The Angry River

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Cannot a Beast be tamed
Inna Archos
Inna Archos
Cannot a Beast be tamed
THE ANGRY RIVER

En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? :
- Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy
Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain

Pseudo : Carm'
Célébrité : Mackenzie Davis
Double compte : Alexandra Zimmer & Elinor V. Lanuit
Messages : 27
Date d'inscription : 23/04/2023
Crédits : Lyrics: The Hat ; Images: Pixabay ; Avatar: Carm'
Dim 23 Avr - 23:30 (#)

Inna Archos
Inna Archos
Date et lieu de naissance
Le 5 Octobre 1988 à bord d’un navire traversant les eaux de la mer Noire. Elle ne gardera quasiment aucun souvenir de sa mère, une métamorphe rendue dépressive par la civilisation qui n’aura alors engendré que deux enfants, Inna et Thomas. Son père, Radovan Archos, l’élèvera au milieu de ses autres enfants, qu’elle considérera comme ses authentiques frères et sœurs.

Nationalité
Officiellement, Inna n’a jamais possédé la moindre nationalité. Née quelque part dans les eaux turques, ou peut-être grecques, elle n’a montré aucune attache envers une quelconque culture humaine. Les rares papiers d’identité arméniens fournis par sa famille sont ainsi entièrement faux, et sa venue aux États-Unis fut clandestine.

Profession
La métamorphe ne travaille pas, et ne l’a jamais fait. Elle n’attache aucune attention à l’argent ou aux biens matériels, et ne cherche pas à posséder quoi que ce soit. La seule activité se rapprochant d’un travail fut le business familial, fait d’escroqueries en tout genre, pour lequel elle donnait parfois un coup de main désintéressé.

Lieu d’habitation
Depuis des années, Inna s’est enfoncée au cœur du bayou sauvage de Louisiane. Plus précisément le bayou Carouge, que les habitants locaux évitent du fait de sa mauvaise réputation, et des rumeurs quant à la présence d’un monstre. Elle ne vit pas à proprement parler dans une habitation, n’utilisant que les ruines d’un vieux cabanon de pêcheur pour se reposer au sec.

Situation financière
Inna n’a aucun argent de côté. Ni compte en banque, ni biens propres, quand officiellement elle n’existe même pas. Tout ce qu’elle possède se résume à des vestiges de vêtements que des années d’errances dans les mangroves ont quasiment détruits.

Forme animale
La véritable forme d’Inna est le crocodile marin. Elle est totalement en phase avec celui-ci, et a longtemps préféré ses écailles en ignorant toute autre chasse sacrée, du fait d’un échec précédent. Néanmoins, après son départ dans les tréfonds des mangroves et du bayou, elle surmontera ce blocage pour acquérir la forme de la tortue alligator.

Origine
Née de deux parents métamorphes, Radovan Archos et une femme dont elle ignore tout de l’identité. Étant donné la fragilité mentale de son père, celui-ci n’en a jamais parlé, et seul May Archos lui apprit sa nature de tortue marine. La première transformation d’Inna date de 1997, elle avait alors neuf ans.

Clan
Les Archos furent l’unique structure dont elle fut membre. Elle n’a jamais fait parti d’une quelconque organisation, et ignore de toute façon leurs existences.

  • TEMPÉRAMENT
    Thomas regarda alors sa sœur avec insistance. Il n’espérait guère une réponse de celle-ci, après quatre longs jours de mutisme total. Cependant, Inna prit une longue inspiration avant de répliquer. « Les autres continuent à m’appeler, à me parler. Je ne sais vraiment pas pourquoi. »

    CaractèreLe silence pourrait à lui seul résumer la métamorphe. De ce comportement taciturne caractérisé par une économie de mots, mais aussi de gestes, elle se montre avare en démonstrations émotionnelles quelles qu’elles soient. Aussi calme et muette que son totem dont elle revêt les écailles, Inna garde ses pensées pour elle, et communique rarement avec ses proches, encore moins avec les humains.
    Des émotions, pourtant bien présentes, deviennent alors une cage lorsqu’il s’agit de sa famille qu’elle aime malgré tout : des liens qui l’enchaînent alors à cette vie humaine, à laquelle elle s’adapte si mal. Une réserve mélancolique dont Inna peine à sortir, parfois bien malgré elle. Alors, elle parvient à écouter, en une patience infinie, une épaule solide qui prête toujours sa force à ses êtres chers, et flanche peu en dépit des plaies supportées.

