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La main du diable

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Your soul is mine
Orihime Hasegawa
Orihime Hasegawa
Your soul is mine
ASHES YOU WERE

En un mot : Une reine dans l'ombre
Qui es-tu ? : ⛧ Cheffe yakuza qui a mérité sa propre branche dans le règne familiale.
⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
La main du diable Pyhc
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ori
Célébrité : Kiko Mizuhara
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Mer 14 Juin - 0:29 (#)


Fin Novembre 2021 ⛧

Bientôt trois heures du matin. Les derniers clients sont partis depuis un moment, l’essentiel du personnel a pris congés. Orihime adresse un signe imperceptible de la tête aux deux autres hommes qui l’escortent, et les voilà qui sortent du véhicule noir stationné sur le trottoir d’en face. Les portes se referment d’un claquement feutré. La nuit est silencieuse, comme si la ville était en apnée. L’engeance plaque à son visage son masque d’hannya, puis prend les devants en direction du Voodoo cafe. Un jeune homme est en train de sortir, clefs en main et visiblement prêt à fermer boutique.

- Pas si vite, il reste des clients.

La cheffe yakuza et ses complices se postent de façon à lui couper la retraite. Ils ne brandissent aucune arme, pas plus qu’ils ne se montrent explicitement menaçant. Toutefois, le message de leurs mines fermées et de leur immobilité oppressante est sans appel : ils vont entrer. Dès que leur hôte capitule, Orihime pénètre ce sanctuaire, encadrée par ses gorilles. Pour l’instant, elle contient son pouvoir, histoire de laisser une chance au gamin de coopérer par lui-même. Elle scrute l’intérieur de ce bar dont elle ne connaissait que le nom, foulant le parquet d’un pas inquisiteur. Le temps peut paraître long avant qu’elle explique enfin.    

- Ton patron n’est pas là ?

Même sans avoir eu une description du propriétaire, elle aurait deviné que ce jeune homme ne pouvait être le boss. Il a quoi, une vingtaine d’année ? A peine. D’un geste fugace, la trentenaire indique à ses fidèles de se disperser. L’un d’eux se place devant la sortie, l’autre passe derrière le comptoir pour obstruer l’accès aux cuisines. Quant à l’engeance, elle se trouve entre le serveur et le plus gros de la salle. Il aurait du mal à s’échapper sans passer devant l’un des trois.

- Je me suis déplacée en personne par preuve de respect pour son commerce. Je sais ce qu’il cache : la pièce réservée aux vampires, précise-t-elle non sans qu’un sourire artificiel n’ourle ses lèvres dissimulées. Le concept est bon, mais c’est imprudent d’ouvrir un marché clandestin sans aucune marge de protection.

Pas même une entrée sur « liste », ou un mot de passe, ou n’importe quoi prouvant qu’on était digne de confiance. De ce qu’elle a pu en savoir, n’importe qui présentant des crocs est accepté sans contrôle. D’ailleurs, c’est pour ça que les informations ont si facilement fuité jusqu’à elle. Combien de temps avant que la police ne fasse une descente ? Le PASUA serait sans doute ravi d’apprendre que le Voodoo cafe a du sang d’enfant au menu…

- Je souhaitais lui proposer de l’aide, pour remédier à ça, car elle est une personne altruiste, voilà tout. Tu peux lui passer le message et lui donner ça ?

Orihime sort une carte de visite de l’intérieur de sa veste. Le design est sobre, tout en courbes noires évoquant des tracés à l’encre de Chine. Au verso, la silhouette d’un tapir. Au recto, la réplique de son masque, accompagnée d’un numéro de téléphone.    

- J’aimerais aussi visiter la pièce en question avant de partir. Que je ne sois pas venue pour rien.
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Anonymous
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Mer 14 Juin - 11:06 (#)

Il se redresse, retire un des écouteurs de son oreille, puis l'autre, et fait face aux trois inconnus ... visiblement pas là pour commander un café. Le dos se raidit, brièvement, et Ren pense déjà à devoir vider la caisse pour eux. Oh, il le ferait sans poser de question. Sa vie avant le commerce, d'aussi loin qu'il peut avoir de l'affection pour Wilson.
Une hésitation, il dévisage chacun des visages peut-être même avec une pointe d'un jugement nonchalant. Pourtant, il n'en est rien : bien sûr que ça fait peur. Et il passe à l'intérieur avec eux avec la sale impression que cette foutue journée ne se terminera jamais.

Ils se placent en silence, bouchant les sorties, et Ren observe ce manège, droit comme un i, des fourmillements au bout de ses doigts. C'est la femme qui dirige visiblement. À sa première question, le jeune homme secoue la tête mais n'ajoute rien. Son esprit reprend ses réflexes d'ado harcelé à l'école : tais-toi, fais-toi oublier, ils te lâcheront vite la grappe s'ils te trouvent inintéressant. Son regard reste accroché à la silhouette de la femme. Il ne sait pas comment se l'expliquer, mais il se dégage d'elle quelque chose de malsain. Un quelque chose qui dit 'j'obtiens toujours ce que je veux'.
La raison de cette visite ne tarde pas à tomber, faisant tressaillir les narines du garçon. Que peut-il ajouter ? Elle a raison, et même s'il n'en a jamais parlé à son patron, il savait que ce manque de vigilance allait finir par attirer des curieux, d'autant que les vampires avaient souvent la fâcheuse tendance à hypnotiser Wilson pour obtenir ce qu'ils désirent. C'est un bon, Wilson, mais ... pas toujours futé.

Machinalement, son indexe et majeur attrapent la carte de visite, qu'il observe rapidement avant de glisser dans sa poche. Doit-il dire que malgré l'appréhension de cette visite et l'intimidation dont ils font preuve, un peu de renouveau titille sa curiosité ? En bon observateur de la vie, ça bouleverse un peu son quotidien. Et puis ... il doute qu'elle lui fera du mal, non ?

Ils ne partent pas encore et la femme en demande plus. Ça, par contre c'est chiant, et Ren doit refouler un bref soupir. Ses prunelles sombres se dérobent une seconde, scrute l'un des homme de main qui surveille l'entrée.

C'est que ... j'ai pas les clefs. C'est pas moi qui m'occupe de ça.

Il marque une pause, sent un vague frisson lui remonter le long de l'échine. Au final, lui, il veut surtout vite rentrer chez lui avant que la dame bizarre décide de faire une plus grosse démonstration d'autorité sur lui.

