Généralement ils arrêtent quand ils voient que je réagis pas.

Généralement, oui. Sauf la fois où le manque de réaction en avait énervé plus que de raison, au point où ils en étaient venus aux mains. Ren s'en était sorti avec un oeil au beurre noir, une dent cassée et une sacrée frousse. Ca l'énervait rien que d'y repenser.

J'espère qu'ils t'emmerderont pas plus maintenant qu'ils vont nous croire en duo.

Il marqua une pause, tritura une mèche de ses cheveux, hésitant.

J'm'appelle Ren, au fait. C'est plus court que Zombie-boy, mais les gens ont du mal à s'en souvenir. On a quelques cours en commun. J'aime beaucoup ton ... ton style.

Une manière bien maladroite de commencer une conversation, mais au moins, il essayait. Peut-être souhaitait-elle juste repartir faire sa vie de son côté. Au moins, il tentait.
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Mar 13 Juin - 20:03 (#)

Des fois, j’essaie de me convaincre que le karma existe vraiment et qu’un jour, ils finiront par payer pour tout ça. Pour le mal qu’ils font, pour ces gens qu’ils marquent, aussi bien physiquement que mentalement.  Granny arrête pas de me dire que la roue tourne, mais franchement, quand je les vois, je me dis qu’ils resteront encore les rois du lycée. Et que je suis même pas sûre qu’un jour, ils se prendront un revers dans la gueule.

Enfin, c’est pas le moment de penser à des trucs qui me dépassent hein. Là, j’essaie de pas trop m’énerver, de pas jeter un regard qui tue à Finn – qui va m’entendre lui – et d’ignorer les chimpanzés qui lui servent de potes. Sérieux, à quel moment il a arrêté d’être une bonne fréquentation ? Ou alors, c’est ptet moi. Hum. Bref. Zombie-boy essaie de faire comme il peut, probablement partagé entre l’envie d’être invisible ou de les éclater contre les casiers. Franchement, je crois qu’on est pas mal à avoir déjà eu ce genre d’envies. Et en même temps. C’est clairement pas incompatible.

Et finalement, ils lâchent l’affaire, alors que leur victime du jour va récupérer ses affaires. Je dresse mon majeur à leur attention quand ils se tirent et je vais ramasser un bouquin qui a volé plus loin pour le tendre en direction de… lui donc. Ouais, ouais, je dois mémoriser les prénoms des gens, ce serait bien. J’ai un haussement d’épaules quand il me remercie et, à sa remarque, je souffle, tirant sur une mèche de cheveux qui essaie de se tirer. « Je sais. Mais c’est bien de rappeler de temps en temps à ces connards que la terre leur appartient pas. » Et j’ajoute, avec une grimace. « Et je pense que tu les connais aussi bien que moi… que des fois, ça passe pas. » Qu’il y a même des choses que certains d’entre eux nous attendent à la sortie pour nous faire payer l’humiliation publique. Vu tout le monde qui nous matait, ça me surprendrait même pas. Tant que ça remonte pas aux parents, j’ai déjà assez d’emmerdes comme ça.

J’ai un ricanement à sa remarque et je relève le museau. « Franchement ? Ils me font pas peur. Qu’ils essaient de m’emmerder encore plus pour voir. » J’ajoute, d’un ton malicieux. « Ils pensent que je suis genre une sorcière qui fait des poupées vaudoues à leur effigie. » Parce que ces crétins font pas la différence entre les magies. « Du coup, s’ils commencent à trop me casser les ovaires, je leur ferais des petites poupées que je collerais sur leurs casiers. Ils vont flipper pendant des semaines, ça devrait les calmer. » Un clin d’œil avant de battre des cils quand il me dit son prénom. « Ren ? Genre comme dans Stars Wars ? » Ouais le film est sorti y a quelques mois, tout le monde connait non ? « Trop cool. Et carrément mieux que zombie-boy, je confirme. » Je continue, parlant toujours trop vite d’après mon entourage. « Moi c’est Naya ! Au cas où t’aurais pas entendu ce qu’ils disaient donc… Hum. Et euh… merci. Pour le style. » Je sais pas trop s’il parle de mes fringues ou de mon aplomb. Dans tous les cas, c’est flatteur.

