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I Don't wanna be me • Odelia

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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
Sanford R. De Castro
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I Don't wanna be me • Odelia Nr5dvHH I Don't wanna be me • Odelia 9xLOmHS I Don't wanna be me • Odelia MoijvaE

"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

I Don't wanna be me • Odelia Sj6WT9l I Don't wanna be me • Odelia RZKLtfi I Don't wanna be me • Odelia IoOjLOZ

"Ay amor me duele tanto."

Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
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"Could I ever call this place home?"

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Célébrité : Jon Kortajarena.
Double compte : Eoghan Underwood, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
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Crédits : Ooolympia (Ava') ; Amiante (Signa')
Ven 17 Mar - 3:51 (#)


Could it be worse quite doubtful
Octobre 2021.

Le garou ôta son casque, libérant sa tignasse et retrouvant l’atmosphère lourde de ce début d’automne, toujours ardent et humide, en Louisiane. Une fois de plus, il ne pouvait que regretter la sécheresse agréable de l’Arizona. Il mit pied à terre de la Ducati noire, prête à chauffer sur le parking quasiment dépourvu d’ombre où s’abriter. Impossible de s’y méprendre : c’était le bon endroit. La façade correspondait à ce qui s’était affiché sur la publicité, et il se demanda comment l’édifice avait établi une sécurité suffisante. Même en plein jour, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil aux environs déserts. En plein milieu de l’après-midi, personne d’autre que lui ne figurait sous le cagnard. Il ignorait à quoi il s’attendait. À un tireur embusqué ? À une bombe prête à faire exploser le bâtiment ? À une manifestation en approche pour dénoncer les aides en faveur des CESS ? Car si ce genre de rassemblement prenait corps régulièrement devant des cliniques pratiquant un avortement encadré, il n’osait imaginer ce qu’il pouvait en être de l’Arch, probablement habituée à ce genre de frasques et de protestations publiques. Malgré son apparente solitude, il éprouvait un vif malaise, ne cessant de demeurer aux aguets, pareil à une bête traquée. Ce qu’il était, au bout du compte. Sous sa forme humanoïde comme animale, il avait rarement cessé de se sentir chassé, obligé de surveiller ses arrières en permanence. Il finit par se résoudre à fourrer le casque dans le compartiment prévu à cet effet, sous son siège. Ses mains étaient déjà moites. Il était toujours temps de faire demi-tour. D’oublier cette idée saugrenue, qui ne représenterait qu’une énième déception. Toutefois, au fond de lui, il savait qu’il avait pris la bonne décision. Il ne pouvait plus rester dans cet état. Il ne pouvait plus se permettre de repousser le problème au fond de sa tête en priant pour le voir disparaître tout seul. Ses prières comme ses visites régulières à l’église n’y changeraient rien. Il devait se tourner vers d’autres adjuvants, et la porte qui se présentait à quelques mètres de là lui paraissait représenter son dernier soutien possible. Sa solitude devenait lourde à porter. Trouver un interlocuteur à qui s’adresser, trouver une réponse à ses questions, devenait nécessaire… Il ne s'agissait de rien de moins que d'affronter son identité, les yeux dans les yeux.

Après une hésitation qui lui parut durer une éternité, il s’approcha de l’entrée, espérant presque secrètement trouver un écriteau annonçant la fermeture de l’établissement. Raté. Il n’eut aucun mal à pousser le battant, et à effectuer quelques pas sur le linoléum légèrement gondolé. Un couloir s’étendait, plusieurs issues et salles de réunion jalonnant les murs conférant une impression d’espace à l’ensemble. Il déambulait lentement, tendant l’oreille. Au moins deux ou trois personnes se faisaient entendre dans le lointain. Il ne prit même pas garde aux écriteaux et autres panneaux directionnels, se contentant de se laisser guider par son instinct. Ses mains enfouies dans les poches arrière d’un jean au bleu profond, son rythme cardiaque s’emballait au fur et à mesure qu’il ralentissait, pour finir par s’arrêter totalement. Derrière un panneau entrebâillé, il discerna la silhouette d’une jeune femme. Son attitude dégageait une certaine sérénité, ou tout du moins l’impression qu’elle était familière de ces locaux. Sans doute était-elle membre de l’Arch. Comme bénévole, comme victime, comme membre de la direction – il ignorait comment l’organisation régentait sa hiérarchie. Loin de Phoenix Street, loin de son aura habituelle de proxénète habitué à donner des ordres et à s’en faire obéir, Sanford eut l’impression d’être revenu à l’époque où il ne portait encore que le nom de sa mère, où Ciudad Juarez et sa violence composaient son quotidien, et où son secret honteux lui était encore plus difficile à endurer.

Son angoisse monta d’un cran, lorsqu’il crut avoir croisé du regard celui de l’inconnue. Non. Il ne pouvait pas. Venir ici était une erreur. Dans un élan de panique et de honte à peine contrôlé, il pivota et fit demi-tour, se retenant de courir pour ne pas attirer davantage l’attention. Il jurait en silence, les talons de ses JFW résonnant trop fort à son goût contre la surface lustrée. D’un mouvement d’épaules, il rouvrit la porte par laquelle il avait pénétré à l’intérieur du bâtiment, dans un claquement sonore désagréable pour ses oreilles sensibles. Imbécile. Abruti. Il s’était toujours parfaitement débrouillé jusqu’à maintenant. Il avait réussi à faire sans, ou plutôt, avec. Ce n’étaient pas ces assistantes sociales spécial monstruosités à son image qui allaient lui rendre la tâche plus aisée. Dans un mouvement d’humeur et en colère contre lui-même, il se serait senti prêt à fracasser d’un coup de poing rageur la partie vitrée. À la place, il chercha ses clefs dans un geste malhabile, puis extirpa son téléphone de l’autre main, le sentant vibrer. Voilà. Ça, c’était du concret. L’essentiel. On avait besoin de lui, par ailleurs. Il pouvait agir, pour ces problèmes-là. Le reste, ce n’était que du vent. Que de la pub pour une ONG probablement soutenue par des subventions obscures. Il en avait trop bavé pour se faire encore des illusions.
On ne l’y reprendrait plus.

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Only God Forgives

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When witches don't fight, we burn
Odelia di Stasio
Odelia di Stasio
When witches don't fight, we burn
AB UNO DICE OMNES

En un mot : some ghost
Qui es-tu ? : Φ sorcière rouge de 29 ans, constamment en recherche de sensations fortes.
Φ offre son énergie à l'Arch, association ayant pour but d'accompagner les CESS dans leur intégration dans la ville. La fondatrice et chamane Yelena Tehrt, est son mentor.
Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
Φ professeure de danse classique, anciennement en tournée avec une compagnie de ballet.
Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
Facultés : MANIPULATION DES ENERGIES VITALES
Φ Manipulation des émotions. Injection, détection, effacement, remplacement des émotions. maîtrisé
Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
Φ Manipulation des auras. Modification, dissimulation de parties d'auras. très peu maîtrisé
______________

Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
Φ Capable de sentir les esprits mais mal à l'aise avec tout ce qui y a trait.
Thème : We Are Gods - Audiomachine
I Don't wanna be me • Odelia Pose-dramatic
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Hekat
Célébrité : Kaya Scodelario
Messages : 262
Date d'inscription : 19/03/2022
Crédits : Hekat
Dim 19 Mar - 18:31 (#)