Je sais pas quand rentrera Wilson. Il m'a dit être parti en voyage. Je sais même pas si c'est un voyage d'affaires ou juste des vacances.

Serait-ce cliché de penser qu'elle fait partie de la Mafia ? Dans le doute, il préfère ne rien dire, même si ça lui paraît évident. Le style, la manière d'agir, leur tenue et leurs origines. Japonaise pour elle, non ? Ca leur faisait un point commun. 

Mais je peux quand même lui transmettre votre numéro et votre proposition qui est ... plutôt intéressante. Ca ferait pas de mal à cet endroit, un peu de sécurité.
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

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Mer 14 Juin - 22:19 (#)

- Oh, il n’a pas les clefs, répète-t-elle sur un ton narquois qui n’amuse que ses hommes de mains.

Ceux-ci ricanent dans un souffle, sans quitter leur poste ni se laisser aller à la distraction. Le gamin baratine que son patron n’est pas là, qu’il est parti en voyage, mais qu’il fera la transmission. Il a peur. Sous son masque, ça la fait sourire de ravissement. C’est normal d’avoir peur des monstres sous le lit ; surtout quand ils vous piègent sur votre lieu de travail. Orihime inspire profondément, humant l’imperceptible odeur de frayeur que dégage le jeune homme, puis assène :

- Il te fait suffisamment confiance pour assurer la fermeture de son bar, mais il ne te laisse aucune indication sur sa destination et la durée de son absence ? Sa langue claque sur son palais, tu vas devoir faire mieux que ça.

Pour l’instant, elle n’a toujours pas l’utilité de le dociliser avec son pouvoir. C’est encore plus jouissif de jouer avec ses proies quand elle n’use d’aucun artifice, aucune triche. L’engeance ne reste pas moins sur ses gardes : elle sent que le gamin est différent. Il lui fait une impression proche de celle des arcanistes mais en plus… diffus. Ne sachant vraiment à qui elle a affaire, elle conserve une distance raisonnable.

- Sans compter que ce « Wilson » ne prendrait pas le risque de fâcher sa clientèle aux dents longues en fermant boutique trop longtemps, n’est-ce pas ? C’est une supposition, mais qui de sensé choisirait de froisser des acheteurs si précieux ? Je suis sûr qu’il y a un double des clefs quelque part et tu ressembles à quelqu’un qui sait où il est.

Sa voix est glaciale, tranchante, ne souffrant aucune entourloupe. Mais elle peut comprendre : il est jeune, il ne veut pas d’ennui, il est naturellement fidèle à celui qui lui verse son salaire. En vérité, elle respecte ça et n’a aucune raison de brutaliser gratuitement un gamin qui tente d’être loyal. En revanche, elle a pris le temps de se déplacer en personne, elle ne peut pas non plus tolérer que ce soit en vain.

- Pardonne-moi, je me montre très impolie, reprend-elle avec l’intonation de celle qui s’excuse d’une maladresse, tu peux m’appeler Joō. Je suis ici pour faire affaire, pas pour faire du mal à quelqu’un.

Sous son masque, un grand sourire sadique redessine ses lèvres. Il ne peut le voir, tout comme il ne verra pas passer l’étincelle démente dans l’obscurité insondable de son regard. Tel un prédateur face à une antilope isolée, l’engeance poursuit ses déplacements inquisiteurs sur le carrelage du voodoo cafe. Maintenant qu’elle a pu l’observer, cet endroit lui apparaît réellement prometteur…

- Cela étant dit, je répète, elle lève une main et énumère ses doléances sur ses doigts, je veux visiter la pièce secrète, je veux connaître ton nom… et je veux savoir quel de type de don tu disposes, Orihime laisse passer un silence, pour que le jeune homme ait tout le temps du monde pour assimiler le fait qu’elle en sache déjà autant sur lui, j’ai mes sources, précise-t-elle d’un ton énigmatique.
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Anonymous
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Ven 16 Juin - 11:50 (#)

Il se tend, son regard s'assombrit tandis qu'il passe sur chacune des silhouettes ricanantes. Vraiment, on en est à là ? À ce genre de moquerie stupide ?
Sa mâchoire se crispe, il prend sur lui pour ne pas renvoyer une pique bien acide. Depuis l'école, Ren a prit en aplomb. Il sait qu'il ne doit pas l'utiliser à tort et à travers mais parfois ... ça le démange.

La femme le croit pas. Pas une seule seconde. Et ça l'agace d'autant plus. Il a vu, à la télé : quand les gens viennent chercher des histoires, t'auras beau être parfaitement honnête ou le plus convaincant possible, rien n'y fera, tu passeras en salle de torture. Va-t-il être torturé ? À cause de son putain de travail ? Bordel ce serait tellement con.

Je ...

Elle enchaîne, lui coupe la parole. Longuement, il expire par le nez, expulse la peur légère qui lui chatouille le ventre. Il a pas envie de craquer, de passer pour le gamin flippé et sans assurance. Son égo, sûrement.
Il scrute sa peau, à la Reine, Joō, tente de percevoir une ouverture où il pourrait foncer si jamais elle devenait insistante... Il écoute son coeur, capte la circulation de son sang, mais il ne sent pas de différence. Elle n'est pas une vampire, c'est sûr et certain. Pour autant ... il sent qu'elle n'est pas une simple humaine.

La suite rajoute une vague de froid dans ce bar pourtant si chaleureux en journée et soirée, et Ren a un imperceptible mouvement de recul. Son don ? Sa respiration se fait un peu moins naturelle, il se sent pris entre les phares d'une voiture. L'étau se resserre. Il va avoir des ennuis, il en est d'un seul coup persuadé. Mentalement, il se refait l'inventaire des malheureux qui ont croisé sa route quand il avait besoin d'évacuer le trop plein de magie en lui. Ca pouvait pas durer éternellement. 

Vous avez vos sources mais vous connaissez pas mon prénom ? Ne peut-il s'empêcher de lancer, avec un peu moins d'assurance. Et je vous l'ai dit : j'sais pas où est Wilson. Il m'a jamais raconté sa vie. J'mens pas. Il m'a juste dit qu'il avait des choses à faire et qu'il nous laissait son bébé. Ca lui arrive parfois, de partir faire sa vie. Généralement il revient avec des cadeaux ou une augmentation pour nous. Donc ... on pose pas de questions. Il nous traite bien. Ses prunelles détaillent les tenues sombres. Au moins, il n'a pas l'impression d'être face à la Milice, et cette pensée le rassure stupidement. Vous êtes de la mafia, non ?

