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Don't let the dog out

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Your soul is mine
Orihime Hasegawa
Orihime Hasegawa
Your soul is mine
ASHES YOU WERE

En un mot : Une reine dans l'ombre
Qui es-tu ? : ⛧ Cheffe yakuza qui a mérité sa propre branche dans le règne familiale.
⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
Don't let the dog out Pyhc
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ori
Célébrité : Kiko Mizuhara
Double compte : Myrtle & Isalín
Messages : 130
Date d'inscription : 30/05/2023
Crédits : Moi-même / holdthgirl (gif)
Lun 12 Juin - 0:03 (#)


10 décembre 2021  ⛧

Toujours le même rêve depuis cinq jours. Dans le ciel nervé d’éclairs cinglants aux ramifications organiques flottent les débris d’une civilisation éteinte. Morceaux de murs en briques, fragments de vitres, épaves de voitures, carcasses arborées, tournoient selon le courant invisible d’un typhon qui se forme. Ce décor apocalypse pulse d’une tension glaçante, comme le cœur d’un supplicié avant le glas de la pendaison, mais il est plongé dans un silence assourdissant. Si elle arpente cette dimension chaotique, Orihime arrive toujours au bord d’un immense précipice. Un gouffre plus sombre que la plus profonde des nuits, insondables, et irradiant une terrifiante énergie. Même elle se sent pétrifiée face à ce creuset, alors qu’elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il renferme. Elle l’appelle, mais le tapir, Beleth, reste muet à ses questions. Que se passe-t-il ?


- J’ai pas plus d’informations à vous donner pour l’instant… on croule sous les signalements et les plaintes pour agression. J’ai des putains de corps éventrés à nettoyer tous les matins !

A travers le combiné, la trentenaire perçoit la nervosité du sergent de la SPD qu’elle a contacté pour avoir une mise à jour sur les récents évènements. Les mauvais présages s’accumulent, les passages à l’acte se multiplient. En quelques jours, la demande en matière d’armes anti-créatures nocturnes a explosé sur le marché noir. L’engeance n’est pas à l’origine de ce cataclysme qui s’annonce, mais elle y contribue avec un plaisir coupable. Le mort est un business très lucratif. Mais néanmoins, il reste toujours ce ressentiment interne, comme un nœud dans les intestins, qui lui gâche le plaisir.

- Je suis navrée, prétend-elle sans faire l’effort d’y mettre l’intonation adaptée. Ce n’est que le début, préparez-vous.
- Quoi ? Vous savez quelque chose ?! C’est vraiment pas le moment de…
- Sergent Bates, je vous paie assez généreusement pour que vous m’informiez, pas l’inverse. Je vous alerte afin que vous puissiez continuer de faire votre travail correcement, c’est tous les deux ce que l’on souhaite, un sourire mesquin que son interlocuteur ne verra jamais ourle son visage inexpressif. Bon courage et… évitez de vous faire égorger à votre tour.  
- Non, atten…

Orihime raccroche. Un soupir lui échappe, elle laisse le téléphone retomber sur le lit et elle allume sa première clope de la journée. La sensation délicieuse de la fumée qui irrite ses poumons ne suffit pas à chasser l’impression sinistre qui la hante. Elle déteste ça. L’engeance se saisit à nouveau de son portable, joignant cette fois son second de Shreveport – celui de New York aura le même appel. Cette fois, l’échange se fait en japonais.

- Augmentez les effectifs au niveau des sites sensibles : l’hôtel, le garage des taxis, le chantier de l’hôpital et mon domicile.
- Quelque chose ne vas pas, Joō ?
- C’est juste une précaution, à cause de l’actualité.
 


- Arrêtez-vous.

Le chauffeur stoppe la voiture qui vient de quitter l'enceinte de sa propriété. Un chien est en train de renifler le mur ceinturant son domaine. Orihime ouvre sa portière et s’en approche doucement. Les animaux errants sont inhabituels dans le quartier, et considérant le climat actuel, elle ne peut s’empêcher de le voir comme un signe.