I DON'T WANNA BE ME

The Haven, Usines, quartiers de l'Arch
15 octobre 2021



La rentrée avait amené son lot de changements pour l’Arch : ils ne cessaient de prendre de l’ampleur, Yelena se faisait de moins en moins présente puisque de plus en plus propulsée sur la scène politique, et cette dernière qui s’était doucement apaisée après qu’Odelia ait rejoint les rangs de l’association connaissait de nombreux sursauts qui ravivait la défiance du peuple envers les CESS. Le climat d’insécurité qui menaçait s’était pourtant accompagné de bonnes surprises : de nouvelles têtes avaient rejoint la communauté avec le désir d’aider, renforçant les rangs souvent moindres dans le passé des accompagnants. Cela amenait pourtant de nouvelles contraintes organisationnelles : ils se devaient d’être plus rigoureux, d’avoir une communication impeccable, de crainte de ne pas avoir le temps nécessaire à la récolte de ces fruits mûrs et de les voir immanquablement se flétrir puis pourrir. Pete, Serena et Odelia avaient donc convenu d’une réunion hebdomadaire les vendredis, afin d’entamer les week-ends – qui étaient toujours les périodes les plus actives, ils ne faisaient pas défaut à la règle – l’esprit au clair. Ils s’étaient retirés dans une petite salle annexe. Ses deux camarades étaient tranquillement posés sur la table centrale tandis qu’elle était demeurée adossée – ou plutôt afessée – à la console soutenant la machine à café.
« La pleine lune aura lieu le 20, à confirmer avec Gina mais jusque-là j’n’ai que deux nouveaux garous à chapeauter pour le moment, et trois anciens qui ont signalé leur présence. Isaac, Donavan et Brennen peuvent couvrir l’événement avec moi, et au vu d'la situation actuelle, je pense qu’on va devoir faire ça dans l’Bayou.
- Les gars connaissent ?
- Isaac le connaît mieux qu’moi encore. Il gardera Brennen avec lui. Donavan y est déjà venu quelques fois. Si on peut s’débrouiller par là, ça réduirait sûrement nos chances de conflits.
- Ce s'rait pas une mauvaise chose…
- D’autant qu’on peut pas vraiment se permettre beaucoup de dépenses en ce moment.
- Adjugé alors. »
Pete se chargeait toujours de la supervision de ces événements. Il réglait également de façon plus générale les questions de sécurité, et beaucoup de leurs contacts parmi les non-CESS. Il vivait ici depuis toujours, faisait partie des murs de l’Arch, et sa présence était selon elle une bénédiction dont ils n’auraient su se passer. Étant souvent amenés à travailler de concert, elle appréciait cette relation de confiance qui s’était instaurée entre eux. Serena, quant à elle, gérait l’administratif, les comptes, la communication et les affaires internes. Elle venait de lancer une nouvelle campagne pour faire connaître les actions de l’Arch qui donnait déjà des résultats. C’était une outre qui était arrivée en 2018 à la fin de ses études, et les deux jeunes femmes avaient peu échangé depuis, mais l’italienne ne doutait pas un instant qu’elle agissait avec les meilleures intentions. Odelia quant à elle s’occupait toujours des relations avec les autres factions, de leur mise en relation avec les individus le réclamant, supervisait la plupart des événements sociaux, et apportait son aide à Pete lorsque la sonnette d’alarme était tirée et qu’elle pouvait se montrer utile. Gina, une sorcière noire, venait de reprendre l’accueil des nouveaux membres, que la rouge avait dû abandonner faute de temps. Cette nouvelle dynamique la frustrait encore quelque peu, même si elle rencontrait toujours la plupart plus tard, quand il était temps pour eux d’échanger sur leurs objectifs.
« - On passe aux orientations des nouveaux ?
- Faut qu’on parle de la soirée d’Halloween, aussi, j’ai quelques idées que j’aimerai bien que tu valides, Odelia. » La fameuse. Celle que chacun appréhendait, la plaie mal cicatrisée de celui de 2019 suintant encore, ce qui était exactement la raison pour laquelle ils ne pouvaient se permettre de l’ignorer. « Oui, bien... » Son ouïe réquisitionna sa vue, et son regard glissa vers l’entrebâillement de la porte laissant deviner une présence un peu plus loin derrière celle-ci. « Y avait pas Gina à l’accueil ? »

Elle chopa son paquet de cigarettes à quelques centimètres, leur fit signe qu’elle revenait et s’extirpa de la pièce alors que les bruits de pas semblaient prendre la direction inverse. Elle vit la silhouette passer la porte et, sans vraiment réfléchir, s’élança à sa suite. Au moment de tirer la porte, elle eût un regard en arrière vers le salon vide. Gina n’était définitivement pas là. Une part d’elle lui en voulut instantanément, bien que l’autre sut que c’était puéril et sûrement malvenu. « Salut. » lâcha-t-elle alors que la fournaise s’abattait sur la chair laissée pour compte par le short en jean et le débardeur, simples, qui la revêtaient, avant même que la porte ne se soit refermée derrière elle, sans qu’elle n’ait eu ne serait-ce que le temps de placer la silhouette inconnue dans l’espace. « Désolée on… Y aurait dû y avoir quelqu’un pour t’accueillir. Elle a dû prendre une pause, j’imagine. Ce sont des heures plutôt creuses. Tu cherchais quelqu’un ? » demanda-t-elle innocemment, sans évoquer la hâte avec laquelle il était sorti, alors qu’elle découvrait les traits de l’intrus ou du craintif – elle n’avait pas encore statué. Ce n’était pas vraiment le genre de profils que l’on voyait beaucoup dans le coin : propre sur lui, élégant, le genre de gars qui paraissait avoir sa vie bien en mains, et sa paranoïa crépita un court instant, le temps qu’elle fasse appel à bien plus que ses yeux seuls qui, elle ne l’ignorait pas, portaient souvent des préjugés qu’il valait mieux ignorer : elle s’empressa de décortiquer ce qu’elle pouvait de son aura, dans la hâte et la crainte de le voir s’évaporer. La danseuse caressa rapidement la violence et la douleur entre les sabots, l’angoisse et la honte aux extrémités de la crinière, le tout sur un fond qu’une lecture si rapide résumait à une forme de domination despotique. La jeune femme baissa avec regret les yeux vers le paquet de cigarettes, de crainte qu’ils ne se fassent sur lui trop insistants. Elle en extirpa l’un des cylindres de papier qu’elle alluma dans l’instant. « Moi c’est Odelia. Mais… Te sens pas obligé d’me dire ton nom. C’est comme tu veux. » Incapable de dire s’il l’accepterait, elle lui tendit le paquet empoisonné avant que ses iris ne glissent sur son casque, puis vers le véhicule inconnu. Classe. Elle avait toujours adoré les motos, qu’elle n’avait jamais fréquenté qu’en tant que passagère pourtant, incapable de faire suffisamment confiance à la force qu’elle pourrait déployer pour maîtriser l’un de ces engins. « Beau bébé. » La rapidité du moment lui poussait à lâcher tout ce qui lui passait par la tête, espérant que ce soit suffisant pour réparer la négligence dont il était la première victime.
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Sanford R. De Castro
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❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Lun 20 Mar - 7:17 (#)


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Il voyait flou. Il crut un instant qu’il s’agissait de gouttes de sueur, venues gêner sa vision, brûler le coin de ses muqueuses. Il n’en était rien. Bousillé par une agitation qui ne lui était pas familière, la façon dont il passait d’un pied sur l’autre, nerveusement comme pour chercher à établir son équilibre avec plus de confort, était symptomatique de ce double avec lequel il avait toujours vécu. Cette cohabitation forcée, il n’avait jamais cherché à l’analyser, à y réfléchir profondément. À embrasser tous les détails, tout ce qu’elle induisait en profondeur. Chaque fois qu’il avait été ramené d’une manière ou d’une autre à sa nature, c’était pour mieux la survoler, ne se plier qu’aux étapes obligatoires de cette mutation à laquelle il ne pouvait échapper, chaque mois. Entouré d’humains, seul avec ce secret que son oncle avait emporté dans la tombe, il lui devenait plus facile d’oublier, parfois, qui il était réellement. Il s’abîmait dans une foi religieuse, catholique, qui, si elle n’avait jamais répondu instamment à ses prières, lui avait plus d’une fois permis d’éviter de sombrer. Il ne cessait d’onduler le long d’une ligne droite, et ce pour toutes les facettes de son existence. Il avait du mal, ainsi, à accepter que la fatigue puisse finir par le terrasser. Son mode de vie épuisant, il ne pouvait l’assurer que grâce à son extraordinaire résistance mentale et physique. Des décennies entières passées à lutter contre tout ce qui pouvait, un jour ou l’autre, accabler un être humain normal, et le voilà comme prêt à céder face à une fêlure ridicule ; intolérable pour lui.

En attendant, il voyait toujours flou, et ne parvenait pas à répondre aussi rapidement qu’il l’aurait voulu aux quelques messages qui s’étaient accumulés, le temps de son trajet. Il n’en aurait pas l’occasion. La porte qu’il avait claquée se rouvrit rapidement. Il se retourna, et remarqua la jeune femme dont il avait croisé le regard. Il réprima un juron et enfouit aussitôt son smartphone dans la poche de son jean, tirant sur les pans de son t-shirt immaculé, le désignant en une cible parfaite, sur cette zone dénuée de reliefs. Il la considéra rapidement des pieds à la tête. Elle n’avait rien à voir avec les femmes auprès desquelles il vivait, depuis son entrée dans le cartel. Elle était simple. Plutôt jolie. Son timbre de voix était calme. Il sentit aussitôt qu’elle avait dû avoir de quoi s’exercer, côté diplomatie, psychologie et autres techniques pour amadouer les récalcitrants. Gêné de s’être fait prendre en pleine démonstration de lâcheté, ses prunelles se firent évasives, profitant des rayons ardents pour plisser les paupières et diminuer la potentielle lecture de ses sentiments. De son malaise. Il ne pouvait savoir qu’au même instant, la dénommée Odelia savait déjà parfaitement à qui elle avait à faire.

« Beau bébé. »

Il mit quelques secondes à réaliser de quoi elle parlait, avant d’effectuer un vague mouvement de tête pour désigner sa moto derrière lui, répondant sobrement. « Merci. » Sa sénestre vint s’accrocher à sa nuque. Il se sentait con, baissa la tête pour fixer ses pompes un moment, se demandant comment il lui serait capable de s’enfuir, maintenant qu’un premier contact s’était établi. Il finit par laisser tomber : « Non, c’est moi. Désolé. J’ai rien à faire là. Je ne sais même pas pourquoi je suis venu, à vrai dire. » Évidemment qu’il avait compté sur les fameuses heures creuses. Il n’avait aucune envie de se retrouver parmi une longue liste de dégénérés dans son genre, à faire la queue pour… il ne savait trop quoi. C’était comme aller réclamer de la nourriture à l’aide sociale, des bons alimentaires et tout autre procédé-sparadrap pour espérer terminer le mois sans trop de casse.