Son cerveau travaille à toute vitesse. Sa propre protection est bien plus importante que ce bar. Que Wilson. Qui s'est barré en les laissant seuls face aux dangers de cette ville, sans leur apporter la moindre protection. Fuck Wilson. Fuck les vampires. Fuck tout ce putain de surnaturel qui va le mener à sa perte.
Il se mordille la lèvre inférieure. Ses mains, le long de son corps, s'ouvrent et se referment dans un geste inconscient et ses ongles triturent la peau déjà malmenées au bout de ses doigts.

J'vais vous montrer. La salle. Que vous, c'est possible ?

Il sait pas trop si sa présence le rassurerait plus que celles des deux gardes, mais peut-être qu'il serait capable de se défendre face à elle, non ? Elle a bien dit qu'elle ne comptait pas lui faire de mal, mais est-il assez naïf pour la croire ?
Son corps exerce un mouvement sur le côté, il penche le visage pour inviter Joō à le suivre. C'est pour ça qu'elle est là, à la base, pas vrai ?
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
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⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
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⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
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Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

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Mer 21 Juin - 0:52 (#)

Nouveau petit rire, glacé et dépourvu de joie. La naïveté de ce gamin est touchant. Il essaye de réfléchir, de comprendre, mais il ne vient clairement pas du genre de milieu lui permettant de concevoir seulement une parcelle de ce qu’elle est. La « mafia » est un terme galvaudé et réducteur, digne des entreprises humaines bâties sur des peurs absurdes. Elle est le monstre tapi dans le noir, le croquemitaine de cette société criblée de vices. Son âme est déjà souillée, corrompue, bonne a jetée aux Enfers. Elle a la lucidité d’esprit d’accepter que sa puissance s’arrête là où celle des autres commence, mais elle est déjà bien plus que « la mafia ».

- Réponds à mes questions, je répondrai peut-être aux tiennes.

Ce petit malin a esquivé ses principales interrogations et la loyauté n’excuse pas tout. Ce n’est pas très poli de refuser de donner son patronyme à une aînée. Le gérant s’absente donc régulièrement sans dire où il va ? Nouvelle erreur. Puisqu’il mouille visiblement dans un trafic illégal, il aurait mieux fait d’inventer un alibi que ses employés aurait pu colporter à tout va. Une fois encore, à sa place, quelqu’un de la police aurait tous ses red flag à l’écarlate. Si la trentenaire devait deviner, elle dirait qu’il se rend chez on fournisseur.

L’engeance indique au jeune homme de bouger d’un signe de tête. Elle peut descendre seule avec lui, si cela le rassure. La vérité, c’est qu’elle est bien plus dangereuse que ses deux gardes-du-corps réunis, mais il ne peut le savoir. Alors qu’ils s’éloignent, elle cesse de réprimer son aura naturel et rayonne de toute sa puissance démoniaque. Dans une large bulle qui englobe son hôte, l’atmosphère se pare de plomb. C’est intangible, impalpable, mais l’air lui-même semble avoir changé. Une sensation inexpliquée de terreur, puisant sa source au cœur de ses viscère, fera sans doute au jeune homme revoir son envie de faire de l’esprit… et à ce sujet, elle va l’aider un peu.

- Tu n’es ni vampire, ni thérianthrope. Tu m’évoques quelque chose de semblable à un arcaniste, mais c’est moins… prononcé.

Comme un arôme brut, mal distillé, destinée à des étapes de macération pour atteindre ses saveurs finales. Là s’arrête le sixième sens d’Orihime, qui ne peut malheureusement pas affiné l’estimation jusqu’à la pratique spécifique ou au type de magie. Pour la conduire jusqu’à la fameuse pièce, le gamin est bien obligé de récupérer ce fameux double de clefs. Elle repère où il le range, tout en s’assurant qu’il n’actionne pas l’un de ces boutons d’alerte que certains établissements installent sous leur comptoir. La peur devrait le dociliser, mais on ne sait jamais…  

- Il y a une liste des clients habitués ?

Au moins informative, quelque chose que Wilson aurait gribouillé dans un coin. Qu’il ne s’y trompe pas : ça ne le dispense pas de répondre au reste de ses interrogations ; et surtout : elle n’a pas envie de passer la soirée à jouer au chat et à la souris.
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Anonymous
Invité
Invité
Mer 21 Juin - 18:41 (#)

Il n'aime pas ce petit jeu. À cette heure-ci, normalement, il est en route pour chez lui, et il s'est prévu une super soirée avec lui-même et un bouquin. Pas rester coincé ici avec des gens potentiellement dangereux.

Fini de jouer et de négocier, donc, Ren guide la femme en bas, récupère d'abord le double des clefs de la salle, elles-mêmes sécurisées dans une boîte codée.
Il jette un regard en biais à la femme qui bien sûr, ne perd pas une miette du spectacle. Pour autant, le garçon prévoit déjà une possible démission. Les emmerdes dans ce genre, très peu pour lui, et tant pis s'il se retrouve dans la merde financièrement. Il a déjà pris trop de risque.

Mais quelque chose change. Sur sa peau, le duvet se hérisse dans un frisson désagréable, et il sent sa cage thoracique se compresser légèrement sous le poids d'une lourde angoisse. Un pressentiment, un danger imminent, ou juste le fait d'être isolé avec cette inconnue ? Aucune idée. Toujours est-il que ses doigts se mettent à trembler, et qui dit sensations désagréables dans son corps, dit … son don qui essaie de prendre les devants. Pour évacuer le Mal.

Par … par là. Sa voix n'est plus qu'un souffle indistinct. Il a doucement l'impression d'étouffer, d'être à l'étroit dans son corps. Que ce soit à cause de l'atmosphère étrange qu'à cause de sa propre magie.

Il s'arrête devant la fameuse porte, se tourne vers elle quand elle reprend la parole, bien décidée à ne pas le lâcher sur ce qu'il est. Son dos, automatiquement, se cale au-devant d'un mur, comme si ça pouvait empêcher un danger de le surprendre.