J’ai une vague hésitation, regardant à droite, puis à gauche. Avant de reprendre. « Je sais pas toi, mais perso, j’ai pas envie d’aller me faire chier en maths les prochaines heures. J’ai 10 dollars, ça te botte un milkshake ? » Quoi ? Il a besoin de ça pour s’en remettre non ? Bon, je sais, c’est un peu contradictoire avec l’idée de pas me rajouter des problèmes rapport aux parents, mais c’est pas comme si j’étais pas pleine de paradoxes déjà. Alors, autant faire un truc cool et assumer jusqu’au bout non ?
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Anonymous
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Ven 16 Juin - 12:42 (#)

Il a une grimace. En effet, quand ils sont vraiment en forme, l'indifférence a même tendance à attiser leur envie de domination. Ren s'est déjà retrouvé dans le rosier des jardins de l'uni à cause de ça, ou encore avec le contenu d'une poubelle renversé sur lui. À bien y repenser ... heureusement que ces connards n'avaient affaire qu'au Ren de l'époque, discret et renfermé.

Un vrai rire lui échappe quand elle parle de sorcière de poupées vaudoues. Il ne fait pas vraiment le rapprochement avec une quelconque réelle magie qu'elle pourrait pratiquer. À cette période, même s'il était au courant du Surnaturel, il n'avait jamais côtoyé personne de ce milieu-là.

J'adorerai voir leur tête. Je paie pour ça, même.

Il fait claquer son casier, se tourne vers elle à son exclamation suite à son prénom.

Hé ouais. Kylo Ren de Wish, c'est moi, plaisante-t-il. Mais j'suis pas aussi impressionnant que lui.

Vrai qu'on l'a pas mal embêté à ce sujet, ces derniers mois. Enfin, pour ceux qui connaissent son vrai blase. Il n'en a jamais été agacé pour autant. Grâce à ce film, certains de l'école ont commencé à vaguement lui prêter attention, même si ce n'était que pour échanger au sujet de son identité. Ça le rend un peu cool aux yeux des autres.
La proposition de Naya lui arrache un léger sourire en coin. Il fronce le nez, hésite une seconde même si son choix est déjà fait. Il a beau commencer à avoir de très bons résultats – ça change du cancre qu'il était quand il prenait ses cachets -, la perspective de se faire une possible amie est beaucoup trop alléchante. Dans la foulée, il réouvre son casier, genre deux livres dedans et se tourne vers elle.

J'ai histoire. J'préfère les milkshake.

**

Hiver 2017

Un instant, sa main reste en suspend devant la porte. Il est gelé, ses pieds nus et ses doigts lui font un mal de chien, il se sent complètement hébété, à l'ouest, comme s'il avait fumé. À présent que l'adrénaline de la pure terreur est passé, toutes les sensations désagréables tombent sur lui, et il se maudit d'être parti comme un voleur sans même choper une paire de chaussures ou un pull.
Il frappe trois gros coups à la porte, renifle un coup alors qu'il a encore envie de pleurer et recule d'un pas. Ses bras se referment contre son buste, frictionnent sa peau. Il a même pas réfléchi à ce qu'il pouvait dire. La vérité ? Non, c'était trop terrifiant. Et si la famille de Naya refusait sa présence ? S'il n'y avait personne ? Ren n'a nul part où aller.

Le battant s'ouvre finalement, et le garçon redresse le visage, recule encore d'un pas, comme s'il ne s'attendait pas à ce qu'effectivement, on lui ouvre. C'est le père qui se tient-là, sourcils froncés à le détailler.

Ren ... ?
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Sam 24 Juin - 21:25 (#)

Souvent, y a des trucs qui me paraissent trop compliqués dans la vie. Que ce soit les relations avec les autres crétins de mon lycée, certains cours, l’apprentissage et la maitrise de ma magie… Ce genre de trucs.