« Moi, c'est San. » Il soupira. Elle était trop gentille pour qu’il se comporte de bout en bout comme un idiot impoli. Il pouvait au moins lui abandonner un sobriquet en guise d’identité. « Je cherchais personne, non. C’est la première fois que je viens ici. J’ai… Je suis tombé sur une sorte de… pub ? » Il grimaça d’une moue incertaine à son intention, ignorant s’il s’agissait du terme adéquat. « Ça parlait de… d’un groupe qui aide les gens qui ont des problèmes, alors je venais juste comme ça… me renseigner. » Le soleil continuait de taper sur ce foutu parking. Le calme aux alentours était rassurant. Mais aussi potentiellement trompeur. Il ne put s’empêcher de le lui faire remarquer : « Vous avez pas peur ? Dans une zone industrielle, comme ça… Niveau sécurité, c’est… c’est un peu exposé, non ? »

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Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
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Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
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Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
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The Haven, Usines, quartiers de l'Arch
15 octobre 2021



Elle se laissa gagner par un délectable soulagement alors que la langue du fugitif se mouvait : les épaules, la nuque, les neurones, le bras enfin. Lia ramena vers elle le paquet ignoré – volontairement ou non, elle n’en saurait pas plus -, et souleva le pan arrière droit du débardeur large pour le glisser dans la poche postérieure du jean tout aussi évasé – éviter tout contact avec sa peau par ces temps de chaleur qui n’en finissaient pas, pour son plus grand bonheur cependant, était souhaité. Serena avait visé juste une fois de plus, délogeant les effrayés de leur confortable foyer, attisant leur curiosité, ravivant un espoir depuis trop longtemps enterré. Assurément, elle était talentueuse en cela. Elle l’écouta attentivement – son visage composé par la bienveillance ne laissant rien filtrer d’autre alors qu’elle tirait sur la cigarette, encombrait plus lourdement l’atmosphère. Maintenant que le dialogue était ouvert, elle pouvait se permettre d’approfondir sa lecture, de laisser son regard traîner plus longuement sur lui. Alors qu’il se présentait, elle se glissait entre le vice et l’honneur, la fatigue et le courage, le contrôle et la soumission. Un tableau comme on en faisait peu - tout en nuances et en contradictions, un fond bien sombre sur lequel se détachait des couleurs aux notes d’une douceur inattendue. Des couleurs plus vives aussi, plus agressives. San n’avait rien de Monsieur Tout-le-Monde. La Bête, elle, semblait être ancienne, bien ancrée. Elle pardonna à Gina, la remercia même de son absence, alors. Qu’est-ce qui pouvait bien amener cet homme jusqu’à leur porte ? La curiosité s’était éveillée, son insatiable faim grondait, la méfiance quant à elle s'était tue, et la rouge s’offrait tout à cet étrange envoyé du Destin. La réunion reprendrait bien plus tard, probablement lorsqu’il aurait fui, ou lorsqu’il en aurait eu assez. Ils comprendraient.

Les inquiétudes de l’arrivant commencèrent à prendre forme, énoncées à voix haute. La sorcière fit couler son regard sur les alentours, sur le néant qui peuplait la majorité de l’espace, sur les arêtes des quelques bâtiments qui le perturbaient. Elle haussa les épaules. Si l’Histoire leur avait appris quelque chose, c’était qu’ils n’étaient vraiment en sécurité nulle part. Pour renforcer cet argumentaire, il aurait été difficile de trouver plus approprié : les fonds de l’association n’étaient pas infinis, loin de là, et il en fallait, du pognon, que ce soit pour s’assurer une place au milieu du désert à découvert de la zone industrielle ou assurer le bon déroulement des activités auxquelles ils s’adonnaient. Les investisseurs désintéressés ne pullulaient pas, et l’Arch, de par sa position neutre qu’elle tenait à conserver, n’était bien souvent pas apte à abdiquer aux lignes de bas de page présentes sur les contrats savamment rédigés ;  leur financement se faisait au travers des adhésions – si raisonnable que c’en était indécent, et pas même obligatoire en raison du respect de l’anonymat souhaité ici-bas –, de quelques subventions, mais essentiellement, des événements organisés pour la plupart dans les locaux, qui n’auraient pu être organisés dans les quartiers plus sécurisés. « On a quelques cordes à notre arc, tu sais. Le voisinage » - son absence - « a ses bons côtés. Et puis je pense que la plupart des gens qui viennent par ici, c’est parce qu’ils n’ont plus envie d’être esclaves de la peur. Tu préfères rentrer, peut-être ? » On ne savait jamais, avec les thérianthropes. Il y avait ceux qui craignaient le regard d’autrui, et ceux qui préféraient rester hors des murs - qu’importe que le paysage soit loin d’être des plus naturels. Par un temps pareil pourtant, il y avait plus d’une raison qui pouvait vous pousser vers un intérieur plus frais – si l’enceinte de l’Arch n’était pas climatisé, on usait de multiples subterfuges afin de repousser les vagues d’air brûlant qui emprisonnaient la Louisiane actuellement. « Enchantée San. » ponctua-t-elle, en décalé, accompagnant son accueil d’un léger hochement de tête. « Je peux sûrement te fournir quelques informations. Je peux même te faire visiter, si tu l’souhaites. » Son corps pivota à demi vers la porte derrière elle, lui évoquant qu’elle le suivrait sans protestation aucune si tel était son souhait.
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Sanford R. De Castro
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❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
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Sam 22 Avr - 17:05 (#)


Could it be worse quite doubtful
Il s’en voulait de s’être laissé prendre. Il aurait dû déguerpir aussitôt les portes franchies. En restant là, en s’attardant plus que nécessaire, il avait donné à cette jeune femme l’occasion de le harponner, d’établir un contact. Un dialogue. Une méthode qui avait déjà fait ses preuves. Il n’avait absolument pas conscience de la lecture qu’elle effectuait sur lui ; et encore moins, de sa justesse, qui l’aurait laissé abasourdi. À la place, il se contenta de la fixer, encore et encore, avec ce calme irascible, cette attitude détachée que lui conférait sa taille et, en certaines circonstances, son statut. Perdre ce contrôle de lui-même, donner des signes de nervosité trop prononcés, aurait été comme remettre directement les clés de sa vulnérabilité entre les paumes de l’inconnue. Il répondit à la politesse par un bref hochement de tête. Il attendait la faille. Le moment qui lui permettrait de prendre congé d’elle sans se montrer trop cavalier. Il pouvait essayer de gagner du temps. Elle l’invitait déjà à rejoindre l’intérieur : un piège de plus. Une fois entre les murs, et les portes closes derrière lui, il serait déjà plus difficile de s’en aller pour de bon. Il était sorti de sa zone de confort et devait à présent en assumer les conséquences. L’exercice s’avérait être plus périlleux qu’il ne l’avait prévu.

« À quoi ça sert, en fait, concrètement ? Tout ce que vous faites. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. »

La chaleur était suffocante, mais il avait connu pire. L’humidité était rude à soutenir, mais ce n’était pas ce qui le pousserait à la suivre sans sourciller. Il avait besoin d’un argument massue. D’un mot, d’une phrase, de quelque chose dans la façon d’être ou de parler d’Odelia qui aurait pu finir de le convaincre qu’il s’était engagé sur une bonne voie. « Toi, par exemple ? Je t’ai dérangé, pendant ta réunion, visiblement… » Il se dit qu’il aurait peut-être bien dû accepter cette clope offerte, tout compte fait. « Je suis désolé. Mais oui, si tu peux me donner plus d’informations… Je ne dis pas non. » Il croisa les bras, et s’appuya sur la selle de sa bécane, prudemment. Il la toisa sans méfiance particulière, mais sans se montrer plus affable que nécessaire. « Admettons que je te suive. J’entre dans votre… Quartier général, on va dire. Qu’est-ce qu’il y a à visiter, très exactement ? Des réunions de groupe ? Le genre avec dix personnes et un animateur dans le centre ? On doit mettre notre prénom sur un badge accroché au t-shirt, et le nouveau venu doit se présenter aux autres et expliquer pourquoi il se trouve là ? » Non, il n’avait jamais participé à des mascarades dans le genre. Son expérience en la matière se limitait aux œuvres de fiction qui les mettaient en scène. Elles lui avaient donné tout, sauf l’envie d’un jour, tomber dans un cinéma pareil. Il en aurait eu, pourtant, des choses à raconter.

« C’est juste du soutien moral ? Comme au final on peut en trouver dans n’importe quelle paroisse ? » Dis-moi quelque chose que je ne connais pas déjà. Dis-moi quelque chose que je ne peux pas déjà trouver chaque dimanche matin dans mon église. Il soupira et passa la main dans ses mèches folles. Il n’avait pas envie de la tourmenter, ni de se montrer particulièrement désagréable. Il s’apercevait que son attitude défiante pouvait, à terme, passer pour de la provocation. Il se répéta que la dénommée Odelia lui paraissait trop gentille pour qu’il s’acharne à ne faire aucune effort. « Désolé. J’ai pas envie de passer pour le connard pessimiste de service. C’est juste que… » Sa langue buta contre l’arête lisse et douce d’une canine, quelques instants. « On entend tellement de choses, depuis quelques années. À force, ça devient difficile de savoir qui dit vrai, qui a des choses concrètes à offrir ou qui ne propose rien d’autre qu’une simple arnaque. Pourquoi avec vous, ce serait différent ? »

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Odelia di Stasio
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En un mot : some ghost
Qui es-tu ? : Φ sorcière rouge de 29 ans, constamment en recherche de sensations fortes.
Φ offre son énergie à l'Arch, association ayant pour but d'accompagner les CESS dans leur intégration dans la ville. La fondatrice et chamane Yelena Tehrt, est son mentor.
Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
Φ professeure de danse classique, anciennement en tournée avec une compagnie de ballet.
Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
Facultés : MANIPULATION DES ENERGIES VITALES
Φ Manipulation des émotions. Injection, détection, effacement, remplacement des émotions. maîtrisé
Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
Φ Manipulation des auras. Modification, dissimulation de parties d'auras. très peu maîtrisé
______________

Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
Φ Capable de sentir les esprits mais mal à l'aise avec tout ce qui y a trait.
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Ven 28 Avr - 21:50 (#)


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15 octobre 2021



L'essence de l'étalon se recroquevillait, fuyait, se barricadait. Le bleu de ses yeux tenta de se frayer un chemin entre ses bras obstinément croisés : le surnommé ‘San’ n’était pas vraiment prêt à être convaincu, restait réticent à l’idée d’explorer de nouveaux points de vue. Un morceau coriace. Elle fit un pas en arrière instinctivement, craignant de l’étouffer, qu’il ne se sente acculé. L’objectif n’était certainement pas de lui forcer la main : ce ne serait qu’une victoire partielle alors, durant laquelle il se plierait à ses requêtes pour mieux s’évaporer plus tard. « Je crois que j’ai saisi l’idée. Je comprends. » acquiesça-t-elle quand il eût terminé d’énoncer les objets multiples qui nourrissaient sa méfiance. Les yeux rencontrèrent le coin gauche de leur orbite pour quelques milli secondes, la langue roula entre les dents, avant que les sourcils ne se haussent, mystère marquant l’aventure dans laquelle ils se plongeaient : celle de résumer l’Arch à un nouveau venu qui était de toute évidence peu convaincu. Certains ressentaient le besoin de comprendre, de partager leur nature dès le départ ; d’autres se terraient, emplis de crainte. On retrouvait souvent leur identité animale dans leurs réactions, selon leur ancienneté, et c’était sûrement la raison qui faisait que certaines espèces leur étaient mieux connues que d’autres. Guidée par cette inspiration, elle chercha à se souvenir de la meilleure manière d’aborder un cheval – hélas, le poney club vingt ans plus tôt n’avait pas marqué suffisamment sa mémoire. Comme la plupart des gens, les chevaux la fascinaient, mais comme la plupart des gens aussi, tout spécialement des  citadins européens, classe dont elle faisait originellement partie, elle n’avait pas forcément tant eu l’occasion de les côtoyer.

« L’Arch est née pendant les manifestations qui ont suivi la Révélation. C’était simplement un collectif qui mettait en relation les CESS souhaitant manifester, pour qu’ils le fassent dans des conditions un peu plus sécuritaires : à plusieurs, là où les uns peuvent prendre soin des autres et limiter les dérives. Petit à petit, en discutant avec tous ces gens, on s’est rendu compte que certains manquaient vachement de connaissances sur leur propre nature, c’était le problème du secret : certains CESS étaient isolés, n’avaient aucune idée de qui ils étaient ou de comment retrouver les leurs. C’était mon cas, par exemple, dans une certaine mesure. Cette mésinformation pouvait mener à un manque de maîtrise de soi, des incidents qu’on nous reprocherait plus tard. Je ne dis pas bien sûr que tout ce qui est reproché à des CESS est lié, mais une bonne partie… je crois. » La tête pensive roula sur le côté et la langue claqua. Quelques voitures passaient de temps à autre sur la route derrière lui, attirant son regard un vague instant. Il y avait quelque chose de nostalgique dans cette scène paisible, pratiquement figée, alors qu’elle évoquait les poussiéreux souvenirs de ses premiers pas à Shreveport. « C’est pas vraiment du soutien moral. Enfin, ça peut être ce que tu veux. Chacun a des attentes différentes, généralement. C’est toi qui les énonce, et nous, on voit quelles réponses on peut t’apporter, comment on peut t’les apporter. Certains savent ce qu’ils sont mais viennent d’emménager et cherchent à rejoindre un clan, d’autres souhaitent rester connectés malgré leur désir d’indépendance, d’autres n’ont aucune idée des spécificités de leur nature... Nous on peut les accompagner dans cette découverte, leur expliquer c’qu’on sait, les diriger vers des personnes ayant des réponses plus précises que les nôtres si on manque de matière sur le sujet. Certains ne souhaitent pas traverser leur transformation tous seuls, ou viennent d’être mordus… Franchement les possibilités sont presque infinies. » conclut-elle dans un souffle légèrement frustré, elle-même peu convaincue par cette interminable énumération. Il était vrai que les scénarios étaient multiples et propres à chacun. Odelia pouvait lire pas mal de choses sur cet inconnu, mais pas ses pensées : elle n’avait aucune idée de ce qu’il venait faire ici. Éventuellement, il devrait prendre une décision par lui-même. L’expatriée haussa les épaules. « Généralement les gens prennent ce qu’ils ont à prendre et puis, quand ils se sentent plus en confiance, ils font leur chemin de leur côté. Certains décident de venir nous aider, d’autres reviennent de temps en temps, lors des événements, histoire de nous montrer leur soutien, beaucoup disparaissent tant qu’ils n’ont plus besoin de rien d’autre. Comme j’t’ai dit, t’es même pas obligé d’nous donner ton nom, si tu veux pas. Le but est juste d’informer, d’nous lier les uns les autres pour ceux qui l’souhaitent. On est rien qu’une passerelle, en soi. » Elle eût un nouveau regard vers la bâtisse dans son dos. « Y a pas forcément grand-chose à voir à l’intérieur. C’est plutôt vide, là. Mais p’tet que t’aurais voulu t’assurer qu’on était pas en train d’y faire des trucs bizarres. » Accompagnant un sourire complice, ses bras se replièrent et s’écartèrent de son torse dans l’une de ces postures visant à prouver sa bonne foi – un ‘les mains en l’air’, plus décontracté toutefois. Le mouvement eût au moins le mérite de lui faire brasser l’air lourd qui moitissait sa peau, y faisait poindre les premières gouttes timides de sueur sous l’assaut d’un soleil implacable.
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❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Jeu 11 Mai - 8:16 (#)


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Il tiqua aussitôt sur l’une des nombreuses informations qu’Odelia lui fournissait au fur et à mesure. Naïvement, il s’était persuadé que l’Arch avait été créée, puis encadrée, par des humains tout ce qu’il y avait de plus normaux. À contrario, son expérience de la vie lui avait plus d’une fois démontrée le paradoxe étonnant de fondations et autres associations d’entraide ou de bienfaisance dont les tuteurs provenaient des milieux les plus aisés. Il n’y avait pas de raison que la Révélation surnaturelle change les règles qui modulaient la plupart de ces jeux entendus. Qu’elle insinue sans la moindre difficulté qu’elle était elle aussi une CESS changeait la donne. Incontestablement, la curiosité et l’intérêt du garou en furent piqués, et il arqua un sourcil sans équivoque. Il la laissa dérouler son discours, sans l’interrompre. Il continuait d’y réfléchir, de peser le pour et le contre. Il ne sentait pas spécialement le piège, tout en rechignant à souscrire à de grosses organisations. Sa vie au sein du cartel avait fini par le rendre méfiant pour tout ce qui concernait le monde extérieur. Il savait qu’il devrait corriger ce défaut, s’il souhaitait progresser, évoluer, et trouver des réponses à ses questions les plus importantes : celles qui ne cessaient de le tourmenter depuis des années. Le silence retomba. Lorsqu’enfin il parvint à rouvrir la bouche, sa voix n’était pas aussi assurée qu’il l’aurait voulu.

« Qu’est-ce que tu es, toi ? Tu… Tu te transformes, toi aussi ? » Il la considéra d’un œil nouveau, comme si une observation plus en détail lui permettrait de glaner des indices sur la nature de la Bête qui vivait à l’intérieur d’elle. Mais il n’était ni un outre, ni un arcaniste. Si on lui avait parlé de « lecture d’auras », le thérianthrope aurait été bien en peine d’expliquer ce concept fumeux, propre aux Éveillés. Si Odelia était encore là, et si elle disait vrai, alors ce groupe était peut-être plus efficace que ce que ses doutes voulaient bien lui faire croire.

« Et… tous les CESS sont acceptés, ici ? Tous, sans exception ? » L’idée était à la fois rassurante et un peu inquiétante. Il n’avait aucunement envie de croiser un vampire – bien qu’à l’heure actuelle, les rayons du soleil avaient au moins pour eux de le prémunir d’une potentielle rencontre cette après-midi. Cependant, il n’avait pas davantage envie de se savoir relié, d’une façon ou d’une autre, à des suceurs de sang que lui et certaines de ses filles redoutaient. Savoir que de tels prédateurs rôdaient potentiellement aux abords de Phoenix Street était inquiétant. La protection des cerbères encadrant les putains était loin de pouvoir garantir leur totale sécurité, face à des monstres pareils. Il prit une fois de plus conscience de toute l’étendue de son ignorance. La peur de croiser de potentiels dangers pour lui, et par extension pour ses proches, ne le quittait pas. Plus que le soleil de plomb au-dessus de sa tête, c’était bien elle qui asséchait son palais désagréablement, et rendait sa respiration encombrée d’une chape de tension désagréable. Cependant, il ne pourrait pas rester éternellement sur ce parking. Il lâcha, presque à contrecoeur :

« Ça m’va, si c’est vide. »

Quitte à visiter les locaux, autant le faire lorsque l’endroit était calme, et pas envahi par une foule de dégénérés comme lui. L’intention induite par ses mots était claire, et pourtant il eut du mal à se redresser. À manifester, ouvertement, le premier pas littéral effectué de nouveau vers elle, puis vers la bâtisse. Penser ainsi, contre lui-même, était douloureux. Il s’agissait d’une épreuve qui l’affectait plus qu’il ne l’aurait cru. Il se surprit à baisser les yeux vers le sol brûlant et les jambes de la jeune femme. Il dut rassembler tout son courage pour formuler ouvertement ce qu’il aurait été stupide de nier plus longtemps. Pour cela, son regard vert piqueté de brun parvint à s’ancrer aux eaux claires d’Odelia.