Je … sais pas trop ce que je suis, finit-il par lancer, et le simple fait de lâcher ça sonne pour lui comme son arrêt de mort. Il baisse les yeux, regarde ses mains qui le chauffent désagréablement. Pas un arcaniste. Mais je … j'ai … quelque chose. Que je contrôle pas. Qui fait du mal aux gens.

Il relève les yeux vers elle, pince les lèvres, avant de les abaisser vers la serrure, où il doit se reprendre plusieurs fois pour réussir à enfoncer les clefs. Avec un peu de chance, cette explication allait lui suffire. De toute manière, Ren ne savait pas vraiment grand chose sur son don.
Finalement, la porte s'ouvre, et il est aussitôt frappé par les effluves particulières du sang. Qu'il déteste. Il s'efface pour la laisser passer, hoche la tête à sa nouvelle question.

C'est pas moi qui l'ai. C'est ma collègue. Elle est partie avec.

Est-ce que Joō cherche quelqu'un en particulier ? L'idée de s'associer avec le Voodoo pourrait aussi être un mensonge. Ca le rend dingue, Ren, de réfléchir à toutes les possibilités. Il voudrait juste partir. Qu'on lui foute la paix. Il en a déjà trop dit à son propre sujet. La présence de ces gens ne devaient pas être si personnel.

Voilà. C'est là que ça se passe. Vous n'êtes pas vampire, alors je vous propose pas de verre, ose-t-il encore lancer, sans oser s'enfoncer dans la pièce, droit comme un i. Je le sens. J'entends votre coeur. Le leur bat plus lentement. Et leur sang est plus ... dilué.

Il hausse les épaules, pas trop sûr de lui. Une part de lui doit admettre ressentir un certain soulagement de pouvoir dire ce genre de choses à un autre. Peut-être devrait-il se taire. Mais ... sans tenter de l'intimider, il se dit que si elle le voit comme quelqu'un d'un peu plus intéressant qu'un être humain basique, elle ne se risquera pas à lui faire de mal.
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
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⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

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Lun 26 Juin - 0:21 (#)

Quelque chose qu’il ne contrôle pas.
Qui fait mal aux gens.

Un frisson d’excitation grène l’épiderme d’Orihime d’une délicieuse chair de poule. Celle qui traduit un soudain intérêt et ses milles ramifications possibles. La pièce secrète passe presque au second plan tant elle est occupée à étudier le gamin transi de terreur qui peine à enfoncer sa clef dans la serrure. Il a l’air perdu du diamant brut. Pioché à temps, bien taillé, il pourrait être un atout redoutable. Son potentiel est gâché ici, dans un bar semi-clandestin qui n’a pas pris les plus élémentaires des précautions.

- Hum.

Fâcheux cette histoire de liste, mais ça n’est rien. Elle l’obtiendra, ce n’est qu’une question de temps. La porte s’ouvre enfin, révélant l’antre tant convoitée où les Longue-vie viennent secrètement se repaître de sang humain. On dit qu’il y en a de toutes les sortes, y compris d’origines exotiques et/ou mineures.

- L’interrupteur, dit-elle d’abord, suite à l’analyse de son guide.

Elle a besoin de bien voir les lieux, mais à part ça, il l’a particulièrement impressionnée. Il est capable d’entendre son cœur ? De voir la composition de son sang ? Ce garçon vient définitivement de passer d’insignifiant à convoité. Comme toutes les organisations modernes, l’engeance a besoin de surnaturels dans ses rangs. Elle ne peut espérer conquérir autant de terrain qu’elle l’ambitionne en ne s’entourant que d’humains. Et ce gosse semble être une perle…

- C’est un don impressionnant que tu as, lui reconnait-elle à haute voix. Je comprends ce que tu veux dire… on est pareil tous les deux : je ne suis pas arcaniste, mais j’ai aussi quelque chose qui peut faire du mal aux gens, elle marque une pause dans son discours doucereux, s’approchant toujours pour maintenir une proximité propice à la confidence. La différence, c’est que je le contrôle. Je pourrais t’aider à le contrôler aussi, si tu le souhaites, un léger sourire fleurit sous son masque. Pense-y.

Il y a de la place dans ses rangs pour des graines comme lui. Peut-être ne s’en rendra-t-il pas compte de suite, car l’éducation standard veut qu’on enseigne aux enfants à craindre le croquemitaine. Et un jour, on réalise que le monde réel n’est pas aussi manichéen. Des monstres, il y en a partout, sous toute sorte de visage, portant toute sorte d’insigne, de décoration et de titre honorifique. Les ogres gouvernent la planète, alors le seul vrai choix est : lequel veut-on suivre ?

- Je vais avoir besoin de cette liste… je ne connais toujours pas ton nom, et je déteste répéter mes questions, reprend-elle, glaciale. Ce que je vais faire, c’est qu’un de mes hommes reviendra dans deux jours. Tu devras la lui remettre avec son café.

C’est une manière de lui faire comprendre qu’il a 48h pour  dérober ladite liste. Ce sont autant des contacts potentiels pour son propre commerce que des moyens de pouvoir faire pression sur des gens. Qui sait s’il n’y a pas du gratin politique ou autre poste à responsabilité, qui viennent profiter de cette belle entreprise sanglante. L’information c’est le pouvoir, et l’appétit d’ Orihime en la manière est gargantuesque.
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Mer 28 Juin - 11:18 (#)

Il allume rapidement la lumière, garde son regard figé sur la silhouette de la femme. Son attitude a changé, presque imperceptiblement, quand il a parlé de son don. Bien sûr. Elle semble un peu plus intéressée peut-être ? En tout cas, elle n'a pas l'air surprise, et encore moins effrayée.
D'ailleurs, elle ne perd pas de temps pour reparler de ça, laissant la pièce dans laquelle ils sont de côté – pour l'instant du moins -, qualifiant son don d'impressionnant, mentionnant son propre cas. Même si cela éveille la curiosité de Ren, il n'ose pas lui poser de question. Son cœur est compressé dans sa cage thoracique, il a l'impression qu'il va partir en crise d'angoisse d'une seconde à l'autre. Et … il sent, peut-être inconsciemment, que ça vient d'elle. Alors … il a juste envie qu'elle parte.

Mais elle propose de l'aider. À se contrôler. Et aussitôt, le jeune garçon repense aux dégâts qu'il a déjà causé autour de lui, dans la ville. Les pauvres innocents qui sont tombés entre ses mains les nuits où il avait un trop plein de magie, et qu'il fallait à tout prix qu'il l'évacue, peu importe les souffrances infligées, peu importe à quel point il peut tomber dans la magie noire sans même s'en rendre compte.