- Hey, doucement…

Elle parle d’une voix douce, s’arrête à quelques mètres du chien et s’accroupit, main tendue dans sa direction. D’ici, elle peut déjà sentir qu’il n’est pas exactement ce qu’il prétend être… et c’est d’autant plus intriguant. Tout en guettant l’animal, elle contacte donc le responsable de la sécurité de son domicile, toujours en japonais :

- Il y a un chien errant devant chez moi. Faites-le entrer, donnez-lui de quoi manger et boire, mais gardez-le à l’œil. J’ai un rendez-vous ce matin, mais je reviens dans deux heures.
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Anonymous
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Jeu 22 Juin - 8:02 (#)

Il y avait des moments de la vie comme ça, où on se demandait comment les choses avaient pu déraper, comment en était-on arrivé là. Ce qui était complètement mon cas alors que j’avais un genou plaqué entre mes omoplates et deux mains puissantes qui enserraient mon museau pour éviter que je ne morde. Pourtant, j’avais juste voulu partir, m’enfuir, en leur faisant un peu peur, j’avais peut-être montré les crocs d’accord. Peut-être que j’avais un peu mordu aussi, mais pas méchamment.

Pour le moment, tout était sous un contrôle relatif, comme ces moments de silence avant que tout ne dérape. J’avais trois types sur le dos, qui m’encadrer tout en faisant attention de ne pas me briser, du moins si j’avais été un chien normal, j’avais la force suffisante pour me défaire d’eux, mais pas sans les blesser, pas sans faire tomber les masques et c’était précisément ce que je voulais éviter.

Mais bordel, comment j’en étais arrivé là ?

J’étais juste en repérage, on nous avait proposé un contrat juteux, trop. Trop bien payé, trop flou, trop facile d’apparence. Rien n’allait et ça puait l’arnaque. Ça avait été une évidence quand la femme était venue à ma rencontre, que sa prestance écrasante m’avait laissé un goût amer sur la langue tandis que je faisais mon possible pour ne pas laisser mon pelage se gonfler et mes dents apparaître en un avertissement muet. Elle suintait la puissance, mais au-delà de ça, son regard me faisait froid dans le dos et pourtant, je n’étais pas impressionnable.

C’était sans doute à cause de la surprise ou du sentiment qu’elle avait distillé en moi que je m’étais laissé guider comme un putain de mouton dans sa demeure alors qu’elle-même avait disparu dans sa voiture.

L’arnaque, elle s’était dévoilée sous mes yeux, tandis que le lourd portail s’était refermé derrière moi sans un bruit. Ce n’était pas une maison, mais un repaire de malfrats ? Les types qui étaient là ne rigolaient pas, des armoires à glace en tout genre, une sécurité en béton et une discipline évidente. Hors de question de cambrioler un endroit pareil, il était hors de question de se les mettre à dos et de les voir débarquer chez nous pour faire sauter l’immeuble. Vu leur gueule… ils en étaient capables. Pas pour les prix qu’on nous avait annoncés et le peu d’info qu’on nous avait donné… On avait définitivement tenté de nous baiser.

On voyait même comme en plein jour alors même que le soleil était couché depuis 1 heure, certes les journées étaient courtes en hiver, mais il ne fallait pas déconner…

J’avais fait ce que n’importe quelle autre personne sensée aurait fait, tenter de partir de ce traquenard. Même si la propriétaire, ou je ne savais trop quoi avait un penchant évident pour les animaux errants, je ne voulais pas tellement m’empêcher pour savoir s’il s’agissait d’une bonté d’âme inavouable ou d’une lubie plus sadique. La première tentative avait été timide, on couine et gratte devant le portail, peut-être que j’avais hurlé à la mort tentant, comme ces abrutis d’husky, de les faire craquer à force de leur percer les tympans. Spoiler, ça n’avait pas marché.

J’avais fait le tour du propriétaire, dédaignant la bouffe qu’on m’avait offerte.

C’est après la troisième tentative, toujours aussi vaine que j’avais commencé à m’énerver, surtout quand j’avais compris que j’étais anormalement observé. Il se pouvait aussi que peut-être, peut-être, j’avais chipé au passage un bracelet juste pour le principe de montrer que je pouvais le faire… Bon, ce n’était pas ma meilleure idée… De là, quand j’avais tenté d’escalader le mur en prenant mon élan, qu’un des malabars m’avait plaqué au sol avec la force d’un camion que ça avait légèrement dérapé.