« J’ai… J’ai besoin d’aide. Et j’ai besoin, surtout… d’en savoir plus. Sur c’que j’suis et sur… comment en finir avec ce cauchemar. » Car il doit bien y avoir un moyen d’en finir. « Et San, c’est vraiment mon prénom, au fait. »  

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Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
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Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
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Jeu 22 Juin - 20:45 (#)


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15 octobre 2021




Plan des locaux de l'Arch:

Elle devait avoir réussi à le toucher : la curiosité, tantôt simple tantôt méfiante, de l’égaré factice lui était revenue, les questions avaient été posées, plus précises, plus équivoques. Si elle n’avait pas déjà su si bien à quel type de CESS elle avait affaire, elle aurait même pu noter qu’il se livrait, au coin de ses questions, dans ses formulations. Elle chassa une mouche insistante du revers de la main, agacée.

La demande qu’il formulait lui serra le coeur. Elle y voyait la piqûre de l’ego crocheté, l’espoir et le désespoir rassemblés, et sa bravoure, par-dessus tout, ce pic d’énergie qui avait dû vaincre les barbelés de sa gorge pour se diriger finalement vers elle. Elle savait qu’il venait d’effectuer un pas immense, en cet instant. Si c’était quelque chose qu’on voyait régulièrement par ici, l’européenne appréciait toujours la sacralité de ces instants, respectait immensément ceux qui parvenaient à formuler ces besoins aussi douloureux qu’entravants. Les première fois, il lui avait été impossible de dissimuler à quel point ça la touchait, à quel point elle sentait leur douleur, se retrouvai elle-même happée par celle-ci. Désormais, elle les observait et les laissait glisser, ne faisait plus montre de ce qui avait tendance à être pris à tort pour de la pitié. Elle gardait une apparence calme et paisible.

Il lui assura que c’était bien son nom. Sa tête pencha un peu sur le côté, un sourire doux étira ses lèvres, réchauffa son visage. « Ok. » lâcha-t-elle comme elle aurait pu lâcher un « je te crois » ou un « je te remercie de ton honnêteté ». Quelque chose dans ces eaux-là. Elle en acceptait l’idée, elle l’identifiait désormais dans son esprit. « … C’est parti San. » Sa main fit rouler le reste du tabac non consumé, poussant celui-ci et le foyer qui le terminait hors du tube. Elle laissa le mégot démuni dans le cendrier à la porte et l’invita à revisiter les lieux, un peu plus longuement si elle pouvait en caresser l’espoir. Ils laisseraient derrière eux la fournaise du parking qui ridait l’air pour l’usine réhabilitée dont l’intérieur se dédouanait de quelques degrés superflus. Les grandes fenêtres auraient pu accabler lourdement la pièce par cette chaleur s’ils n’usaient pas de tant d’artifices pour y échapper, en plus de la hauteur sous plafond qui la laissait remonter sous les toits, se dissimuler dans la mezzanine. Elle ne savait si on l’avait prévenue ou si elle avait vu leurs silhouettes de l’autre côté de la porte, mais Gina avait retrouvé son poste – le comptoir se trouvant à leur droite - et fit immédiatement un pas dans sa direction. Lia la repoussa d’un roulement horizontal répété quoique succinct de la tête. Sa main se posa très brièvement sur le biceps alors qu’il se décidait à en passer le pas, se voulant encourageante sans se montrer trop audacieuse ou intrusive pour autant. « Voilà Gina. Tu auras sûrement l’occasion de discuter avec elle si tu souhaites repasser par ici. - Bienvenue ! » lâcha la concernée poliment, avant que son regard piqué de gêne ne glisse sur l’italienne, accroissant un agacement qu’elle faisait de son mieux pour ne pas laisser paraître. A sa gauche, près de la séparation entre le salon et l’immense hall d’entrée  tournait un énorme ventilateur qui surplombait une bassine d’eau où flottaient quelques glaçons en fin de vie. L’espace était majoritairement vide : s’élevaient sur le plancher en béton gris quelques meubles en bois à droite à gauche, des fauteuils et canapés en cuir au fond de la pièce, une table basse – en bois également – sur un tapis usé déjà. Divers posters habillaient les murs interminables, certains vantant des concepts tels que la liberté, la tolérance ou l’égalité, d’autres n’ayant pour autre vocation que de faire sourire. Elle s’adossa au coin de mur faisant la jonction avec le salon – plus de fauteuils et canapés en cuir, des magasines qui se mêlaient à des feuilles gribouillées, une télé, un skateboard dans un coin, des boules de jonglage dans un autre, un joyeux bazar dont l’apparence changeait continuellement, en somme. « C’est l’endroit préféré des plus extravertis. Et oui, tout le monde peut se réunir ici. Mais tous les CESS ne le souhaitent pas. Certains tiennent plus à rester entre eux que d’autres, disons. Le plus courant par ici c’est les garous et les sorciers. Nos deux ‘espèces’ ont un passé complexe, et pourtant toujours lié. » Elle gardait le volume de sa voix juste assez fort pour qu’elle parvienne à Sanford sans trop se porter plus loin dans la large pièce. « Je n’ai pas le même fardeau que toi à porter. J’essaye de faire ce que je peux pour l’apaiser. » Elle ne le quitta pas du regard. Les préjugés n’avaient pas de frontière, de genre ou de race aucune : vous ne saviez jamais quels traumas, quelles craintes les individus pouvaient porter avant d’y faire face. « Que sais-tu de ta condition, exactement ? »
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Sanford R. De Castro
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❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
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Lun 26 Juin - 3:45 (#)


Could it be worse quite doubtful
Il l’avait fait. Il s’était avancé, pénétrant sous la protection presque dérisoire du toit contre la chaleur qui, néanmoins, se faisait largement plus supportable une fois à l’intérieur. Il repéra aussitôt celle qui aurait dû l’accueillir. Il ne lui en voulait pas. Au contraire, il avait éprouvé un véritable soulagement à ne pas avoir immédiatement à affronter une paire d’yeux se demandant instantanément la raison de sa venue. Ce qu’il redoutait le plus, c’était de devenir une bête de foire, une créature malsaine qu’on observe avec un mélange d’effroi, de dégoût et de pitié. Le charisme de son interlocuteur comptait tout autant dans la balance. Le courant d’énergie provenant de la dénommée Gina était radicalement différent. Il n'avait rien à voir avec celui d’Odelia, qui soudain lui apparut comme la personne la plus rassurante de Shreveport. Sa main sur son bras lui fit du bien, et fit surtout naître une idée devenue rare, et qui le laissa abasourdi : elle savait ce qu’il était ; qu’il n’était pas humain. Pour autant, elle le touchait comme s’ils se connaissaient déjà depuis plusieurs mois, et pas un instant il ne perçut la moindre réaction de réserve, d’appréhension. Elle le touchait comme s'il était normal. Comme s'il ne possédait aucune tare monstrueuse. Il baissa les yeux vers elle, incapable d’articuler quoi que ce soit, et n’ayant répondu à l’inconnue que par un hochement de tête poli et un peu intimidé. Il savait déjà qu’il ne discuterait pas avec Gina, et se sentit soulagé de les voir avancer en direction d'un vaste espace de vie, qui lui rappelait par certains côtés - et notamment sa taille - l’immense grand salon de leur immeuble à Phoenix Street. Le cadre, foncièrement différent, le fit sourire. On aurait dit une sorte de salle commune réservée à un foyer d’ados un peu borderlines, tous destinés à des carrières d’artistes, un peu paumés, mais toujours inspirés. On ne pouvait en tout cas pas dire qu’ils ne faisaient pas tout pour les étranges visiteurs que les locaux accueillaient. Le cadre respirait en effet la vie, la sociabilité, la bonne santé de rapports humains ou… moins humains.  

« C’est l’endroit préféré des plus extravertis. Et oui, tout le monde peut se réunir ici. Mais tous les CESS ne le souhaitent pas. Certains tiennent plus à rester entre eux que d’autres, disons. Le plus courant par ici c’est les garous et les sorciers. Nos deux ‘espèces’ ont un passé complexe, et pourtant toujours lié. »

Le Mexicain tourna la tête en direction de la jeune femme, interpellé. D’autant plus que la réponse à sa question, évasive, en apportait une autre, tout autant imprécise, mais que son bon sens parvenait à rendre plus étayée, aidé par les indices qu’elle lui disséminait peu à peu. Son assurance. Pas le même fardeau à porter. Nos deux espèces. Une pointe pinça sa poitrine, et il dut prendre sur lui pour ne pas réagir trop vivement. Odelia était aimable, avec lui. Douce. Pleine d’attentions et assez diplomate pour avoir réussi à le faire changer d’avis, ce qui en soi était une sacrée gageure. Pourtant, à comprendre peu à peu quelle nature se dessinait derrière les traits affables de son hôtesse, un frisson désagréable fit trembler brièvement la ligne de ses épaules. L’interrogation qu’elle déposa entre eux en retour eut au moins pour mérite de le ramener à l’instant présent, lui évitant de trop gamberger.

