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Hellhound

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Your soul is mine
Orihime Hasegawa
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Your soul is mine
ASHES YOU WERE

En un mot : Une reine dans l'ombre
Qui es-tu ? : ⛧ Cheffe yakuza qui a mérité sa propre branche dans le règne familiale.
⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
Hellhound  Pyhc
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ori
Célébrité : Kiko Mizuhara
Double compte : Myrtle & Isalín
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Date d'inscription : 30/05/2023
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Jeu 17 Aoû 2023 - 23:15 (#)

Début décembre 2021 ⛧

Sa clope se consume mollement entre ses lèvres plissées d’une expression insondable. Elle a en main une belle paire de rois, sublimée par l’ouverture de la river et son souverain de pique. Le tour vient de commencer et c’est déjà un brelan qui lui tend les bras. Pokerface. L’air de rien, Orihime suit la mise et balance au centre de la table trois billets de 100. Personne ne se couche, l’argent s’accumule sur le bois imprégné d’un parfum malté. La porte du tripot s’ouvre alors, celle qui donne sur l’arrière-boutique du salon de coiffure leur servant de façade. Une asiatique large d’épaule s’approche avec sérieux et se penche sur l’Oyabun pour lui glisser un message à l’oreille.

- Il est arrivé.
- Faites-le entrer, commande-t-elle sans quitter des yeux son jeu de cartes.

Le temps pour elle de mettre son masque, et d’étudier les autres cartes de la river, Aodh est introduit dans la pièce. Il a dû traverser la salle principale, qui acceuille à la pelle les clients modestes de Stoner Hill, puis a été fouillé dans l’arrière-boutique. Une fois sûr qu’il ne portait pas d’arme, il a pu passer derrière la porte mensongère flanquée du symbole d’un local technique. Là, se trouve l’un des repères du clan baku.

L’ambiance est à la détente. La fumée du tabac et les effluves d’alcool embaument la pièce où se côtoient deux tablées de poker. Ça charrie, ça vanne, ça réfléchit, ça relance et ça se marre avec désinvolture. Le chapelet de guirlandes épinglé au plafond jette sur la scène une lumière jaunâtre et tamisée. Les conversations se suspendent à peine quand l’Irlandais arrive. Orihime darde sur lui ses prunelles d’une noirceur absolue et ses lèvres se fendent d’un sourire narquois.

- J’étais au courant pour les homme-bête et les buveurs de sang… mais je n’avais encore jamais vu de fantôme.

Son invité était porté disparu depuis plusieurs mois maintenant. D’autres personnes de son groupe « d’intervention » avaient pris le relais pour poursuivre le business, mais aucun ne savait ce qu’était devenu le fameux propriétaire de leur armurerie. Pas même sa femme. Et voilà qu’il a resurgi, il y a 48h de cela, pour demander une séance avec la patronne. Étrange, non ?

Pour l’instant, l’engeance contient l’aura oppressante de son pouvoir. Elle n’a pas de raison de se sentir menacée, surtout pas sur son territoire. Sur la table, la mise est passée à 500$ ; elle suit d’autant plus qu’elle est désormais virtuellement détentrice d’un carré de rois. La main est difficile à battre. Elle largue donc ses billets dans le pot commun et pivote légère vers Aodh.

- Heureusement, j’aime la nouveauté et les bonnes histoires. Vous allez me raconter pourquoi même votre femme a perdu votre trace depuis six mois ? Il ne peut pas voir l’espièglerie taquine qui transparait brièvement sous son masque. Ne me dites pas que c’est pour une maîtresse, je serai très déçue.

Il y a quelques ricanements diffus parmi ses pairs mais aucun ne s’aventure à dévisager l’invité. Les mains se révèlent, le carré d’Orihime écrase la partie et elle ramasse 5500$ en une fois. De l’argent de poche pour elle.