Le statu quo se craquela quand je ressentis la tension crisper encore un peu plus les muscles du type qui me maintenait, qu’un clac, clac assuré de talon qui percute le sol se rapprochait et que mes yeux reconnurent immédiatement ces putains de jambes. La femme était de retour et quelque chose me disait que ça ne sentait pas bon pour moi. Cette fois, je ne retiens pas le grognement franc qui fait vibrer ma gorge.
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⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
⛧ Ceinture noire de Jissen karaté, manie les armes à feu et le katana.
Don't let the dog out Pyhc
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Dim 25 Juin - 23:39 (#)

Tout son trajet fut meublé par des appels téléphoniques. Alexandra est une mine d’informations, la poudre qu’il manquait à son canon pour faire exploser Shreveport de l’intérieur. En dépit de la pression mystique qui ronge l’engeance en filigrane, elle garde le capte : la ville est une locomotive au bord de la surchauffe. Elle va dessouder son moteur et l’envoyer dans le décor.

Au sommet de son hôtel de Downtown l’attend déjà Haru Akahari, son wakagashira. Aussi loyal qu’impitoyable, elle l’a rencontré des années auparavant, dans les rangs shitei de son père. Ils assuraient ensemble la vigie des transactions, avant qu’Orihime ne fasse de la prison. Il a gravi les échelons en parallèle de la fille Hasegawa et s’est naturellement proposé pour la suivre lorsqu’il a été question de scinder le clan en deux.

- Tout est prêt pour ce soir.
- Bien, passons tout en revu.


L’opération est prête. Une nouvelle braise pour alimenter le brasier d’une Shreveport qui prend feu. Sa voiture est à peine arrivée à son domicile qu’on lui fait le bilan des frasques du fameux chien errant. Il a visiblement donné un peu de travail à son personnel, qui est actuellement en train de le maitriser à l’extérieur. Sourire narquois aux lèvres, la trentenaire contourne sa demeure en foulant les dalles qui serpentent en direction d’une véranda classieuse, jouxtant une piscine à l’eau translucide. De là, elle a vue sur le jardin japonais donnant vie à son terrain immense et sur l’animal plaqué au sol par l’un de ses hommes.

- Lâchez-le, ordonne-t-elle alors que le chien se met à gronder. Et laissez-nous, je m’en occupe.
- Euh… vous êtes sûre ?
- Parfaitement, merci.

Il n’y a pas l’ombre d’une peur sur son visage. Elle arbore même un demi-sourire, dardant sur l’intrus son regard abyssal. La situation est singulière : la malédiction ancestrale des garous peut-elle être liée à une bête qui n’existe pas naturellement dans la nature ?

- Qu’est-ce que tu es ? demande-t-elle à haute voix lorsqu’ils sont bien seuls.

Elle laisse passer un silence, se tenant à une distance raisonnable de l’animal. L’engeance a conscience de jouer avec le feu, car ses dons sont pratiquement inutile contre les Hommes-bêtes et elle n’a pas son sabre fétiche. Elle porte certes une arme à feu, solidement rangée dans un holster planqué sous sa veste de tailleur, mais au corps-à-corps contre un chien enragé, ce n’est pas optimum.

- Je sens que tu n’es pas ordinaire. Je te propose de gagner du temps et de passer directement à l’étape où tu m’expliques ce que tu faisais devant chez moi ; tu pourras partir après ça, avec des gestes tranquilles, l’engeance tire de sa poche un paquet de cigarettes et un briquet. A moins que tu préfères que j’appelle le PASUA : si tu as vu l'actualité, tu sais que ce n’est pas une journée pour un CESS à se faire prendre en infraction sur une propriété privée…

La flamme jaillit, calcine l’embout de son cancer en tube coincé entre ses lèvres. Elle aspire avec indolence, savourant la sensation de la fumée qui descend chatouiller ses poumons, puis expire des volutes grisâtre qui se dissipent dans l’atmosphère. La balle est dans son camp.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 10 Juil - 11:10 (#)