« Je… » On ne lui avait jamais demandé cela. Alors les mots ne montaient pas facilement à ses lèvres. Il se revit, tout gosse, à peine adolescent, partagé entre l’envie de creuser sur ce qu’il se passait à l’intérieur de lui, et celle de rester dans un déni profond, pour ne plus avoir à regarder en face quelle abomination il abritait, invisible pour ceux qui cohabitaient autour de lui. « Je sais que mon père a été maudit… Je ne l’ai pas connu. Il a abandonné ma mère quand il a su qu’elle était enceinte. Il est mort il y a longtemps. Tout ce que je sais de lui, c’est ce qu’il m’a laissé en héritage. » Comme on lègue une vilaine maladie, un terrain génétique foireux, un putain de cadeau empoisonné. Sa gorge se serra très légèrement : toute émotion forte à ce sujet s’était plus ou moins tarie, au fil des années. « Je sais que tous les mois, à la pleine lune… je n’ai aucun moyen d’y échapper. Que plus d’une fois j’ai dû faire des pieds et des mains pour me cacher, et que j’ai souvent eu la trouille de… que quelqu’un sache, pour moi. » San Diego. San Diego et tous les coups dans la tronche qu’il avait reçus pour avoir déserté. Pour avoir manqué à l’appel. Ce qui étonnait ses geôliers d’alors, c’était qu’il ne s’enfuyait jamais tout à fait. Il revenait toujours à l’aube. Il ne s’était jamais justifié. Il serrait les dents, comptait les torgnoles, plus ou moins dosées – hors de question d’abîmer la marchandise – et comptait peut-être quelque part sur l’influence lointaine d’Amadeo Comucci. Il s'ébroua mentalement. Pas question de tomber dans cet abîme de souvenirs. Ni maintenant, ni plus tard. « Je sais que chaque mois, c’est la même torture, et que… j’aimerais savoir s’il y a moyen de… pas de retourner en arrière, mais de me soigner. Une malédiction, ça peut pas se défaire… ? » Il n’osa pas la regarder en face. Il craignait trop d’y lire une once de jugement, de mépris, de regret, telle une sentence irréfutable. Tout en fixant le mobilier sans le voir, il laissa tomber, à voix basse :

« Tu es une sorcière ? »

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When witches don't fight, we burn
Odelia di Stasio
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En un mot : some ghost
Qui es-tu ? : Φ sorcière rouge de 29 ans, constamment en recherche de sensations fortes.
Φ offre son énergie à l'Arch, association ayant pour but d'accompagner les CESS dans leur intégration dans la ville. La fondatrice et chamane Yelena Tehrt, est son mentor.
Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
Φ professeure de danse classique, anciennement en tournée avec une compagnie de ballet.
Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
Facultés : MANIPULATION DES ENERGIES VITALES
Φ Manipulation des émotions. Injection, détection, effacement, remplacement des émotions. maîtrisé
Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
Φ Manipulation des auras. Modification, dissimulation de parties d'auras. très peu maîtrisé
______________

Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
Φ Capable de sentir les esprits mais mal à l'aise avec tout ce qui y a trait.
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Sam 15 Juil - 21:23 (#)


I DON'T WANNA BE ME

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15 octobre 2021




Elle sentit son énergie changer - elle le guettait, mais n’avait plus sur les yeux le filtre de la lecture d’auras qui l’avait guidée jusque-là : elle avait retiré l’essentiel de ce que ses capacités lui permettaient, et ce qui restait à voir lui était accessible d’une autre manière, désormais, bien plus fluide, bien moins énergivore. Elle broncha à peine en devinant l’animosité qui venait doucement faire frémir les nerfs du brave. Lia broncha à peine – un mouvement quasi imperceptible, à la tête de son sourcil gauche. Cette saveur lui devenait beaucoup trop familière. Saurait-il faire la part des choses, lui qui cherchait ici asile pour sa différence ? Elle préféra se concentrer pour l’heure sur l’histoire personnelle qu’il lui offrait, en dépit, visiblement, de ses appréhensions. Quelle rude journée cela devait être pour cet homme. Elle grappilla vaguement sans le vouloir ce que la nostalgie ramenait à la surface, eaux nauséabondes aux berges salies qui se mettaient à dégouliner, au compte-gouttes encore, de sa gorge jusqu’à ses poumons.- il était l’heure de fermer les vannes, aussi bien par respect pour l’étranger et son intimité que par crainte de se voir bientôt ensevelie. Une déglutition secoua la gorge gracile avant qu’elle ne commande aux tentacules de se rétracter, sachant qu’elle devrait désormais maintenir une pression mentale constante  - et épuisante -, à la restriction de leurs mouvements trop gourmands. Finalement, alors qu’elle combattait sa nature même, une question la concernant fût posée, ironie suprême. « Oui, j’en suis une. » Elle le regarda droit dans les yeux, refusant de s’excuser pour ce qu’elle était. Il y avait pourtant d’autres excuses qu’elle pouvait formuler, ô combien redondantes ces derniers temps. « Je suis désolée pour ton père. Pour... tout. Sincèrement. » Les excuses pour les actes que d’autres avaient commis. Les excuses pour ceux auxquels on l’assimilait aujourd’hui, qui nourrissaient envers elle une rancœur qu’elle n’arrivait tout à fait à comprendre. Elle avait simplement choisi de l’accepter, au risque de tomber dans les mêmes extrêmes. Elle connaissait trop bien les émotions, leur début, leurs conséquences, leur fin. Si chaque être suivait son propre schéma, ils se répétaient malgré tout inlassablement, tant qu’une nouvelle évolution n’avait pas été aboutie, tant que les efforts de rédemption n’avaient pas portés leurs fruits.

Elle savait ce qui grondait en elle.  Peut-être au fond avait-il raison. Peut-être avaient-ils tous raison. Si elle avait pu se permettre de douter, sûrement l’aurait-elle fait.

Sûrement serait-elle considérée comme l’une des plus aptes à performer telle malédiction, ces jours-ci, dans les environs, en-dehors des chamans affiliés. Elle savait la forme qu’ils prenaient, l’énergie qu’ils usaient, de quelle manière ils se liaient. Elle voyait. A cela s’ajoutait les années d’expérience, les formes multiples côtoyées, les mutations caressées. Bien entendu, elle n’en serait pas capable. Quand bien même, elle ne s’imaginait pas souhaiter un jour telle condamnation à qui que ce soit. Pas après avoir passé tant de temps ici, à panser les victimes, à payer les pots cassés.

La sorcière démasquée revint posément sur sa question précédente, qui avait certainement bien plus d’intérêt pour l’étalon. « Les malédictions peuvent généralement se défaire, même si cela reste plus ou moins complexe. Pour autant… Il n’y a pas de solution à la tienne que je connaisse et que je recommanderai, je suis désolée. » Que d’excuses s’échappant de cette bouche grossière. Elle pensa à sa discussion avec Eoghan, quelques mois plus tôt. Eoghan qui souhaitait braver les lois de la nature. Elle se mordit l’intérieur des joues pour chasser le sourire à la fois tendre et amusé qui forçait le passage aux commissures de ses lèvres. « Je sais que certains essayent mais… Très honnêtement, désolée - encore, elle rage - , je n’y crois pas. Pas pour un cas comme le tien. » Elle se demanda si elle manquait de forme. C’était fort probable. Elle n’aimait pas pourtant les bercer de faux espoirs. Il y avait tant à faire encore, plutôt que d’attendre un miracle qui jamais n’arriverait. « Ne t’a-t-elle rien appris ? Ta forme. Sans insinuer qu’il s’agit d’un cadeau. Je n’oserai pas. Mais… N’y a-t-il pas des choses que vous avez en commun, des choses que tu savoures plus grâce à la vision qu’elle t’offre ? » Elle se détacha finalement du mur, et son bras s’échappa vaguement vers la gauche. « Peut-être souhaites-tu en parler avec un autre interlocuteur. Je peux trouver un autre garou, si tu le préfères. »
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Sanford R. De Castro
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Mer 22 Nov - 5:57 (#)


Could it be worse quite doubtful
Elle confirma. Il eut beau s’y attendre, la réponse fut un choc. C’était la première fois qu’il rencontrait une jeteuse de sorts. Il rencontrait l’un des membres de cette communauté infâme, qui avait fait de son existence ce qu’elle était aujourd’hui. Il avait bien saisi que son père n’était pas un Juste. Qu’il avait dû commettre beaucoup de mal autour de lui, au point de contrarier l’un de ces « arcanistes » qui ne s’était pas plus embarrassé de morale, le concernant. Mais tout de même. Il avait du mal à concevoir qu’une telle malédiction ait été conçue pour se transmettre à son descendant. Voire aux descendants de Sanford lui-même, et ainsi de suite sans plus trouver aucune fin pour les enfants à venir. Il n’y en aura pas. Quel acte avait donc pu motiver une telle cruauté ? Quelle infâmie avait pu trouver en ce châtiment une solution adéquate selon le jugement de la sorcière ? Il ne le saurait jamais, et cette certitude de conserver son ignorance toute sa vie lui fit aussi mal que le reste. Ses jointures se raidirent, tandis qu’il serrait les poings. Odelia était douce, se répéta-t-il. Elle l’avait pris par la main, presque littéralement, et ne montrait aucune forme d’hostilité à son égard, sans pour autant le traiter comme un œuf fragile à ne pas faire tomber. Les gens capables de faire preuve de cet entre-deux avec précision étaient rares. Il détestait le trop-plein de pitié comme de raideur, et son attitude était si précieuse qu’il n’avait présentement rien à reprocher à la jeune femme que sa race ; elle ne l’avait pas plus choisie que la sienne. Le nœud dans sa gorge demeura là. Il crut céder à une angoisse latente qui rongeait déjà son diaphragme depuis un moment. Il s’efforça alors de contrôler sa respiration pour ne pas céder à une crise plus gênante qu’autre chose, dans de telles circonstances.