Et puis, il y a eu Ren. Cette espèce d’évidence au moment même où il m’a dit préférer les milkshakes, où cette amitié est née entre nous. J’ai jamais eu à me demander comment me comporter avec lui, s’il allait pas me trouver trop bizarre, s’il allait pas tourner les talons. Me faire accepter pour ce que je suis, c’était une première et… ça m’a fait un bien fou.

… parait que je suis même devenue un peu moins revêche après ça. C’est ptet pour ça que j’ai fini par sortir avec Finn. Et si on passe pas de temps avec ses potes, au moins, ils me font plus chier. Et par extension, ils emmerdent plus Ren non plus. Ren avec qui je m’échappe en ville dès qu’on en a l’occasion et avec qui je fais un paquet de conneries plus ou moins graves. Rien de bien méchant en tout cas.

Les semaines, les mois passent. Jusqu’à ce fameux hiver.

***

« Lâche-ça ! C’est à moi ! » Jeremiah se marre comme une baleine alors qu’il tient mon journal, avant de se figer quand il voit les flammes de la cheminée s’emballer. « Allez, déconne pas feu follet, je te le rends ton truc ! Reste cool ! » Je relève le museau, vexée, alors que je serre ledit journal contre moi et qu’il peste devant mon caractère de merde. Et je fais même pas attention aux coups à la porte, alors que je suis surtout occupée à me draper dans ma dignité face au frangin.

« Entre voyons ! » Mon père a juste eu un temps d’arrêt devant Ren et referme la porte derrière lui, sans même lui laisser le temps de réagir. « Bon sang, mais t’es gelé, viens dans le salon te réchauffer un peu. » C’est là que je le vois arriver, tout transi de froid. « Merde alors ! » « Naya, ton langage ! » « Mais papa ! » Jeremiah se fige à son tour, toute envie de rire ayant disparu. « Je vais lui chercher des fringues sèches. » Et papa me fait un signe de la tête, alors que je me rapproche de mon ami pour poser doucement mes mains sur ses épaules, avec une précaution inhabituelle. « Ren ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Si je maitrise pas encore mes dons, je sais que je peux transmettre ma chaleur sans trop de difficulté. Et je peux déjà l’aider un peu comme ça, sans même qu’il en ait réellement conscience. Après tout, il est juste à côté du feu, ça pourrait venir de là. « Ramène une serviette Jerem’ ! » Soufflé par mon père alors qu’il tend le cou en direction des escaliers et avant de se remettre à observer mon ami avec attention, cherchant clairement des traces de coups ou de maltraitance quelconque.
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Dim 25 Juin - 16:44 (#)

Il passe la porte, visage baissé, et son corps accueille aussitôt la chaleur réconfortante de l'habitation. Il y a du monde, et Ren est mal à l'aise à l'idée de se faire ainsi remarquer, à l'idée de créer un branle-bas de combat juste pour lui. Il n'ose même pas regarder son ami alors qu'il s'approche du feu, bras refermés contre son buste et qu'il refoule ses larmes.
Les mains de Naya sur ses épaules lui font un bien fou. Ses yeux se ferment un instant alors que sa gorge se contracte d'un douloureux spasme. Il n'ose pas la toucher. Il a peur qu'elle entre directement en contact avec sa peau. Et s'il n'arrivait pas à se contrôler ? S'il lui faisait du mal, à elle aussi ?

J'ai …

La scène repassed dans sa tête. Sa belle-soeur qui le pousse à bout, son indexe qui touche sa peau, encore et encore et encore, et la sensation, parfaitement nette, de pouvoir percevoir l'intérieur de son corps. Ses os, ses nerfs, d'entendre la circulation de son sang. Son attention, qui s'arrête particulièrement sur ce bras qui se tend encore vers lui, sur la rotation de l'os. Son envie, simple et bestiale, qu'il se brise pour qu'elle perde son sourire. Et le son distinct et terrifiant de l'os qui se brise. Et le cri.