Vous pourriez … ? souffle-t-il d'une voix qui peine à s'échapper de ses lèvres, sans qu'il puisse s'en empêcher. Comment ?

Une bouffée, infime bouffée d'espoir le traverse. C'est possible, même ? Ça fait longtemps qu'il a perdu son optimisme à ce sujet. Depuis quelques temps, il se sent marionnette de son don, et il a accepté l'idée de se faire un jour abattre à cause de lui. De se perdre à cause de lui. Mais alors … peut-être qu'un autre futur serait possible ?

Je … Ren.

De toute façon, s'il ne lui dit pas, elle trouvera un moyen de le savoir. Et il préfère finalement que ce soit lui qui lui renseigne.
Il hoche la tête, abdique aussi par rapport à cette foutue liste. Elle l'aura. Elle aura ce qu'elle veut si ça lui permet d'être tranquille au sujet du Voodoo. Pour l'heure … c'est seulement la proposition qu'elle lui a lancé, sûrement comme ça, qui lui obnubile l'esprit. La perspective de pouvoir reprendre le contrôle de son corps, de son esprit … ça lui donne presque envie de pleurer. Il en oublie sa prudence et ne peut pas s'empêcher d'en parler à nouveau. Même s'il a peur de cette femme, même si tout en elle hurle red flag. Pour l'heure ... Elle vient de lui

J'ai … j'ai ça en moi depuis … depuis toujours je crois et … parfois ça prend le contrôle de ma tête. Et j'suis obligé d'évacuer. C'est comme si j'étais plus moi-même. Et … ça me fait peur.

Il tait le fait qu'il peut également se servir de sa magie pour soigner et apaiser les gens. De toute manière, ça n'est arrivé que quelques ridicules fois, et chaque fois Ren se prenait en échange une vague de douleurs traumatisante. Pour l'instant, le soucis principal, ce n'est pas ça. Et dans son errance, dans son désespoir, Joō s'impose naturellement comme sa Sauveuse.
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Your soul is mine
Orihime Hasegawa
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ASHES YOU WERE

En un mot : Une reine dans l'ombre
Qui es-tu ? : ⛧ Cheffe yakuza qui a mérité sa propre branche dans le règne familiale.
⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
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Ven 7 Juil - 18:38 (#)

- Ren, répète-t-elle son un ton quasi incantatoire. Tous les dons se maitrisent.

C’est comme jouer d’un instrument, savoir cuisiner ou… gérer une entreprise criminelle. Il faut d’abord comprendre. Le fonctionnement, les limites, les effets, les inconvénients. Ensuite, l’apprentissage commence, et ce n’est plus qu’une question de discipline. Les grands pouvoirs demandent beaucoup de ressources, beaucoup d’investissement, mais se laisser bouffer ne devrait jamais être une option. L’outil n’est pas supposé dépasser le maître.

Les lumières s’allument. Orihime découvre le décor, plutôt raffiné dans son style. Ambiance tamisée, tricliniums, alcôves, candélabres électriques. Nul doute que les Immortels, pour beaucoup prisonniers d’une époque révolue, se plaisent dans cet antre intemporel aux promesses de discrétion. Ce n’est qu’une illusion. Il n’y a rien de « discret » dans le fait qu’un tel lieu se tienne en pleine métropole, dans un bar prisé, sans la moindre mesure de sécurité pour préserver le secret. C’est l’œuvre d’un débutant, même si elle reconnait la qualité du résultat.

- Oh… et… qu’est-ce qui se passe quand tu évacues ?

Son visage masqué se tourne à nouveau vers le jeune homme qui exhale une peur délicieuse. Elle a terminé sa visite et revient donc vers lui, réduisant au minimum la distance les séparant. Il peut plonger dans le gouffre sans fond de ses prunelles d’onyx désormais, et sentir le piquant de son parfum épicé. Elle nage dans son aura, goûte sa terreur, capte chacun de ses tics nerveux.

- Qu’est-ce qui m’arriverait si tu perdais le contrôle, là-maintenant ?

C’en est presque excitant. Un sourire s’étale sur ses traits qu’il ne peut voir. L’engeance s’amuse encore. Ce garçon semble tellement perdu. Il a besoin d’un phare, d’une boussole, d’une lueur capable de donner un sens à ses facultés. Son pouvoir est gâché s’il ne s’en sert pas, s’il continue de s’en cacher. Il n’a rien à faire ici, au service d’un génie fou qui est voué à se faire prendre. Il a tant de potentiel…

- La première étape si tu veux apprendre à le contrôler, c’est de ne pas en avoir peur. Ce n’est même pas logique. De quoi as-tu peur exactement ? La question est rhétorique, alors elle poursuit, doucereuse : tu as peur de la désapprobation, de l’opinion des gens faibles qui jugent ce que tu sais faire. Tu es en conflit avec toi-même, tu cherches à le refouler, mais on ne peut pas fuir ce qui fait partie de nous. Ton pouvoir est neutre, il ne se soucie pas de l’opinion des autres, elle lève une main et la pose doucement sur son torse, pour sentir son cœur qui s’emballe. Accepte de voir en face ce dont tu es capable, ensuite tu pourras le comprendre. Quand tu l’auras compris, tu pourras le maitriser. Et quand tu l’aurais maitrisé, tu pourras choisir ce que tu en fais.

Et dès lors, il sera libre de s’affranchir des idées reçues et bienpensantes. Des règles bâties pour et par des humains, qui cherchent misérablement à tenir les êtres supérieurs en laisse. Ils sont au-dessus de ça. Elle s’écarte alors de lui et prend la direction de la porte. Inutile de traîner, elle a vu ce qu’elle avait à voir ici. Orihime s’arrête néanmoins sur le seuil, complétant ses dernières paroles sans même se retourner vers le gamin :

- C’est à toi de choisir si tu veux être le maître ou le pantin. Ne jette pas la faute sur ton don.
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Lun 7 Aoû - 13:33 (#)

Il hésite. Ses yeux restent figés sur elle. Ses lèvres s'ouvrent légèrement, laisse échapper son souffle tremblant, et son dos rencontre doucement le mur en pierre quand elle approche encore de lui. Il est plus grand qu'elle, pourtant il a l'impression de se faire happer par sa présence. Ses doigts touchent la pierre froide derrière lui dans l'espoir d'en apaiser le feu. Son instinct magique est confus : il ne sait pas à qui il à affaire. Son cœur bat d'une cadence calme, le sang circule normalement dans ses veines. Mais c'est comme s'il ressentait … autre chose. De très, très sombre. Qui brouille ses repères.