Comment cette femme pouvait-elle rester aussi stoïque, j’avais la taille d’un petit poney sous ma forme de chien-loup, sans me vanter j’étais impressionnante, le poil gonflé, les crocs en évidence, elle aurait dû montrer un signe de tension…. Rien, il n’y avait rien, elle me parlait comme s’il s’agissait de la situation la plus normal du monde. Putain, quelle merde. Dire que je m’étais fourrée dans une situation foireuse était un euphémisme. Elle suintait le pouvoir, les gorilles lui obéissaient avec une obédience presque terrifiante et elle tapait là ou ça faisait mal ...
Bluff ou réalité, est-ce qu’elle avait vraiment compris ? Devais-je jouer l’innocente, l’attaquer ? Pour faire quoi ? J’avais beau être forte et récupérer presque aussi vite qu’un garou, je ne survivrai pas aux balles qui pleuvraient sur moi si je la touchais…. Je les voyais bien, ces regard en coin, cette attention tendue, le moindre faux mouvement et ils interviendraient sans aucun doute.

Cette femme, je ne pouvais pas lui faire confiance, elle n’en resterait sans doute pas là, mais qu’est-ce que je pouvais faire a part marchander ? Les CESS ne pourrait pas m’identifier comme un Garou, mais je serais obligée de reprendre ma forme humaine au bout d’un moment, s’il ne m’avait pas euthanasiée avant comme chien errant…Devrais-je penser à me faire poser une puce pour jouer le rôle de l’animal de compagnie jusqu’au bout ? L’idée me rebutait trop pour que je pousse plus loin.

Cela dit, j’avais plus de chance de me faire la malle sous forme humaine, attraper les branches ou crocheter ce mur de l’enfer serait plus simple qu’avec mes griffes. Il était encore préférable de se faire arrêter pour voyeurisme que de se faire plomber le crâne.
Je repousse doucement les pulsions qui me hurlent de lui sauter à la gorge et de la déchiqueter, je retrouve un calme relatif, souffle comme une forge pour évacuer la frustration.

Je voulais la tuer, m’enfuir, mais je n’en ressortirais pas, c’était trop dangereux, s’il n’y avait que moi, je ne disais pas, mais il n’était pas exclu qu’ils remontent jusqu’aux autres. Je ne pouvais pas laisser ça arriver.
Je détestais ce que je m’apprêtais à faire, mais c’était sans doute le plus sage pour le moment. J’aurais du survoler cette endroit de merde plutôt que de venir renifler ses rues. J’avais manqué de jugement, je ne pouvais que m’en prendre à ma connerie, une fois encore.

Je reprends doucement forme humain. Passant la main dans mes cheveux avec une nonchalance feinte. « Garou, je ne suis simplement pas une louve. Et toi ? Peu de monde sont capables de nous détecter »
J’avais peu de chance d’avoir une réponse, mais j’aurais aimé avoir un mot sur le mal être que sa présence m’imposait. « On m’a commissionné pour récupérer des choses dans le coin, je venais voir si ça en valait la peine. J’avais raison de me méfier. Mais si tu veux plus d’info, ça sera après m’avoir donné une garantie que je sortirais d’ici en sécurité et sans représailles. Théoriquement, je n’ai encore rien fait, rien accepté non plus. »
Elle voudrait savoir, j’en étais persuadée, mais je doutais pouvoir me fier à sa parole.

« Tu m’excuseras, mais je préfère assurer mes arrières, vous n’avez pas vraiment l’air d’être des saints, sans vouloir te manquer de respect. »
Est-ce que je jouais avec le feu en lui parlant ainsi ? Sans aucun doute, mais me montrer soumise ne lui donnerait plus d’ascendance qu’elle n’en avait déjà. Foutu pour foutu, autant parier double.
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⛧Modelée par 37 ans de terreurs infligées par le prince sadique qui l'a engendrée. Elle a néanmoins accepté sa part démoniaque et embrasse son pouvoir, bien qu'elle est consciente de n'être encore qu'un pantin dans un jeu qui dépasse les Hommes.
⛧ Boulimique de pouvoir, elle cherche constamment à éteindre on influence et se nourrit de la peur qu'elle inflige aux autres.
⛧ Respecte le code d'honneur des yakuzas, dans l'énorme majorité des cas au moins. Mais sa condition d'engeance la pousse parfois à tordre les principes de sa mafia.
⛧ Bois, fume, s'envoie en l'air, elle se vautre sans complexe dans ces petits plaisirs de la vie.
⛧ En façade, elle est une élégante chef d'entreprise à qui tout sembre sourire. Elle fait même des dons à des organismes caritatifs. L'envers du décor, c'est le monde du crime, où elle est connue sous le nom Joō, "la reine".