C'était … surnaturel. Inexplicable. Horrible. Et cette sensation d'apaisement, d'euphorie, même, juste après, qui enveloppa le corps de Ren. Cette envie de rire, de recommencer, de faire plus. Jusqu'à la fuite. Et son arrivée ici. Il ne peut pas raconter ça. Il ne sait même pas s'il a les mots, aussi choqué qu'il est.

Naya j'ai …

Un sanglot remonte, lui fait plaquer sa main contre sa bouche. L'émotion revient, brusque et intense. Il sait pas quoi dire, secoue la tête, a du mal à respirer, dépassé. Il n'a pas envie de mentir à son amie, mais … il a honte. Tellement honte. Qu'est-ce qu'il est ? C'est quoi, qu'il a en lui ? Cette envie de faire du mal ? De blesser sans effort ?

Il a … il … s'est énervé …

Son cœur se sert dans sa poitrine, il est obligé de faire des pauses pour tenter de réguler son souffle, essuie ses yeux trempés. Ça lui fait mal. De devoir mentir. À son amie. Il lui fait confiance pourtant, il le sait. Mais c'est trop grave. Il est terrifié.

J-j'ai cru qu'il allait me frapper... j'suis parti ...

Frapper ? Non. Christian avait toujours eu une manière de faire beaucoup plus fourbe. À coups de cachets, de comprimés qui endorment Ren et qui lui ont retiré une partie de sa jeunesse et sûrement affaibli le corps.

Parce que c'est un putain d'homophobe, lâche-t-il comme une bombe, postillonant d'un nouvel énervement transperçant à travers sa peur et son angoisse.

Son regard accroche à celui de Naya, fuit celui du père. Il aurait aimé faire un coming-out moins violent, et également pas s'afficher ainsi devant le paternel et toute sa famille.
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Mar 25 Juil - 16:47 (#)

Ren va pas bien. C’est tout ce qu’il y a à retenir dans cette histoire. Le pourquoi, le comment, tout ça, on verra plus tard. Un simple regard en direction de mon père me fait comprendre que, pour le moment, ce qu’il faut, c’est qu’il voit que des gens sont là pour lui, pour le protéger, veiller sur lui. Alors, je me concentre, pour essayer de lui réchauffer le corps et l’âme. C’est aussi à ça que peut servir mon pouvoir non ? Je finis par l’embrasser sur le sommet du crâne alors que Jeremiah revient et me lance la serviette. « Tiens, prend-ça. Et respire Ren. »

Mon père fait signe aux jumeaux et voilà qu’ils filent de là, alors que lui reste en retrait, adossé à l’embrasure de la porte, attentif, sans pour autant s’imposer à mon ami. « Allez, installe-toi. » Je souffle dans un murmure que j’espère rassurant, avant de froncer les sourcils quand il réussit à lâcher quelques mots. « Il a… voulu te frapper ? » Je reste interdite, sans savoir quoi lui répondre. C’est quelque chose qui m’échappe totalement. Faut dire qu’à la maison, jamais personne a même songé à lever la main sur nous. Nous engueuler, nous envoyer dans notre chambre ouais. Menacer de priver de télé et j’en passe, mais pas ça.

Alors ouais, forcément, je lève les yeux en direction de mon père, lui adressant un sourire reconnaissant. Je suis loin d’être la pire des enfants, je le sais bien, mais ptet que je devrais leur montrer un peu plus à quel point je suis heureuse de les avoir comme parents. Un soupir silencieux, alors que je reprends, dans un murmure. « Il t’a pas touché hein, rassure-moi. » Un temps, avant que Ren finisse par lâcher sa bombe. « Ah. » Bon, je peux pas trop jouer la surprise, mais il me faut quand même quelques secondes pour trouver mes mots et essayer de pas trop le secouer. « Ren, je sais pas ce qu’il a pu te dire, mais tu sais que c’est des conneries hein. Que t’as le droit d’aimer qui tu veux. Et que personne a rien à en redire. » Je pose ma main sur sa nuque, laissant passer un peu de ma chaleur pour essayer de l’apaiser.