Il ne détacha pas le regard. Dans le sien, elle ne pourrait y lire qu’un mélange entre appréhension, crainte, respect conféré par le mystère de sa condition, et incertitude. Il ne se sentait pas haineux. Simplement inférieur. Les êtres comme elles, disposant de pouvoirs presque divins, que certains considéraient même comme démoniaques – à raison – le faisaient se sentir minable, impuissant, soumis à la volonté et aux caprices de ces magiciens retors. Il ne l’imaginait pas capable de maudire, mais peut-être que si, tout compte fait ? Il ne la connaissait pas, et refusait de se baser sur ces quelques minutes d’un échange cordial pour tirer des conclusions toutes faites ou se prémunir de toute méfiance. Il n’était pas stupide. Animal farouche et malheureusement familier de la cruauté sous toutes ses formes, il fallait du temps pour apprivoiser l’homme comme la bête, pour l’heure endormie.

Et puis, sans prendre de gants, Odelia détruisit en une poignée de mots tous les espoirs du Mexicain. Ses épaules retombèrent, s’affaissèrent dans un mouvement presque brusque, tant il eut l’impression qu’un sac de briques s’était déposé sur ses trapèzes. Le souffle lui manqua, encore, et un vertige le prit autant qu’une pulsation vaseuse à la commissure de ses lèvres, comme si on avait anesthésié sa gencive, le produit contaminant jusqu’à sa joue. Il la regardait sans la voir vraiment, et sans cesse tournaient désormais les mêmes sèmes :

« Les malédictions peuvent généralement se défaire, même si cela reste plus ou moins complexe. Pour autant… Il n’y a pas de solution à la tienne que je connaisse et que je recommanderai, je suis désolée. Je sais que certains essayent mais… Très honnêtement, désolée, je n’y crois pas. Pas pour un cas comme le tien. »

Aussi abattu qu’un cancéreux en phase terminale auquel on annonce l’arrêt de tout traitement potentiel, il vacilla et finit enfin par esquiver son visage. Il lui tourna presque le dos, le temps d’encaisser. Les odeurs, la légère rumeur des voix qu’il distinguait un peu plus loin, devinrent fades et impalpables. Il avait l’impression de flotter, comme s’il s’apprêtait à tomber d’un instant à l’autre. Pendant un instant, il souhaita ne jamais avoir mis les pieds ici. Au moins, avant, il pouvait caresser l’espoir vague d’un remède, d’une solution. Néanmoins, il avait suffi qu’une experte en la matière appose le tampon « impossible » pour qu’un gouffre de plus s’ouvre devant lui. Un gouffre au fond duquel il se serait bien jeté, tout à coup.

D’une voix blanche, il répondit au bout d’un long moment : « Je cours vite. » Ces trois mots, il les avait prononcés il y avait fort longtemps, maintenant. Dans un bureau confortable et luxueux, fait de cuir, de bois et d’ors élégants, face à un homme dont la prestance était telle qu’il avait mis du temps pour admettre que le même sang coulait dans leurs veines. « C’est ce que ma forme m’a appris. Je cours vite. Ça m’a sauvé la vie, quand j’étais plus jeune. » Il lâcha un rire avorté, bref et sans saveur autre qu’une acidité désagréable qui ne parvint pas à consumer le calme qu’il conservait tout en énonçant : « J’ai appris d’elle que je serais potentiellement une proie toute ma vie. Que j’avais tout de même le potentiel pour… mener des hommes et des femmes. Même si c’est une qualité que l’on m’a enseignée bien plus que je ne l’ai hérité de la Bête, selon moi. J’ai aussi appris d’elle que je n’aurai jamais une existence normale. Que la souffrance et l’envie de mourir à chaque pleine lune ne s’éteindraient qu’avec moi. Et, surtout, que même Dieu ne peut rien faire pour empêcher ce calvaire. »

Alors seulement, il pivota de plus belle pour affronter de nouveau les prunelles d’Odelia. « Que suis-je censé savourer, dans tout cela ? » Plus qu’une accusation, il déposait cette question avec un dépit sans pareil, la mettant au défi, sans agressivité, de lui fournir une option valable. « J’apprécie ton optimisme, cependant. Je suppose que cela doit être très utile, ici. »

Et lui ? Qu’est-ce qui lui serait utile, à s’attarder là ? Déglutissant avec peine, il cracha presque : « Et qu’est-ce que ça m’apporterait de parler à un autre garou ? Comparer nos symptômes ? Comme deux leucémiques qui ne savent plus parler que de leur traitement, de leurs lésions et de leurs effets secondaires ? Non… Non, merci, je suis assez déprimé comme ça. » Il n’omettait pas les multiples excuses qu’elle avait proférées. Il s’en demandait l’origine. Peut-être était-elle simplement la gentillesse incarnée, bien qu’il n’y croie pas. De telles idoles étaient rares, et il n’était pas du genre non plus à se laisser avoir par une vision manichéenne des uns et des autres.

« Si je comprends bien, et si je te suis… Je suis condamné à garder cette merde jusqu’à la fin de mes jours, alors ? C’est bien ça ? »

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Only God Forgives

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When witches don't fight, we burn
Odelia di Stasio
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AB UNO DICE OMNES

En un mot : some ghost
Qui es-tu ? : Φ sorcière rouge de 29 ans, constamment en recherche de sensations fortes.
Φ offre son énergie à l'Arch, association ayant pour but d'accompagner les CESS dans leur intégration dans la ville. La fondatrice et chamane Yelena Tehrt, est son mentor.
Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
Φ professeure de danse classique, anciennement en tournée avec une compagnie de ballet.
Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
Facultés : MANIPULATION DES ENERGIES VITALES
Φ Manipulation des émotions. Injection, détection, effacement, remplacement des émotions. maîtrisé
Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
Φ Manipulation des auras. Modification, dissimulation de parties d'auras. très peu maîtrisé
______________

Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
Φ Capable de sentir les esprits mais mal à l'aise avec tout ce qui y a trait.
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Crédits : Hekat
Sam 24 Fév - 16:56 (#)


I DON'T WANNA BE ME

The Haven, Usines, quartiers de l'Arch
15 octobre 2021



Il portait sa Malédiction et elle la sienne : celle de toujours connaître l’impact qu’elle avait sur les gens, qu’il s’agisse de son caractère, son apparence, ou bien simplement, comme tel était le cas présentement : sa nature même. Odelia n’était responsable d’aucun d’entre eux, mais c’était définitivement sur cette dernière qu’elle avait le moins d’influence. Alors elle les voyait, trembler ou s’extasier, sans rien pouvoir y faire. Elle ne souhaitait pas s’en excuser, mais l’envie irrépressible de rire ne cessait de menacer à chaque fois que la peur naissait dans la poitrine des sujets : ils n’avaient pas idée à quel point elle était pathétique, inexpérimentée, dangereuse seulement de par sa tragique ignorance.

Mais ce n’était pas le pire. Le pire était encore de voir les gens réagir face à chacun de ses mots, les craintes qu’elle suscitait, les espoirs qu’elle démontait. On aurait pu croire que cela vous apprenait à calibrer, équilibrer, trouver toujours le mot juste et la pression nécessaire, et la plupart du temps, c’était vrai, épuisant de banalité. Heureusement pourtant tout un chacun était différent, ce qui alarmait l’un faisait à peine vibrer l’autre, et il était de ces situations où elle espérait remuer sa cible, puisque le choc pouvait se révéler souverain : celle-ci en faisait partie.