Je …

Il papillonne des paupières, ravale des larmes de peur qui ont grimpé jusqu'à ses yeux. La femme est intriguée, curieuse, presque provocatrice. S'il perdait le contrôle, là, maintenant ?

Je … je crois que je pourrais vous tuer, laisse-t-il échapper dans un souffle à peine perceptible. Parce qu'il n'a pas envie de faire sonner ça comme une menace. La seule zone de peau accessible chez elle se situe au niveau de sa gorge. Un cou laiteux, fragile, où un simple contact pourrait se reveler destructeur. Mais il se doute qu'elle est entraînée au combat et à la défense. Malgré lui, il imagine. L'apaisement qu'il ressentirait chez lui en échange d'une bonne dose de souffrance. Qu'est-ce qu'il pourrait lui faire ? Agir directement sur son œsophage ? Lui briser la nuque ? Ou juste empêcher le souffle d'y passer, histoire de lui montrer qu'il ne rigole pas ?

Il éclaircit à peine sa gorge, s'efforce à apporter des précisions qu'il espère seront suffisante pour qu'elle n'insiste pas plus.

J-j'agis sur la matière organique. Je … la manipule. Je crois. Je la ressens.

Il l'écoute ensuite, en même temps qu'il essaie de réguler son propre rythme cardiaque, son propre souffle erratique.
Mais ses mots sonnent juste et tapent où il faut. Des picotements lui chatouillent le nez et une brêve expression de détresse passe sur ses traits fins. À la peur se mêle une émotion plus lourde, plus profonde. L'impression d'être compris, entendu.
Ses prunelles suivent l'ascension de sa main, la laisse se poser contre son torse. Il expire lentement, se plonge dans son regard. Durant une fraction de seconde, il se voit fondre en larmes dans ses bras.

Quand elle s'écarte, il ne bouge pas, n'ajoute rien. Il est troublé. Dans sa tête, la graîne a été semée.


–––––––



Il pose son téléphone sur son lit à côté de lui, ramène ses jambes contre son buste et cache sa tête entre ses genoux. Peut-être aurait-il dû contacter d'abord Lucy, comme lui avait conseillé Anaïs il y a quelques jours. Peut-être qu'il aurait dû réfléchir encore un peu avant d'envoyer ce message. Il sait pas. Il sait pas, putain. Il sait pas quoi faire, il sait pas quelles sont les bonnes décisions à prendre. Il a l'impression qu'il fait toujours les mauvais choix.

Bonjour, c'est Ren. Est-ce qu'il serait possible de se voir ? J'ai besoin d'aide et je sais pas vers qui me tourner.
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Orihime Hasegawa
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

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Mar 8 Aoû - 14:10 (#)

- C’est un don très intéressant, lui dit-elle en toute sincérité.

Ce gamin perdu ne sait pas le trésor qu’il représente. Manipuler la matière organique, c’est d’une intensité rare. Il pourrait tuer, rien que comme ça ? Pas d’arme, pas de poison, rien qui ne laisse de marques détectables par la police. L’assassin parfait. Mais il en est encore loin, ce n’est qu’une graine à planter et à voir germer. Ils retournent auprès des hommes de main qui comprennent en un signe qu’il est l’heure de mettre les voiles. Ren est libre de fermer boutique, sans heurt, sans casse. Juste avant de passer la porte, Orihime lui rappelle d’une voix doucereuse :

- Tu as 48h pour m’obtenir la liste. L’un de mes hommes viendra la chercher ; tu le reconnaitras.


20 décembre 2021

L’engeance n’a rien manqué des actualités. Malgré le fait que le rythme des agressions hasardeuses ait ralenti, ses propres exactions ont secoué la fourmilière. La population à peur, les différents clans sont à bout de nerf. La police et le PASUA naviguent à vue dans un océan horrifique qui menace de les entrainer par le fond. L’Oyabun s’est amusée du message d’espoir posté par une gamine, comme si les bons sentiments avaient la moindre chance d’enrayer la machine. Qu’importe les convictions, qu’importe les intentions : la peur fait tout voler en éclat.

Orihime est en pleine séance de pratique du kendô lorsque son bras droit entre dans la pièce aménagée de son hôtel. Le faux affrontement cesse immédiatement, son adversaire la salue et quitte les lieux sur le champ. Les règles sont rôdées ici, tout le monde est au courant. Haru lui tend un téléphone à brûleur, ouvert sur l’écran d’un sms.

- Vous avez reçu un message.

L’engeance dégage de son visage moite quelques mèches sombres collées à son front. Un sourire se dessine sur ses lèvres au fur et à mesure de sa lecture.

- Ren… bien sûr. Je me doutais qu’il écrirait un jour.
- Qui est-ce ?
- Un gamin. Il travaillait au Voodoo café avant qu’il ne part en cendre. Son nom est grillé, je pense qu’il doit être à court d’options.
- Vous pensez à le recruter ?
- Il a un… « talent » qui m’intéresse. Et puis… c’est connu que lorsqu’on recueille un animal perdu et qu’on lui accorde de l’attention, il y a moins de chance qu’il nous morde.

La lumière étrange de ses yeux noir onyx donne à son expression des airs carnassiers. Ses pouces commencent alors à rédiger une réponse, concise et directe :

« Devant le Voodoo café. Demain, 2h »


Avant que sa propre voiture ne s’aventure dans la rue, Orihime a envoyé des éclaireurs toutes les demi-heures depuis la fin d’après-midi. Rien de sorcier : ils devaient passer devant l’établissement en ruine et guetter les points stratégiques : toits, fenêtres. Sa photo – floue – est déjà parue dans une des feuilles de chou locale, il reste donc une possibilité que Ren tente de l’attirer dans un piège.