Le silence s’installe quelques secondes, interrompu par Nicholas qui débarque, des fringues dans les bras et qui lance, d’un ton joyeux. « On est en train de te faire le meilleur sandwich du siècle Ren, tu vas kiffer. » Il lève le pouce et disparait aussi vite qu’il était venu, avant que mon père finisse par souffler, d’une voix tranquille. « On va te préparer la chambre d’amis. Et tu restes ici aussi longtemps que tu veux. Si besoin, je peux même appeler ton père et lui dire qu’il est hors de question que tu rentres là-bas. Qu’est-ce que tu en dis ? » Je le connais assez pour voir qu’il se retient surtout de sortir pour aller casser la gueule de son paternel. Heureusement, qu’il sait pas où il vit, sinon je me dis que ce serait déjà fait. J’ai une grimace, avant de reprendre, en direction de mon meilleur ami. « Tu serais tranquille ici Ren. Personne te prendra la tête. » A lui de décider évidemment, au pire, il peut rester là que quelques jours, le temps de souffler. « Bon, faudra que tu supportes mes frangins, mais je peux te donner quelques trucs pour survivre. » Sans compter que j’imagine déjà maman lui faire à manger pour 10 en se lamentant de sa maigreur. Bref, la routine dans cette maison quoi.
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Lun 7 Aoû - 14:13 (#)

Il attrape machinalement la serviette qu'on lui tend, son corps se balançant doucement d'avant en arrière. Son ventre lui fait mal. Les pensées fusent dans sa tête. Il a l'impression de tomber dans un gouffre sans fond. D'être dans le noir.

Son visage oscille de bas en haut. Christian, il le terrifie. Depuis toujours. Avec son grand sourire avenant, ses yeux clairs et ses cheveux blonds qu'il s'efforce de recolorer chaque mois pour cacher la grisaille qui commence à s'y installer. À lui dire 'prends ça, c'est pour ton bien' et à le regarder fixement jusqu'à ce qu'il avale cette foutue drogue. Cette pression qu'il a sur lui, ce pouvoir par ses mots. Il est bien difficile de dire non à Christian.

Il serait simple de l'envoyer au tribunal à cet instant. Peut-être même en prison. Mais … mentir ? Ça irait à l'encontre de Ren. Christian ne frappait pas. C'était plus simple d'agir avec des comprimés en tout genre.
Alors Ren secoue la tête quand Naya lui demande d'une voix étranglée s'il a levé la main sur lui. Doucement, son corps se réchauffe, et cela fait aussi du bien à son esprit embrumé.

Ses yeux se ferment. Son amie trouve des mots pour apaiser son mensonge. Pour le soulager. Il a un bref rire sans joie, essuie ses joues trempées de larmes. Si c'était que ça …
Il lui faut un moment pourtant avant de réussir à calmer sa crise de panique. Finalement, épuisé, son souffle finit par reprendre un rythme normal. Les Cahanns ont une aura apaisante. Quelque chose d'infiniment bienveillant qui lui donne juste envie de se lover dans un coin et de s'enfouir sous cet amour.

Ses mains restent posées sur ses genoux, cachées sous le sweat que Nicholas lui a prêté. Devant lui, un sandwich bien garni qu'il n'arrive pas à toucher.

Je veux pas vous attirer de problème … marmonne-t-il à l'égard du père, une expression de détresse posée sur ses traits. Et alors, une nouvelle inquiétude le submerge : et si Christian leur balançait tout ? Si les Cahanns apprennent ce qu'il a fait à sa belle-soeur ?

L'écran de son téléphone, posé sur la table, s'allume. Plusieurs appels manqués, des messages vocaux. Il le retourne d'une main tremblante, referme ensuite ses bras contre son buste dans une posture protectrice. Il aimerait parler. Dire la vérité. Parle. Parle. Bordel, pourquoi tu parles pas ?!

Il a un sourire sans joie aux mots de Naya. Difficile de sortir de sa propre tête. Il sait qu'il va falloir qu'il rentre rapidement, avant que sa famille ne le balance aux autorités et que le drame s'effrite. Mais … il est reconnaissant envers la famille de Naya.