- Servez-vous un verre et venez vous assoir, elle fait signe à un jeune de laisser sa place. On peut causer et jouer en même temps, ils ont des choses à se dire, qu’il ne reste pas planté là comme un poteau !
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Cannot a Beast be tamed
Aodh Moore
Aodh Moore
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Lycanthrope malgré lui, autrefois milicien du mouvement Shepherd.
Facultés : Tout juste transformé, Aodh ne maîtrise aucune forme à proprement parlé. Deux d’entre elles s’imposent naturellement à lui : l’hispo à la pleine lune ou sous le coup de violentes émotions, ou celle du glabro lorsque la Bête menace de déborder.
ASHES YOU WILL BE

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Jeu 30 Nov 2023 - 23:36 (#)

La situation me paraissait inextricable. Mais pour que j’en sois réduit à toquer à la porte des yakuzas ? J’étais tombé bien bas. Pourtant, je ne voyais aucune autre alternative dans l’immédiat. J’étais devenu un Outlaw de pacotille et un Shepherd raté. J’avais bien réussi à récupérer un peu d’argent sale et d’équipement, en volant ma propre maison et mon propre commerce, mais je n’avais même pas eu de quoi me payer une nouvelle moto. Ne parlons même pas des nuits d’hôtel qui coûtaient un bras… surtout quand on cherchait à se fournir en drogues à côté, n’est-ce pas ? Voilà ce à quoi je ressemblais actuellement : juste un clodo de plus qui cherchait n’importe quel moyen de se procurer sa came pour échapper à ses propres démons.

Il me suffit de me retrouver nez à nez avec ce masque aux cornes saillantes pour comprendre que je troquais ces dits démons simplement contre un autre. La cheffe des yakuzas avait toujours eu le sens de la mise en scène… et ces gardes ne plaisantaient pas. Ils m’avaient rapidement dépouillé de mon arme à feu et de mon couteau, sans faire de commentaires face aux quelques artifices qu’ils avaient pu trouver dans mes poches, uniquement à destination des créatures surnaturelles. Celle qui les dirigeait savait très bien à quoi j’avais occupé mes journées jusqu’à aujourd’hui.

Joō était installée là, au centre de la pièce, flanquée de ses hommes comme on aurait pu l’être de sa petite cour. La façon dont la cheffe des yakuzas faisait son show devant eux m’exaspérait au plus haut point. Ce n’était jamais pire que de les entendre ricaner derrière, pour lui faire croire qu’elle était drôle. « Je ne suis pas là pour jouer. » Je ne parlais pas uniquement de cette partie de poker qu’elle me proposait de livrer, mais également de son petit jeu du chat et la souris qui pouvait cesser immédiatement. « J’ai besoin de discuter, Joō. » Mon regard se baissa sur la mise conséquente au centre de la table. Je ne pouvais pas m’empêcher de me faire la réflexion : la cheffe des yakuzas misait gros parce qu’elle se savait déjà gagnante. A moins qu’il s’agisse d’une stratégie pour forcer ses adversaires à se révéler et jouer carte sur table ?

Visiblement, elle comptait mener cette discussion ici même, comme pour prouver qu’elle n’avait rien à cacher à ses plus fidèles défenseurs. « Ça fait déjà six mois ? » Soufflai-je, sans pouvoir contenir ma surprise. J’aurais pu compter au nombre de pleines lunes que j’avais subi dans l’horreur et la souffrance mais… s’il n’y avait eu que les pleines lunes. La Bête était tapie dans l’ombre, toujours prête à surgir au moindre faux-pas. J’étais harassé. J’avais eu le temps de faire mon deuil de mon ancienne vie, et même de réfléchir à un moyen de rebondir. Je ne me contrôlais toujours pas, mais j’en avais assez de fuir et de me terrer en étant toujours incapable de mettre un terme à cette triste existence.

Naturellement, elle me réclamait des explications, avant même de prendre en considération la moindre demande. Peut-être qu’une demi-vérité suffirait. « J’ai quitté les Shepherds et ils risquent de m’en vouloir pour ça. Sauf qu’il me faut récupérer le Lucky Gunner. C’est aussi dans votre avantage que je continue de le gérer. Vous n’aimerez pas avoir à négocier avec ma femme pour vendre vos armes. » J’avais bien fait de décliner l’invitation, vu la mise qu’elle venait de rafler comme un vrai vautour. Quelque chose me disait qu’elle allait être dure en affaires… Je m’installai, sans participer à leur jeu, mais en acceptant bien volontiers le verre tendu. « Je peux vous donner dix pourcents des gains de mes reventes pour votre protection. » Je n’aimais pas spécialement les parties de poker, préférant ne rien laisser au hasard face à des personnes aux dents longues comme elle.
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Orihime Hasegawa
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
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⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

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Lun 25 Déc 2023 - 17:27 (#)