    Le mensonge fait rarement partie de son vocabulaire, quand elle en porte les conséquences comme une blessure. Recouvrir la forme du chat pour l’approbation familiale, se mentir à elle-même, la marque à jamais d’un blocage spirituel que Inna mit longtemps à outrepasser. Quitte à heurter autrui, son langage devint franc, brute et sans compromis, pour mieux fuir cette hypocrisie caractéristique des humains avec lesquels elle rejette tout lien.
    Une part d’humanité, un véritable poison, qu’elle porte alors comme un fardeau. Inna rejette cette enveloppe mortelle qui l’oblige à vivre dans un monde sale, contre lequel elle se retrouve sans défense, et contrainte de subir un mode de vie artificiel. Métamorphe, et pourtant manquant cruellement d’adaptabilité vis-à-vis de la modernité, elle s’enferme alors dans son âme, et se forge des écailles denses pour s’immerger dans les tréfonds du crocodile.

    Bien au-delà d’un simple dédain, tout ce qui gravite autour du monde des hommes se voit incapable d’éveiller son intérêt. Donnez-lui une liasse de billets, et elle n’en saura que faire, pour finalement l’oublier dans un coin, inutilisée. Désintérêt systématique, ou incompréhension, voire innocence sauvage, il y a peu de tout cela dans son rapport à la technologie, qu’elle évite autant que faire se peut.
    Inna demeure une étrangère parmi les hommes. Au contraire de ses semblables, de ses frères et sœurs, elle démontre une maladresse notoire quand il s’agit de se fondre dans la civilisation. Son incroyable patience n’est alors qu’un maigre secours face aux vexations de cette vie moderne qu’elle hait. Elle encaisse calmement jour après jour. Elle se tait face à ces concepts artificiels dont la puérilité lui donne des nausées. Elle garde ses réflexions contre ce mode de vie destructeur.

    Et finalement, Inna éclate. Des explosions de violence propres à sa nature qui lui ont bien souvent causé du tort, ou même à ses proches, et dont elle est incapable de maîtriser le degré. Bagarres et fractures ont jonché son passé de colères trop longtemps contenues, lorsque la pression moderne se fait insupportable. Déchaînement contre l’individu insistant, voire menaçant, ou simple défoulement contre les biens matériels, auxquels elle consacre si peu d’attention.
    Alors, la métamorphe se noie dans l’ombre des joncs. Un appel irrésistible vers l’oubli des eaux troubles s’empara de son âme bien trop tôt pour ses proches, la poussant dans cet isolement salutaire. Renouer avec le silence des profondeurs, et la cacophonie des marais, voilà tout ce qui la fait encore espérer. Délaisser ce corps pataud et difforme pour nager dans les futaies inviolées, et les remous préservés des crasses des hommes, pour s’oublier enfin.
  • UNE JOURNÉE DANS VOTRE PEAU
    « C’est quoi ? » L’adolescente examina avec méfiance les deux billets froissés que Radovan venait de lui confier. « De l’argent. » Lui répondit-il en ricanant « Va changer tes guenilles, elles puent. » Inna tourna les billets sous tous les angles, comme s’il devait en pleuvoir quelques objets magiques. Puis, sous l’air catastrophé de son père, elle en déchira un. « Mais c’est juste du papier. »

    Inna n’existe pas aux yeux du monde. Un faux acte de naissance, depuis bien longtemps égaré, demeure le seul vestige administratif ayant jamais témoigné de sa présence. Les Archos ont depuis abandonné l’idée de lui faire accomplir la moindre démarche officielle pour jeter un voile de normalité sur la métamorphe solitaire. Ni compte en banque, ni pièce d’identité, ni diplôme ou permis de conduire, elle n’a jamais rien possédé, et n’en désire pas davantage.
    Vivre au jour le jour, d’errances et de vols, entre chasses et périodes de famines, Inna vit déconnectée de la société depuis l’éparpillement de sa famille. Enfant, la lecture et le calcul furent une épreuve pour celle-ci, et jamais elle ne daigna apprendre davantage du modernisme, elle pour qui le concept même de l’argent est aberrant. Pourquoi devrait-elle travailler pour le compte d’autrui, quand seul la plénitude des eaux lui est nécessaire pour vivre ?