Merci … souffle-t-il, la gorgée nouée. Je suis désolé.

Il lève les yeux vers son amie, puis vers le père et Nicholas qui est revenu. Il se sent misérable. Faible.
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When witches don't fight, we burn
Naya Cahann
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En un mot : Petit feu follet
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Facultés : ☽ Maitrise de la kinésie - capable de manipuler les flammes entre les paumes de ses mains, de modifier leur intensité // sensation d'étouffement, manque d'oxygène en cas de manipulation trop abusive.

☽ Lecture des auras - capable de reconnaitre Humains, outres et arcanistes. Perception des auras vampiriques et thérianthropes mais sans pouvoir réellement les reconnaître.

☽ Température corporelle au-dessus de la moyenne - en apprentissage pour canaliser cette chaleur et soigner les gens.
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Lun 14 Aoû - 10:51 (#)

Si l’inquiétude est toujours là, tapie dans le creux de mon estomac, je suis quand même soulagée que personne ait levé la main sur Ren. Mais je suis tout à fait consciente qu’il y a bien d’autres formes de violence et, si c’était pas le cas un simple regard de papa me le ferait comprendre sans que j’ai à poser la moindre question. C’est quelque chose qui me dépasse totalement. Qu’on puisse vouloir du mal à ses enfants, quoi qu’ils aient pu dire ou faire. Faut dire que bon, vu ma famille, je suis dans un cocon où je me sens tellement en sécurité que j’ai pas vraiment envie d’en sortir. Et je comprends tout juste que c’est loin d’être le cas de tout le monde, que j’ai vraiment de la chance au final.

Mais pour le moment, je me concentre sur mon ami. Soufflant quelques mots pour essayer de le réconforter, utilisant ma propre chaleur pour qu’il arrête de trembler. Je sais pas si c’est ça qui marche ou autre chose. Peu importe au fond. Il a l’air de se reprendre un peu et de plus avoir peur de son ombre. Je reste quand même calée tout près de lui, une main dans son dos alors que j’ai replié mes genoux contre moi. Papa prend la parole et secoue la tête à la réponse de Ren. « Tu ne nous poses aucun problème. Tu es ici chez toi. »

Et, quand mon ami s’excuse, j’ai un soupir, passant mes bras autour de lui pour le serrer contre moi. « Sois pas désolé. C’est à ça que ça sert d’avoir des amis non ? » Soufflé dans un murmure, alors que je laisse filer quelques secondes. Jusqu’à ce que papa me tapote doucement l’épaule. « Naya, tu nous laisses deux minutes ? » Un bref hochement de tête, alors que je file un instant, trépignant d’un pied sur l’autre alors que les secondes, puis les minute s’égrènent. Je sais pas ce qu’ils se disent et je poserai pas la question. Ca me regarde pas. Je sais juste que, quand papa me dit de revenir, il a un bref sourire à mon attention. « Ren a une clé de la maison. On va lui préparer la chambre au-dessus du garage, il pourra aller et venir à sa guise, quand il en a envie. Tu le laisses décider de s’il veut venir. Et quand. D’accord feu follet ? » Il pose son index sur mon nez et je louche dessus avant de soupirer. « Il peut rester cette nuit ? » Un haussement d’épaules en réponse. « A lui de décider aussi. » Et je me tourne vers Ren, guettant sa réaction.