Sous le masque, Orihime feint une moue déçue. Longuement, elle fixe son invité comme pour sonder sa détermination et, à l’évidence, il ne compte vraiment pas jouer. Quel dommage. Il n’y a qu’un imperceptible mouvement de la tête et ses hommes comprennent que la partie est suspendue. Ils se lèvent en soupirant, poursuivant leur échange en japonais, tandis que l’Oyabun croise les jambes sous la table. Seuls deux yakuzas restent à proximité, stoïques derrière Aodh qui déballe ses explications. Il a du cran, ça, l’Engeance ne peut que lui reconnaître. Elle joint les mains devant elle, observant un silence pensif pendant quelques instants.

- C’était en effet… « contrariant » de vous savoir parti et de devoir renégocier avec vos successeurs. Ce n’est pas votre femme que j’ai pu rencontrer pour la passation mais… disons que je préfère votre fibre commercial.

Orihime ne se lancera pas dans un récit exhaustif de cette transition plus ou moins fluide. Il a fallu changer d’intermédiaire, changer les habitudes, rééditer les règles. Le Lucky Gunner restait un client stratégique, surtout sachant qu’il alimentait l’un des groupuscules armés de la ville. Les fameuses « milices » non officielles étaient des sources de revenus essentielles : risquer de les laisser voir ailleurs, c’était risquer de fragiliser sa place. Ne plus être en relation avec eux, c’était aussi perdre une manne d’informations indirectes.

- Néanmoins, tel que je le vois aujourd’hui : vous avez la fibre commerciale mais les Shepherd ont l’argent. Comment vous comptez récupérer la boutique et rester rentable si vous les avez quittés ?

Car tel qu’elle le voit, c’est une affaire personnelle entre Aodh et son ancienne affiliation. La Japonaise n’a aucune raison, ni aucun intérêt, à mettre son nez là-dedans. Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras » comme disent les occidentaux et s’ils sont connus pour déblatérer beaucoup de conneries, cette locution est d’une sagesse rare. Elle n’a que faire de 10% du CA de son ancien client s’il n’a plus personne à qui vendre car tous ses ex-potes lui ont tourné le dos. Pire : elle risque par extension de se mettre dans le collimateur des Shepherd. Pas malin. Pas malin du tout…

- Je m’attends à vous voir plus convaincant que ça ; et plus honnête aussi : pourquoi avez-vous quitté votre bande du jour au lendemain ? Je ne fais pas de deal sur la base de la langue de bois, Aodh, vous le savez. Nous étions partenaire commercial, pas amis.

Et même pour ses amis, elle ne ferait pas de fleur sans raison. Seule sa famille a ce privilège et il est évident que le revenant n’en fait pas partie. Mais c’est un homme plein de ressources, elle n’a aucun doute là-dessus. Il trouvera bien comment la satisfaire pour obtenir son aide. Sinon… au mieux, il repartira bredouille.
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Aodh Moore
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Dim 14 Jan 2024 - 21:07 (#)

Il m’avait fallu un long moment pour me décider à solliciter l’aide des yakuzas. J’avais l’impression de devoir choisir entre la peste et le choléra. Et ils étaient un moindre mal, à mes yeux. Non pas que les yakuzas n’étaient pas dangereux, bien au contraire… mais mes intérêts étaient aussi les leurs. Nos transitions commerciales s’étaient toujours déroulées sans accroc. Je leur promettais un retour aux affaires, en échange de leur protection. Maintenant, le tout était de le prouver que le risque en valait la peine.

La petite partie de poker était terminée. J’avais du mal à deviner l’expression de mon hôtesse au travers de ce masque de démon japonais. Est-ce que je l’avais contrarié ou, au contraire, avais-je attisé sa curiosité ? Peut-être un peu des deux, en fin de compte. J’écoutai d’une oreille les Japonais échanger entre eux, sur le départ, faisant mine de ne pas comprendre de quoi il en retournait. Je les suivis même du regard jusqu’à la porte de sortie, ce qui me permit d’identifier les deux gardes du corps restés en retrait. Le calme était revenu, pour le moment.

Je penchai la tête sur le côté, avec une mine interrogatrice. La cheffe des yakuzas avait donc repris contact avec le Lucky Gunner… qui était passé à d’autres mains que celle de Tsukiko. J’imaginais sans mal à quelles personnes de confiance elle avait pu le confier en attendant de trouver une solution plus pérenne. Et Tsukiko était plutôt du genre à affectionner les personnes loyales qu’à la fibre commerciale.