Au travers du prisme coloré de sa lecture d’auras, elle vit les émotions éclater comme du verre. Elle dût tirer sur les tentacules comme on tire sur la laisse d’un chien ayant reniflé une nouvelle odeur alléchante : celle d’un sang dont il était prêt à laper la moindre goutte, avide d’apaiser un blessé qui lui brisait le cœur. La bonté d’Odelia n’était sûrement pas d’une pureté immaculée : son empathie rendait son propre bien-être dépendant de celui des êtres animés autour d’elle. Tout mal qu’elle infligeait à autrui, en définitive, elle se l’infligeait à elle-même. S’il ne s’agissait pas là d’un comble risible. Elle rassembla ses capacités de concentration pour se focaliser sur les mots du poète qui se morfondait avec style. Elle réalisa que son jugement avait probablement été un peu hâtif quant à ce qu’il pouvait encaisser et qu’il lui serait profitable de reculer quelque peu. « Désolée. J’y suis peut-être allée un peu fort. Aujourd’hui, à ma connaissance, cela n’existe pas. » Personne ne voulait être pris avec des pincettes. Il fallait donc toujours rationaliser les propos qui se tenaient, même quand on touchait à quelque chose d’aussi mystique qu’à leur nature surnaturelle. Un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres, sa main secoua sa chevelure sans se risquer à en traverser l’épaisseur, le mouvement la forçant à rééquilibrer son poids contre le mur. « Tu vois comme les scientifiques ont tendance à se contredire les uns les autres, parfois ? C’est un peu la même chose chez nous. La vérité, c’est qu’il y a beaucoup de choses qu’on ignore. Et du coup, on est pas tous d’accord. » Il y en avait toujours pourtant pour se prendre pour des dieux, pour repousser les limites du possible, rarement sans tragiques conséquences. « Il y a tout un tas de choses impossibles qui ont bien été inventées. Il suffit d’un génie qui trouve la combinaison parfaite, parfois en cherchant tout autre chose. »

Elle reprit appui sur le sol. « Tu viens de me dire que ta Bête est la raison même pour laquelle tu es encore en vie et ça ne t’empêche pas de la mépriser et de la traiter comme une part que tu veux effacer. Es-tu suicidaire, San ? » Une seconde s'écoule avant que la sorcière ne le contourne pour s’asseoir sur l’accoudoir du canapé. Ils sont déjà entrés dans le vif du sujet, et l’attrait pour la visite des lieux s’est vite éclipsé. « J'ai peut-être mal compris. Mais cela doit être terriblement solitaire. De faire face aux pleines lunes seul depuis des années et sans personne avec qui échanger. J’ai été dans ton cas pendant des années, de façon différente bien sûr. Je ne le souhaite à personne. Je n’avais aucune idée de ce que je faisais, ce qui faisait de moi un danger pour les autres comme pour moi-même. » Elle hésita un moment sur l’angle à adopter. Elle craignait de le voir fuir après s’être ébroué. « Te contrôler, apprendre à balancer les désirs de la Bête et les tiens pour que votre cohabitation au quotidien soit plus agréable et mettre toutes les chances de ton côté pour éviter le pire, c’est quelque chose que tu peux apprendre auprès d’autres garous plus expérimentés. » Bien sûr, elle ne connaissait pas précisément la relation qu’il entretenait avec sa Bête ou les connaissances qu’il avait réussi à emmagasiner sur son parcours isolé, et pourtant, les quelques marques dans son aura et la façon dont il abordait oralement sa nature en disait long déjà.
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ADMIN ۰ Spirit l'étalon des plaines:crack boom hue!
Sanford R. De Castro
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En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
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Jeu 7 Mar - 5:41 (#)


Could it be worse quite doubtful
 Elle parut presque surprise, par la manière de vouloir rectifier et corriger sa posture. Elle tempérait. S’excusait encore. Il aurait tellement voulu lui dire qu’elle n’avait pas à expier quoi que ce soit. Du moins, de ce qu’il voyait à l’instant présent. Faisait-elle partie des innocents de ce monde ? Ses pouvoirs lui faisaient-ils subir une contrepartie invisible à ses yeux ? Il aurait été plus facile de la haïr, de se mettre en colère, de mettre tous les sorciers comme elle dans le même sac. Longtemps, pendant toute une partie de sa jeunesse, c’était ce qu’il avait fait. Maintes fois, il avait laissé les rouleaux de sa haine se changer en tempête, l’écume d’un sel irritant ses plaies intérieures bouillonnant sans cesse dans l’esprit de l’orphelin qu’il était. Il avait fallu toute la patience de certains pères du presbytère, pour qu’il parvienne peu à peu à apprendre le pardon. Chaque fois, en un cycle incessant, les colères revenaient. Pourtant, inlassablement, ces vagues destructrices venaient se briser sur les falaises de patience, de sagesse et d’expérience de la vie de certains de ces aînés qui l’avaient pris sous son aile, comme les autres. Avec les années, avec l’apprentissage inéluctable qui avait conduit à d’autres colères encore, une sorte de lassitude avait bientôt pris le pas sur ce désir d’enrager sans cesse. Car la colère l’épuisait. La colère ne lui apportait rien. Trop souvent, depuis les rues sordides de Ciudad, en passant par les bas-fonds de San Diego et jusqu’à terminer dans les quartiers rouges de Phoenix, Sanford avait assisté aux ravages de la haine sans fond, à toute l’escalade que provoquait cet abysse si paradoxal. Son oncle Miguel avait fini de chercher à tuer la vermine en arrachant ces mauvaises herbes qui menaçaient de grignoter le pied sain de cette pousse encore jeune, dont les premières graines avaient été plantées par Christa Reyes, puis par les bonnes âmes croisées sur sa route. Devenu un adulte plus équilibré qu’il n’aurait jamais pu l’espérer, c’était ainsi qu’il avait continué d’accueillir calamités et mauvaises nouvelles sur le chemin qu’il empruntait toujours. S’arrêter n’était pas une option, et ne l’avait jamais été. Affronter la perte d’êtres chers, devoir abandonner ce qui avait soigneusement été reconstruit, se tenir face à un avenir aux allures de mur de granit gris et froid… rien ne paraissait pouvoir faire faiblir ses jambes. Il continuait. Presque sans but. Il se raccrochait aux minuscules détails et gouttes de joie qui agrémentaient son existence, passant par le trivial de la vie – une douche à température parfaite, un moment de convivialité avec ses filles, une session télénovela avec Maria, une virée à moto – pour tenir, en compensation de tout le reste.

Les quelques perles d’espérance qu’elle déposa entre eux deux le firent sourire plus qu’elles ne lui permirent de croire qu’elle avait raison. Son sourire était presque doux, comme souvent, finalement. Derrière la violence manifeste qu’il était obligé d’appliquer en permanence, se salissant les mains ou utilisant celles des autres, il conservait cette forme de tendresse et de prévenance qui, étonnamment, n’avaient jamais été corrompues. Il ne prenait aucun plaisir à faire ce qui devait être fait. Il assumait ses responsabilités pour préserver son héritage, et le reste du temps, cherchait dans le refuge de la religion un moyen d’apaiser ses tourments, sa culpabilité et sa mauvaise conscience. Aujourd’hui, plutôt que de prier, cet élan passait sans doute par le fait de se montrer clément avec la messagère, plutôt que de l’assassiner de sa verve rancunière. Et, au vu des derniers mots de la jeune femme, sûrement avait-il eu raison. Il prit une grande inspiration, baissant légèrement la tête vers elle qui s’était assise, tandis qu’il lui préféra encore la station debout. Il évolua sur quelques pas, ne s’écartant pas vraiment. Il réfléchissait. Il savait que ce qu’elle soulevait était loin d’être idiot.

« Éviter le pire… ? Et qu’est-ce que ce serait, le pire, me concernant ? » Il arqua un sourcil dubitatif. « Je ne suis pas un carnivore. Je ne risque pas de m’en prendre à des gamins parce que je suis devenu un loup-garou enragé. Je ne sais pas ce qui pourrait arriver de pire. Quelque part, je me suis salement habitué à mon état, pour mieux oublier que je ne le supporte plus. » Il se targuait d’une certaine maîtrise sur l’animal, tout en sachant que ce contrôle vague n’était dû qu’à un instinct imprégné à coups de burin de vouloir préserver son secret, dans une communauté où les rumeurs allaient bon train, et où on ne se cachait pratiquement jamais rien. N’avoir jamais rien dit à Maria avait été un calvaire, pire, une trahison dont il se reprochait tous les jours de salir leur relation.

« Évidemment, que c’est solitaire. Mais on s’y habitue. Pire, on en vient à craindre tout changement potentiel. Je vois ce qui se passe, dans cette ville, comme dans le reste du pays. Ça ne donne pas vraiment envie d’ébruiter la situation. Et si je passe par vous… si quelqu’un m’aide, comme tu le proposes mais que… quelqu’un a infiltré votre organisation pour récupérer des informations sur les surnaturels potentiels… si quelqu’un s’en prend à moi et à mes proches, par la même occasion ? » Le garou s’était arrêté de marcher. Il fixait Odelia droit dans les yeux, ne laissant passer aucun doute sur sa détermination à envisager le risque très sérieusement. « Tu te sens en sécurité, toi, ici ? Tu ne regardes jamais par-dessus ton épaule, lorsque tu marches dans la rue ? Car tant que… Tant que je ne disais rien, au moins je n’avais pas à me poser la question. Si je m’engage avec toi, avec ton… association, je fais un pari à l’aveugle. Et je déteste les jeux de hasard. »

Il secoua la tête, légèrement. « Je ne suis pas suicidaire, non. J’y ai souvent pensé, je ne mentirai pas, et que Dieu me le pardonne. Mais jamais je ne commettrai l’offense. Je n’en ai pas le courage, et je ne salirai pas ma foi avec un acte impulsif. En outre, j’ai… des gens qui comptent sur moi. Je ne pourrais pas les abandonner. » Ses narines vrombirent discrètement sous une expiration un peu plus poussée. « Ça ne veut pas dire que j’accepte sereinement l’engeance qui vit en moi depuis toujours. Sans elle, tout aurait été différent. En bien comme en mal, je ne le saurai jamais, mais je trouve que tu y vas un peu fort, oui, quand tu essaies de faire pencher la balance de son côté. La Bête n’a aucune utilité autre que de me pourrir l’existence et de me contraindre à des stratagèmes complètement stupides pour me protéger d’une chose dont je ne suis pas responsable. » Il n’avait pas haussé le ton, mais son timbre s’était légèrement durci, preuve du dilemme qui le condamnait à ce doute perpétuel. Il soupira.

« Réponds-moi honnêtement. Si tu étais à ma place, voudrais-tu vraiment garder cette chose à l’intérieur de toi ? »

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