Au final, je saurais pas du tout ce qui a pu se dire entre eux, même des mois plus tard. Je sais juste que Ren vient souvent à la maison, sans forcément me prévenir. Mais les parents sont d’accord avec ça et ça a l’air de lui faire du bien. C’est le plus important non ? Je rejoins souvent mon ami pour discuter de tout et de rien au milieu de la nuit, alors que je lui montre les étoiles après être grimpés sur le toit du garage. Ces moments sont vraiment cools. Précieux même. Comme si le lien que j’avais avec lui se renforçait un peu plus à chaque fois. Forcément, il finit par comprendre qu’on est une famille de mages. C’est pas compliqué, vu qu’à la maison, on se cache pas vraiment. Alors ouais, possible que, quand il me voit faire danser des flammes dans la cuisine, je me fige et je le regarde, piquant du nez, sans savoir quoi lui répondre. Je crois que papa l’avait prévenu. Ou ptet granny. Je sais pas trop. Mais on y est. « … t’en penses quoi ? » Soufflé d’un ton hésitant, alors qu’une des flammes fait des tourbillons autour de moi avant de disparaitre entre mes paumes.
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Jeu 24 Aoû - 17:57 (#)

Il jette un regard un peu inquiet à Naya qui s'échappe à la demande de son père, se recroqueville un peu. Il sait que cet homme est bon, il l'a assez côtoyé pour le savoir. Mais une part de lui est tout de même angoissée de se retrouver seul face à un homme d'à peu près le même âge que Christian.
D'abord, il y a un silence, où Ren devine le regard attentif du père de Naya posé sur lui.

Ren.

Obligé de relever les yeux vers lui, le garçon découvre un visage attentif, compatissant, pétri de bienveillance, chose qu'il n'a jamais vraiment vu dans sa propre famille. Ça lui donne l'impression que c'est feinté, même s'il sait que non.

Je sais ce que tu es, Ren.

Il marque un temps, s'attend sans doute à une réaction de la part du garçon qui garde les lèvres closes. Il sait ? Il sait quoi ? Est-ce qu'il tente de prêcher le faux pour savoir le vrai ?
La main de l'homme se pose sur le genou de Ren, sûrement pour garder son attention, peut-être aussi un peu pour appuyer ses paroles.

Je ne te jugerai pas. Personne ici te jugera. Et je ne te poserai pas de question si tu ne veux pas en parler. J'ai juste besoin que tu sache que tu es ici chez toi. Que tu es dans un endroit safe. Tout le monde ici t'acceptera tel que tu es, et nous pouvons t'aider. Et … si tu as besoin que je t'accompagne chez toi pour discuter avec tes parents, je viendrai.

Ren hoche la tête, renifle doucement. Il est reconnaissant, profondément reconnaissant. Et il sait qu'il devrait parler de ce qu'il vient de vivre, mais rien ne sort. Il est toujours terrifié de ce qu'il a fait et il n'a pas les mots pour l'expliquer. Il entend encore distinctement le craquement de l'os de sa belle-soeur. Les cris qui lui vrillent encore les oreilles. Le regard de Christian. La satisfaction qu'il a ressenti au moment fatidique.

Tu n'es pas obligé de parler maintenant, ni jamais. Mais si tu as besoin, à n'importe quel moment, je suis là pour t'écouter. D'accord ?

Pas d'autre choix que de hocher de nouveau le visage. Il accompagne ça d'un sourire pas vraiment convaincant, et Richard y répond avec un peu plus de spontanéité. Dans la foulée, Naya revient, et Ren se détend brièvement. Au moins … les mots du père de famille ont fait mouche : il sait qu'ici, tout ira bien.

Vous êtes pas obligé de faire tout ça … souffle-t-il encore, sans grande conviction.

Mais il acquiesce quand son amie le regarde. Il restera cette nuit, en espérant que sa famille n'appelle pas la police.

–––––––––––––

Et finalement … c'est peut-être un peu les Cahans, sa vraie famille. Et il est honoré qu'ils acceptent de se montrer, tout mages qu'ils sont, et que malgré ça il ne le juge pas de ne pas en faire de même. Qu'ils sachent vraiment ou non. Pour Ren, ça ne fait aucun doute que les parents et la grand-mère sont au courant. Pour Naya … il ne saurait dire. Est-ce qu'elle aurait tenté d'aborder le sujet si elle savait ?

N'empêche qu'il est quand même un peu sur le cul la première fois qu'elle exécute une démonstration de son art magique devant lui. Il perd totalement de son intérêt pour le livre qu'il tenait, et ses yeux s'agrandissent en voyant la flamme danser. C'est … juste super beau. Hyper impressionnant.