    Dépouillée du moindre désir pécuniaire ou matériel, Inna s’absorbe dès l’adolescence dans les voyages, vers un isolement régulier dans les endroits les plus reculés et sauvages qu’elle puisse découvrir. Un besoin d’évasion irrésistible se heurtant à son affection pour sa famille, en une déchirure irréconciliable qu’elle se retrouva vite incapable de négocier. Seul le calme d’un lac de montagne, ou la tranquille quiétude d’une forêt sauvage pouvaient alors apaiser la brûlure de ses chaînes humaines, au moins pour quelques temps.
    Un équilibre précaire que la métamorphe ne put maintenir. Les Archos dispersés, nul lien ne la retient plus dans les rues puantes, et les fumées âcres de la civilisation qui l’empoisonnent lentement. C’est avec soulagement qu’elle plonge dans les eaux limpides de l’Atlantique, puis celles troubles des mangroves du Venezuela, jusqu’aux inextricables canaux du bayou où elle décide de s’y établir sans hésiter.

    Enfin dans son élément, elle s’immerge dans une nature sauvage, coupant un à un les derniers liens qui la tenaient au monde des hommes. Des journées faites d’errances ou de rêveries sans fin lui font oublier le concept même de civilisation, ses règles et son fonctionnement dont Inna n’a que faire. Des après-midi somnolentes où les visages familiers dansent parfois derrière ses paupières closes, tandis que leurs noms s’échappent peu à peu hors de sa mémoire.
    Puis elle s’enfonce parmi les cyprès du bayou pour s’éloigner de cette enveloppe de chair molle, ce dernier vestige qui l’accroche encore aux immondices de plastique et de métal. Une apparence à laquelle elle n’accorde plus la moindre attention, ni soins, comme une ermite ignorant les plus élémentaires principes civilisés. Le langage ne subsiste que dans ses pensées, quand Inna a depuis longtemps rompu toute communication avec l’humanité.

    Et seule la clarté lunaire lui offre le réconfort tant désiré. Elle abandonne enfin cette détestable apparence pour s’abandonner entièrement au crocodile. Cependant, d’années en années, l’animal prend le pas sur la femme, et à chaque lever du soleil il lui devient de plus en plus difficile de s’en extraire. Inna sombre peu à peu, elle le sait et le craint, tout en le recherchant. Chaque nuit, elle s’y plonge avec délice, de plus en plus profond dans ses instincts, fuyant la lumière et testant ses propres limites en un équilibre précaire, mais terriblement dangereux.
  • Caractéristiques de race
    « Combien ? » Le documentariste consulta le traducteur. Celui-ci écouta à nouveau l’affirmation du pêcheur avant de lui répondre. « Il dit au moins cinq mètres, peut-être plus. » L’américain fronça les sourcils face à cette affirmation fantaisiste, et regarda à nouveau le guide local avec un air dubitatif. « Ce type cherche à nous arnaquer, non ? Un monstre de cette taille en mer Noire, on l’aurait vu. »

    Le crocodile marin

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    Origines
    Enfant déjà, Inna témoigna d’une attirance particulière envers les espèces aquatiques ou amphibies. En 1999, lorsque May Archos lui offrit la possibilité d’un voyage dans l’océan Indien, et les îles indonésiennes, elle y découvrit un monde et une nature insoupçonnée. Cette excursion marque alors profondément Inna. C’est à cette période qu’elle vit le crocodile marin pour la première fois, lequel se révélera plus tard, à la surprise de sa famille, son reflet intérieur.
    La croissance de la forme animal suivra curieusement celle de l’adolescente, débutant modestement autour d’un mètre, pour continuer à croître dans les plus larges dimensions des cinq à six mètres en atteignant la trentaine. Cette forme massive se retrouve néanmoins mal perçue dans la tradition familiale des félins, pour lesquels il est malaisé de dissimuler un tel monstre dans la campagne arménienne.
    Un conflit que Inna vivra très mal, malgré le soutien de sa grand-mère, et qui la poussera d’autant plus vers l’isolement des étendues marines ou les lacs, dans de longs voyages en solitaire durant lesquels elle apprendra toujours plus à être en harmonie avec le crocodile.