A l’heure convenu, son SUV entièrement teinté s’arrête devant feu le Voodoo, où la silhouette gracile du gamin attend. Le chauffeur sort pour ouvrir la portière arrière, l’invitant assez clairement à monter à l’intérieur. Dès que ce sera fait, il se retrouvera à côté de l’engeance au visage toujours masqué. Le son des loquets annoncera qu’il est enfermé avec elle, broyé par son aura surnaturelle. Pas d’autre choix que d’exprimer les raisons de son sms…
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Anonymous
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Jeu 17 Aoû - 14:21 (#)

Il n'en a pas parlé à Anaïs, ni à Naya, malgré ses hésitations. Peut-être devrait-il. Sûrement qu'il devrait. En vérité, il n'a aucune idée de quoi faire, de ce qui est bien ou non, de ce qui est intelligent ou pas. Il a l'impression de patauger dans le vide et d'avancer avec les yeux bandés. Lucy, il a tenté, de l'appeler, une fois, puisqu'Anaïs lui avait donné son contact. Mais pas de réponse. Et la famille Cahans ? Il a beaucoup trop honte de son mensonge idiot.

De toute manière, il sait qu'il est idiot.

Le visage à moitié camouflé dans son écharpe et le bonnet enfoncé sur sa tête, il attend, fébrile. Sa main tient son téléphone, il y a un message en attente d'être envoyé pour Anaïs. Il ne veut pas l'inquiéter mais …

J'ai peur de faire une bêtise.

Il a un léger pas en arrière quand le véhicule approche, range son portable sans l'envoyer. Aussitôt, son rythme cardiaque s'emballe et il hésite à tourner les talons pour partir en courant. C'est peut-être son instinct qui lui hurle de fuir. Pourtant, sous le regard du chauffeur et après de longues secondes d'hésitation, il grimpe sur le siège, à l'arrière, et la portière se referme sur lui.

Il est frappé par la forte odeur de cuir, par la fragrance de parfum. Ça sent la richesse, là-dedans. Ses sens sont à vif. Les loquets qui se ferment ne l'aident pas et semblent signer sa fin. Sa main s'accroche à la poignée sans qu'il ne parvienne à ne serait-ce que tenter d'ouvrir.

La femme est là, et sa présence lui bloque le souffle. Une légère chaleur lui prend au niveau de ses paumes, signe que son corps se met sur la défensive, et son dos, reste légèrement plaqué contre la portière. Il la dévisage, ne sait pas quoi dire, a envie de lui demander s'ils vont le tuer.

Longuement, il déglutit, peine à trouver ses mots. Peut-être qu'une part de lui aurait aimé qu'elle prenne les devants et qu'il n'ait rien à dire.

Les … les choses s'enveniment, dehors, souffle-t-il d'une voix légèrement tremblante. J-je savais pas qui appeler … Le Voodoo n'existe plus. Ils ont torturé mon patron et un collègue.

Il se mordille la lèvre inférieure. Tout ça, elle doit le savoir, c'est sûr. Mais le lourd silence dans l'habitacle l'empêche de bien respirer.

Je vais sûrement perdre mon appartement, aussi. Je ... je me disais que ... que peut-être vous pourriez m'aider.

Ses yeux se dérobent. Il frotte lentement ses mains contre son jean, ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il vient de se jeter tête baissée dans la gueule du loup. Si on l'aide, ça ne sera pas gratuit, il en a conscience.

Est-ce que ... vous allez me faire du mal ? J'ai ... j'ai parlé de vous à personne.
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⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
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⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
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Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

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Sam 19 Aoû - 23:15 (#)

Orihime hume l’air de l’habitacle. Elle sent sa peur, comme un prédateur flaire les craintes de sa proie. Il est pétrifié d’une terreur qui la nourrit, dont elle se délecte. Elle expire, regard posé sur les lumières artificielles qui défilent. Il n’y a plus de cadavres pendus aux lampadaires, plus de corps éventrés dans les caniveaux, mais ce n’est que le calme qui annonce la tempête.

- Pourquoi je te ferai du mal ? rétorque-t-elle avec détachement. C’est moi qui t’ai donné ma carte, non ? Question rhétorique, elle n’attend pas de réponse spécifique. Tu as bien fait de m’appeler. Je suis… navrée, de tout ce qui t’arrive.

Il a de quoi être déboussolé. Ce gamin est un dommage collatérale, jeté dans l’arène malgré par un patron qui a profité de sa naïveté. Plan trop ambitieux mais trop maladroit, les conséquences sont presque trop timorées. Torturé par ses dons, torturé par la société, Ren est une bombe à retardement. Pour l’instant du moins. Mais en se tournant vers elle, il a fait le bon choix. Le meilleur de ses choix.

- Je connais des gens qui ont des biens à louer, je peux te trouver des options d’appartement pour un loyer très accessible, informe factuellement l’engeance.

Elle se tourne enfin vers lui. A travers les fentes du masque, ses yeux noirs le détaillent avec intensité. Lui, drapé dans sa peur, sourdant un nuage d’angoisses. Si humain, si fragile, si prometteur. Le logement n’est sans doute que l’arbre qui cache la forêt, n’est-ce pas ? Il est naïf, pas idiot ; il sait qu’elle n’est pas la plus catholique des personnes. On ne se tourne pas vers une solution aussi extrême quand on est simplement en train de perdre son studio…

- De manière générale, je peux t’aider, avec plaisir. Mais ma condition principale, c’est que tu sois honnête avec moi, Ren. Toujours, Orihime appuie ce terme d’un silence de plomb, puis reprend d’un ton doucereux : qu’attends-tu réellement de moi ? Une protection ? Des réponses ? Des informations ?

Elle ne le quitte pas des yeux. Dans la voiture, il est un lapin face aux phares d’un 36 tonnes. L’engeance ne craint pas ses dons, aussi létaux soient-ils. Mal connus, mal maîtrisés, il ne saurait pas la tuer suffisamment vite. Elle, en revanche, pourrait lui faire perdre la raison en seulement quelques secondes. Une telle âme est forcément pétrie de terreurs enfouies qui n’attendent que le croquemitaine pour resurgir à la surface.

- Ou peut-être que tu as envisagé ma proposition de t’aider à mieux connaître et contrôler tes dons ? Elle tient toujours.

Et bien qu’il ne puisse pas le sentir, il est plus que jamais temps de se préparer pour ce qui suit. Orihime ne sait pas quoi, ni quand, mais quelque chose plane. Le chaos résonne jusque dans l’antre des Enfers. Après le coup de Scox, l’empire démoniaque a les yeux rivés sur Shreveport. L’occasion est trop belle de vicier une cité humaine jusqu’à la moelle…
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Anonymous
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Jeu 24 Aoû - 18:34 (#)

Il baisse les yeux. En vérité, elle aurait un milliard de raisons de lui faire du mal. Finalement, Ren ne sait rien sur elle. Peut-être que finalement, il s'agit d'une scientifique tarée qui va vouloir le disséquer pour l'étudier, qui sait, ou juste le kidnapper et le torturer pour avoir une caution en échange de sa liberté, qui sait ?