Je la savais dure en affaires. On ne gravissait pas les échelons jusqu’au sommet sans avoir de l’ambition à revendre. Mais elle semblait ignorer que mon propre business ne s’était pas bâti sur la seule fortune des Shepherds. « Il est vrai que les Shepherds m’ont aidé à monter mon entreprise, mais le Lucky Gunner ne leur appartient pas, il est à mon nom. Celui-ci a été fondé par mes soins, avec mes propres économies… et celles de quelques échanges sous le manteau transformés en argent propre. » Avant d’être un Shepherd, j’avais été un Outlaw. Et ce, depuis, plus de vingt ans maintenant. Sauf qu’à leurs yeux, je n’étais plus rien non plus. A partir du moment où je m’étais rangé, je n’étais plus un membre actif. Il ne restait qu’un sentiment de fraternité qui s’était estompé avec le temps. L’idée m’avait bien traversé l’esprit de les solliciter, mais sans ma bécane, j’étais surtout devenu la risée auprès d’eux.

Mais au-delà de l’appartenance du Lucky Gunner sur le papier, elle devait craindre qu’un changement d’allégeance ne fasse fuir des clients potentiels. « L’instabilité actuelle à Shreveport est une mine d’or pour le Lucky Gunner. Ce serait dommage de devoir vous passer de ces services. » Soulignai-je. J’espérais m’en tirer avec ça, mais je ne parvins pas à la convaincre suffisamment pour qu’elle en oublie l’essentiel : ce pourquoi j’avais tourné le dos à mon ancienne fratrie.

Je poussai un soupir, un peu agacé. Je ne voyais pas comment tourner les choses sans trop en dire et la satisfaire assez. « Je suis devenu ce que nous combattions avec acharnement, bien malgré moi. Satisfaite ? » Je me sentais subitement plus tendu, le loup effleurant la surface. Ce n’était pas le moment pour qu’il fasse des vagues. Mais cette envie violente de lui tordre le cou ne faisait que lui donner davantage consistance encore. C’était bien ma veine.
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
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⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
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⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

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Mer 14 Fév 2024 - 1:53 (#)

Orihime esquisse un sourire en coin sous son masque et expire une once de moquerie. Il est mignon. Parler de sa boutique comme si elle était indispensable à son business. C’était une belle manne, oui, comme tous les groupuscules extrémistes, mais ces revenus sont dispensables. Néanmoins, les précisions d’Aodh attisent sa curiosité. Il est devenu ce qu’ils combattent avec acharnement.

- Oh…, c’est tellement cocasse – drôle et tragique à la fois, garou ? Vous avez été mordu ?

C’est en tout cas le plus évident. On ne devient pas arcaniste en tombant de sa chaise et les vampires n’aiment pas beaucoup les nouvelles étreintes, ce n’est pas pour offrir la non-vie à un Shepherd. L’Engeance réfléchit un moment, tapotant la table du bout des doigts. La situation l’amuse, elle s’en mordille la lèvre inférieure. Voilà qui apporte une dose de surprise dans ses plans trop bien ficelé… ça a le don de la distraire.

- Je compatis à votre situation, je vais vous aider.

Ce n’est pas totalement la vérité. Elle va l’aider, certes, mais n’éprouve pas la moindre compassion à son égard. Ça n’a rien de personnel : toutes les espèces vivantes, hormis la sienne, lui font ressentir un profond ennui. Elles sont inférieures, insignifiantes, prisonnières de ce plan d’existence. Souvent, leurs ambitions sont vaines et leurs objectifs pathétiques. Les forces qui l’animent secrètement transcendent tout cela. Elle joue un autre jeu.

- En fait… j’aurais justement besoin d’un service de la part de quelqu’un comme vous, reprend-elle avec légèreté, feignant de n’y penser qu’à l’instant. J’ai besoin de quelqu’un capable d’intégrer la meute de Shreveport. J’ai beau avoir des contacts, ils ne sont pas facile à approcher quand on a pas la même pilosité, n’est-ce pas ?