    Maîtrise
    Longtemps, Inna fut persuadée d’être incapable d’emprunter une autre forme. L’échec de cette chasse sauvage imposée par les Archos, l'a conduit à préférer la forme du crocodile pendant des années, si bien qu’elle est véritablement l’animal. Au cœur des mangroves sauvages, dans les profondeurs des estuaires, elle a renoué avec la pureté du monde sauvage, goûté à la vie dans les écailles du crocodile : c’est la forme à laquelle elle s’identifie, bien loin devant son corps d’humaine ou la carapace de la tortue.
    Ainsi, revêtir la peau du crocodile lui prend moins d’une minute, bien qu’elle éprouve une certaine difficulté à retrouver forme humaine. Inna vit largement au rythme du crocodile, dormant le plus souvent la journée en attendant la nuit où elle nage, chasse, et ressent comme son animal totem. Au point d’y sombrer de plus en plus, une triste ironie du sort où elle devient de plus en plus le crocodile en délaissant dangereusement son humanité.

    Capacités
    Par son expérience sous sa véritable forme, Inna est capable de transformer différentes parties de son anatomie. Elle apprécie particulièrement échanger ses yeux humains contre les pupilles reptiliennes, lui offrant alors une excellente vue sous l’eau lors des plongées diurnes. De la même manière, elle est aussi capable de recouvrir un membre, un bras ou une jambe, d’écailles cuirassées, ou encore de transformer ses dents ou ses ongles.
    La force et la résistance du crocodile se retrouvent aussi dans son physique. Avec la plus forte morsure du règne animal, un peu de cette force du crocodile a influencé son corps humain, si bien qu’elle est significativement plus forte et plus robuste que la moyenne des métamorphes. Une puissance surtout explosive, quand elle est loin d’être aussi agile que les félins des Archos sur la terre ferme. Cependant, le crocodile fait d’elle une extraordinaire nageuse, beaucoup plus agile et rapide dans son milieu de prédilection.
    Sa robustesse vient alors de sa masse musculaire, de cette aptitude à jeûner pendant longtemps, mais aussi du remarquable système immunitaire des crocodiles. Déjà avantagée par la résistance naturelle des métamorphes, Inna bénéficie en plus d’une tolérance ridiculement élevée aux infections, aux maladies et aux poisons divers sous sa forme humaine ou animal. Une blessure ouverte dans l’eau saumâtre n’est clairement pas un problème pour elle.


    La tortue alligator

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    Origines
    Neuf ans coupés du monde seront nécessaires à Inna pour dépasser l’échec de sa première chasse de sang. Après plusieurs années passées dans les tréfonds des mangroves, elle remonta progressivement la côte Ouest du continent américain pour atteindre la Floride. Elle y découvre alors cette tortue unique, dont la métamorphe se sent proche de la patience et de la force.
    Contrairement au chat, Inna a radicalement moins de difficultés à communier avec cette nouvelle espèce de reptile, bien qu’il lui faudra plusieurs mois pour être pleinement confiante. Avec le crocodile comme totem, elle disposa d’un net avantage de puissance malgré le choix d’un spécimen plutôt imposant, et parvint à accomplir cette chasse avec un franc succès.
    Le reste de sa famille ignore donc totalement cette nouvelle forme, Inna ayant coupé tous liens avec eux bien avant son arrivée sur le continent américain.