Wow.

Il reste planté là, à l'entrée de la cuisine, sans trop savoir comment réagir.

C'est donc pour ça, j'imagine, ton surnom … Feu Follet.

Un bref rire lui échappe. Vraiment, il a été stupide de jamais faire le rapprochement.

C'est génial, ajoute-t-il en approchant, les yeux pétillants d'admiration. Tu sais faire quoi d'autre ? Tu ... pourrais me montrer ? Tu vas pas foutre le feu à la maison, pas vrai ?
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Dim 3 Sep - 14:54 (#)

Plus tard, dans quelque mois, quelques années même, je finirais par comprendre à quel point j’ai de la chance. A quel point j’ai été bien entourée, depuis toujours. Et surtout, à quel point je me suis laissée porter par tout ça. J’aurais pu, j’aurais dû, mieux appréhender ma magie, ne pas juste la voir comme faisant partie de moi. Parce que c’est pas aussi simple, aussi évident pour tout le monde.

Mais, dans l’immédiat, alors que j’entrevois à peine ma vie de jeune adulte, j’essaie juste de bien faire pour mes parents. Pour Granny aussi. Sans me dire que ce que je fais pourrais être impressionnant, pour qui que ce soit. Je réalise à peine cette sensation de plénitude, d’accomplissement, quand je vois que je commence enfin à maitriser mon don. Et je me sens vraiment vivante dans des moments pareils. J’en aurais presque oublié tous les gens qui m’entourent et, quand je me rends compte que Ren a assisté à tout ça, je sais pas trop où me mettre pendant une seconde. Sauf que je vois le sourire encourageant de Granny, alors que le rouge me monte aux joues à son wow.

« Ouais… c’est pour ça le feu follet. Enfin, papa te dirait que c’est aussi parce que je m’agite de partout et pour ma tignasse rousse aussi… je te laisse choisir la version que tu préfères. » Le rire de Ren résonne dans ma tête et je sens mes épaules se détendre d’un coup, alors qu’il se rapproche. « Je… j’suis encore en apprentissage hein. » J’entends Granny qui toussote avant de quitter la pièce avant d’attraper la main de mon ami pour poser ma paume dessus. Et il peut sentir une chaleur se diffuser le long de ses doigts, alors que je ferme les yeux, que j’inspire lentement. « Bon, pour le moment, ça fait juste chauffage d’appoint mais, à terme, si je me débrouille bien, je pourrais canaliser cette chaleur pour essayer de soigner certains maux. » Rien de bien extraordinaire, mais j’aime l’idée que ce soit pas juste un pouvoir destructeur.

J’ai quand même un gloussement au reste. « Alooors… comment dire… la première fois que mes pouvoirs se sont déclenchés, c’est quand j’ai cramé les rideaux de la cuisine. » Rideaux que je désigne d’un mouvement du menton avant de reprendre, comme si de rien était. « Tu veux boire un truc ? J’ai fait de la citronnade. Bon, faudra que tu te serves toi si tu veux pas que ce soit trop chaud du coup. » Une vague grimace d’excuses et j’ajoute, un brin songeuse. « J’peux manipuler les flammes comme je veux du coup. Attiser un feu, l’éteindre. Faire des trucs marrants avec. J’peux pas le créer pour le moment. J’espère que ça viendra, mais ça me demande une énergie de dingues. » J’me rends pas compte que je parle un peu trop et surtout de la chaleur que je dois dégager là, de suite. Mais j’finis par toussoter, piquant du nez. « … tu le dis si je suis soulante hein ! J’veux dire c’est pas… enfin j’suis pas juste une pyromane qui fout le feu aux casiers des gens qui me saoulent. » Bon, je pense que ça, il le savait déjà, mais c’était quand même pas mal de le préciser. Je crois. « J’espère que j’arriverais à me rendre utile avec ce don. » C’est le plus important non ? Ce qu’on veut faire de la magie, pas la magie elle-même.
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