⛧⛧

⛧ 1m61 / ~55 kg;
⛧ Cheveux sombres & yeux noirs insondables.
⛧ Toujours élégamment vêtue, ne porte jamais de robe ou de jupe.
⛧ A trois tatouages : un chrysanthème (plexus), cerisier en fleur (dos), vague d'hokusaï (avant-bras).
Facultés : ⛧ Orihime incarne la peur. Croiser son regard peut déjà mettre mal à l'aise et, sans raison apparente, stimuler la zone du cerveau qui traite la peur.
⛧ Elle peut déployer une aura d'une dizaine de mètres dans laquelle toutes les personnes présentent ressentent une peur inexplicable à son égard.
⛧ Pendant une durée limitée, elle peut devenir une sorte de cauchemar vivant. Elle ne se transforme pas vraiment, mais ceux qui la regardent y voient un patchwork de leurs terreurs les plus profondes.

⛧ Vieillissement ralentit par la grâce de Beleth.

⛧ Bilingue anglais/japonais
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Lun 7 Aoû - 23:10 (#)

L’animal reprend doucement forme humaine. Une femme. L’engeance ne bouge pas d’un iota, aussi peu impressionnée que si on venait de lui présenter un nouvel aspirateur. L’autre parle, plutôt bavarde, plutôt naïve aussi. En apparence en tout cas. Il est encore trop tôt pour dire si elle n’est pas simplement en train de la baratiner et à ce petit jeu, Orihime préfère jouer la prudence.

- Sortir « en sécurité et sans représailles », répète-t-elle d’un ton amusée ; elle expire la fumée de sa clope dans un petit rire. Je suis navrée, pour qui nous prends-tu ? Bien sûr que tu seras relâchée sans dommage, pourquoi c’en serait autrement ?

La trentenaire ne prépare jamais rien de compromettant à son propre domicile, alors quoique cette femme-bête ait vu ou senti, ça ne peut la condamner à rien du tout. D’autant plus que c’est la vérité : pourquoi s’encombrer d’un cadavre à faire disparaître ? Les gens qui ont envoyé cette fille – soi-disant – voudront certainement savoir pourquoi elle a disparu, ce qui signifiera encore plus de visiteurs… tout ce dont elle ne veut pas. Sa discrétion est un bien qu’elle chérit particulièrement.

- Je suis navrée si mon équipe de sécurité t’as un peu secouée. C’est vrai qu’ils ont l’air d’une bande de loubards parfois, et surtout quand ils font du zèle de la sorte, Orihime rit à nouveau avec légèreté. Avec tout ce qui se passe en ville en ce moment, j’ai doublé mon effectif et ils sont un peu à cran. J’imagine que tu peux le comprendre : ma propriété et ma fortune attirent déjà naturellement la convoitise, et comme tu le vois, je suis capable de ressentir d’autres espèces. Ça fait beaucoup de raisons de vouloir s’en prendre à moi ces jours-ci…

Le pire dans cette mascarade, c’est que rien n’est faux dans ses dires. Outre le fait que son état de CESS est inconnu du public, l’engeance recoupe un certain nombre de bons prétextes pour tenter de la piller ou de l’agresser. Ce serait de la mauvaise foi que de le nier, à une période où des gens se font éventrer et pendre en pleine rue.

- Pour ces raisons, tu comprendras aussi que je n’en dirai pas plus sur moi. D’autant que tu as effectivement été envoyée par quelqu’un : est-ce que je dois craindre de me faire assiéger en pleine nuit moi aussi ? Ironise-t-elle, reprenant toutefois son sérieux glacé. Je suis navré, mais compte tenu des circonstances, je ne vois que deux solutions. Option un : on rentre et tu me racontes tout, avec des noms, des adresses et des numéros de téléphone, un nuage de fumée grise ponctue sa phrase. Ce ne serait que des précautions, pour savoir qui dénoncer si j’ai des problèmes dans les prochains jours. Tu pourras repartir ensuite et on en reparlera plus. Option deux : tu ne me parles pas, mais on appelle la police et le PASUA ensemble. Là, c’est avec eux que tu devras t’expliquer.

Et comme Orihime l’a déjà évoqué, ce n’est probablement pas la période à se faire repérer par les autorités…
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