Il hoche la tête quand elle parle d'appartement pas trop cher à louer. Au fond, il sait qu'il lui suffirait de se réfugier chez les Cahanns, qu'il y a toujours sa chambre, au-dessus du garage. Mais avec la bombe qu'il a lancé à Naya … il ne sait pas trop sur quel pied danser, si elle souhaite toujours être son amie, si ça ne serait pas trop déplacé de sa part de s'incruster chez elle.
Malgré lui, ses épaules se renferment un peu plus quand elle se tourne vers lui et qu'il croise son regard. Elle lui fait aussi peur qu'elle le fascine.

L'unique condition de la femme tombe. Rien d'horrible, finalement, et Ren s'impresse de hocher à nouveau la tête. Peut-être n'imagine-t-il pas l'envergure de cette condition, lui qui s'imaginait de plus lourdes choses à faire pour bénéficier de sa protection.

Je …

Un peu de tout ça à la fois.
En vérité, il sent qu'il se repose sur cette inconnue. Il sent qu'il serait prêt à oublier toute son existence pour devenir quelqu'un d'autre si ça peut l'aider à ne plus avoir peur et à être maître de lui-même. Parce qu'il ne supporte plus sa condition et qu'il sait que s'il continue à rester dans le déni, il finira par se foutre en l'air.

J'aimerais … être prêt. Parce que je crois que les choses vont continuer de dégénérer. Et … et je crois que ma magie réagit parfois aux dangers malgré moi. Et je veux pas … créer de drame.

Il marque une pause, regarde ses mains, reprend un peu d'aplomb. Il a moins peur que ce soit elle qui l'aide plutôt que la famille de Naya. Pour ces derniers, il redouterait de les blesser, voir pire. Au moins, face à des inconnus, il se sent plus serein à l'idée de se retrouver confronter face à sa propre magie.

J'ai des amis qui ont des dons, aussi. J'aimerais les aider et ne pas être un poids. J'aimerais … pouvoir contrôler ce que je fais. Me comprendre et ne plus avoir peur. Vous aviez dit pouvoir m'aider. J'ai nul part où aller et plus de travail. Peut-être qu'en retour je peux me rendre utile pour vous … je sais pas … je sais pas comment vous vivez ou quoi. Mais j'sais faire pleins de trucs. Je peux être utile.

Il reprend son souffle, se mordille la lèvre inférieur en tentant de sonder le vide des iris noirs face à lui. Au fond, il se dit toujours que c'est pas la solution et qu'il va le regretter. Mais il a l'intime conviction qu'elle peut effectivement l'aider.
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Your soul is mine
Orihime Hasegawa
Orihime Hasegawa
Your soul is mine
ASHES YOU WERE

En un mot : Une reine dans l'ombre
Qui es-tu ? : ⛧ Cheffe yakuza qui a mérité sa propre branche dans le règne familiale.
⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
La main du diable Pyhc
ASHES YOU WILL BE

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Dim 27 Aoû - 11:38 (#)

- Et… est-ce que tu es prêt à tout pour aider tes amis ?

Sa voix est tranchante comme le fil d’un rasoir. Il n’y a ni fausse compassion, ni attendrissement, ni affection d’aucune sorte. Elle n’est ni mère, ni sœur, ni tutrice, il devra vite le comprendre. L’idée n’est pas de « ne pas générer de drame », c’est de les utiliser à bon escient. Parfois, il n’y a rien de mieux qu’une bonne catastrophe pour préserver ceux que l’on aime.

- Si tu veux de mon aide, tu vas devoir laisser tes doutes et tes angoisses sur le pas de la porte. Je peux t’apprendre à être plus fort, je n’ai pas le temps de materner, résume-t-elle, intransigeante. Fais-moi confiance et tu n’auras plus à t’inquiéter de manquer d’argent, d’avoir un toit sur la tête ou d’être traqué par des anti-CESS. A ce jour, je suis ton seul vrai rempart contre la haine des Hommes…

Un sourire fleurit sous son masque. Orihime est persuadée d’être dans le vrai. Les différentes castes de surnaturels vont s’occuper de leur nombril, sans se soucier des laissés pour compte ; les humains vont vouloir faire le tri, et il n’y aura pas de place pour un gamin capable de les tuer sans les toucher. Dans ce chaos incontrôlé, l’Oyabun est l’unique Noé que trouvera Ren. Il n’a plus qu’à monter sur son navire… ou sombrer au fond des eaux.

- Tu ne pourras dire à personne que tu me connais. Je te mettrai en contact avec quelqu’un, qui s’occupera de te trouver un logement et un travail. Tu verras que la plupart du temps, ta vie se passera normalement et tu pourras voir tes amis comme d’habitude.

Mais on ne vend pas son âme au diable sans prix à payer. Orihime n’est que l’enfant d’un Prince, elle n’a pas – encore – son siège à la table, mais la perversion de son espèce coule déjà à flot dans ses veines. Le gamin a beaucoup à perdre dans ce marché, là où elle a beaucoup à gagner. Énormément même.

- En revanche, parfois j’aurais besoin de faire appel à toi pour des boulots « spéciaux » et ils auront la priorité sur tout le reste.

Tout le reste. Son regard se reporte sur l’extérieur. Le ciel étoilé s’est assombri, annonciateur d’une ondée qui ne tardera pas à draper Shreveport d’un voile transparent. Les premières gouttes s’écrasent avec mollesse sur les vitres sombres du SUV. L’engeance adore cette météo et le frisson qui plane dans l’air. L’atmosphère au bord de la rupture.

- Mon entreprise est pleine de jeunes comme toi, tu sais ? Perdus, sans issue, au bord du gouffre. Ils ont trouvé une famille en me rejoignant ; c’est ce que je te propose aujourd’hui. Tu ne seras plus jamais seul, pour le meilleur et pour le pire – sous son masque, un autre rictus fend son visage en deux. Parle-moi de toi encore. Qu’est-ce que tu sais faire à partir servir dans un bar ? Est-ce que tu es doué avec tes mains ? Du style travail d’ouvrier.
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