Plus encore que les vampires, les loups-garous sont prudents. A raison. Ils ne se montrent pas, ils ne parlent de leur cachette à personne et les créatures solitaires qu’Orihime a déjà pu soudoyer n’en savent pas beaucoup sur leurs rassemblements. Elle a besoin d’un renégat suffisamment motivé pour s’intégrer et faire bonne figure : suffisamment désespéré pour prendre le risque de trahir une horde de bêtes sauvages. Un ébauche de sourire mesquin ourle à nouveau ses lèvres sous le persona.

- Faites ça, rapportez moi des informations valables, et je vous aide à récupérer le Lucky Gunner. Vous pourrez même garder les 10% supplémentaires que vous m’avez proposé, je ne suis pas si gourmande, c’est une offre à prendre ou à laisser ; il n’a a priori pas grand-chose d’autre à lui proposer pour la convaincre de se mouiller dans cette histoire. Vous avez un plan déjà, pour la boutique ?
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Sam 9 Mar 2024 - 14:36 (#)

Je n’attisais sa curiosité que lorsque j'évoquais sans détour mon changement de nature profonde. Curieusement, l’information sembla l’intéresser bien plus que notre petit business commun. Pourquoi une yakuza de sa trempe s’intéressait à ce point aux CESS ? « Loup-garou, oui. » Lui confirmai-je. Il était inutile de faire plus de mystères, c’était l’évidence même. On ne devenait pas vampire par accident. Je serais tombé sur une cible bien retorse pour me retrouver transformé contre mon gré… mais une mauvaise déconvenue avec un garou pouvait sceller le sort de n’importe quel chasseur.

Sa prétendue compassion vis-à-vis de ma situation actuelle m’arracha un regard perplexe. Je ne croyais pas une seule seconde que Joō était capable d’agir par simple grandeur d’esprit. Elle ne prit pas longtemps à me révéler qu’elle avait effectivement un plan pour moi. L’inverse m’aurait surpris. Joō avait visiblement davantage besoin d’un nouvel animal domestique que d’un partenaire commercial. « Vous m’en direz tant. » Je n’étais absolument pas certain de vouloir accepter, mal à l’aise à l’idée d’être désormais une bête de foire capable de contenter les désirs des yakuzas.

Mais, contre toute attente, elle ne réclama pas un nouveau garde du corps qu’elle pourrait tenir en laisse. J’ouvris des yeux ronds, incapable de dissimuler ma surprise, quand la yakuza me proposa de me rapprocher de la meute de Shreveport. « Un ancien Shepherd entre dans la meute… on dirait le début d’une mauvaise blague. » Mais si je m’étais mis à rire, elle n’en fit rien. Non, Joō était parfaitement sérieuse. « Vous plaisantez j’espère, il y a fort à parier qu’ils me tueront à peine m’auront-ils reconnu. J’ai peut-être même tué l’un des leurs, sans le savoir. » Mais il fallait croire que l’offre était à prendre ou à laisser. « Est-ce que je peux au moins savoir pourquoi ce soudain intérêt pour la meute de Shreveport ? » Si elle avait besoin d’informations les concernant, il me faudrait bien savoir lesquelles. Et, en vérité, même si cette mission était hautement dangereuse, me rapprocher suffisamment de la meute pour connaître l’emplacement de leur repère pourrait peut-être aussi m’aider à me racheter auprès des Shepherds… à défaut, moins de loups-garous arpenteraient ces terres et mieux je me porterais. Ils ne cracheraient pas sur l’opportunité laissée, même sans vouloir me réintégrer. « Je vais essayer… mais je ne peux rien promettre. » Consentis-je finalement, après avoir pris le temps d'y réfléchir.

Je n’avais aucun mal à comprendre que si j’échouais, je pouvais tout aussi bien faire une croix sur le Lucky Gunner. Mais si je réussissais… je pourrais certainement acheter ma tranquillité auprès des Shepherds en plus d’avoir rempli ma part du marché avec les yakuzas. Je souris un peu, quand elle me demanda davantage d’informations sur la marche à suivre. « Non. Il me suffira de votre protection, et qu’elle soit assez visible pour que personne n’ait envie de se frotter à vous. L’intimidation suffit bien souvent à s’éviter des problèmes. » Je ne lui apprenais rien. Quand on devait dégainer, c’était déjà trop tard. Or, je n’avais pas envie de me mettre à dos les Shepherds. Je voulais simplement survivre et reprendre ma vie.
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