    Maîtrise
    La tortue alligator est une forme relativement récente, avec laquelle Inna se sent toutefois à l’aise. Bien qu’elle soit encore très loin d’égaler sa maîtrise du crocodile et que celle-ci demeure sa peau de prédilection, la métamorphe se plaît de plus en plus sous cette carapace protectrice. Elle apprend un autre mode de vie, encore davantage empli de patience que le crocodile, et y trouve un réconfort similaire quand elle s’enfonce profondément dans la vase.
    Inna en est encore au stade de l’apprentissage avec cette forme, et se découvre régulièrement de nouvelles manières de vivre sous une carapace. Elle apprécie notamment le solide refuge que l’animal offre, ainsi que la taille nettement plus discrète que le crocodile.


    Évolutions
    Après des années à vivre dans le bayou, à communier avec ses forces naturelles, Inna a établi un lien fusionnel avec cet environnement. Le bayou lui prête sa force, et elle est aujourd’hui capable de se transformer durant la journée avec la même aisance que la nuit. Elle ne ressent plus ces douleurs extrêmes liées au jour, et ne conserve aucun stigmate après une transformation diurne, quelque soit sa forme ou l'étendue de la métamorphose.
    Cependant cet avantage n’est effectif qu’à l’intérieur du bayou. Plus Inna s’avance dans les zones aménagées, plus elle s’éloigne du bayou, plus elle a du mal à se transformer lorsque le soleil est levé. Dans les zones urbaines, elle obéit aux mêmes contraintes que les autres métamorphes.
    Inna est toujours sujette à cette ivresse nocturne qui l’incite à revêtir sa forme animale la nuit. Les transformations nocturnes lui sont ainsi toujours plus attirantes que durant la journée. À l’aube, elle ressent aussi le besoin de retrouver sa forme humaine, mais de manière atténuée ; elle peut outrepasser cet appel avec plus d’aisance, ou revenir en forme animale plus tard.
  • AFFILIATION ET OPINIONS
    « Tu captes pas ce qu’il s’passe ?! » hurla Radovan quand sa fille parut sur le seuil. « Bouge ton cul, au lieu de rester plantée comme une conne ! » Elle le regarda calmement s’agiter, bourrant des malles de vêtements à la va-vite. « On n’a jamais eu de place parmi eux, ça ne change rien. » Aussitôt, son père se retourna et lui asséna une gifle retentissante. Celle-ci ne flancha même pas. Sans doute était-ce ses yeux fixes, et ce silence accusateur, foyer d’une violence sous-jacente qui lui fit aussitôt regretter son geste, au moins pendant quelque temps. Inna commença pourtant à aider son père sans dire un mot.

    L’année 2011 marqua un tournant pour les Archos. La Révélation éclata, apportant avec elle son lot de bouleversements et de panique, moins d’un an après le retour d’Inna parmi les siens. Assise à l’écart dans le salon familial, le maigre clan assemblé devant l’écran de l’unique télévision où défilent humains et vampires sous les flash des appareils photos, elle essaya de comprendre. Elle tenta de partager les murmures angoissés de ses frères, les propos de plus en plus décousus de son père, et l’agacement fiévreux qui s’ensuivit.
    Mais Inna en fut incapable. Bien vite le déménagement s’accéléra. On rassembla les quelques économies familiales, les meubles ayant une certaine valeur, les vêtements et les vivres dans une hâte qu’elle ne saisissait pas. Le monde devint fou autour d’elle. Les visages morts, aux habits respectables de scientifiques, agitaient des fioles rouges sang derrière l’écran, créant un vent d’apocalypse dans un monde stérile, congestionné par une modernité aseptisée.

    C’est leur monde à eux, à quoi bon, leur confia-t-elle. Quand son père brûlait de la frapper, son frère Levon la dévisageait, incrédule face à cette absence d’inquiétude. Alors Inna se réfugia à nouveau dans ce silence confortable, aidant ici et là à déplacer le petit clan de métamorphes, et leurs affaires auxquelles elle n’accordait pas la moindre importance. Elle prêta son épaule aux plus jeunes, écoutant leurs angoisses d’un futur bouleversé et hanté par l’ombre démente de leur paternel.
    Puis les humains hurlèrent quand les morts se levèrent. Inna y découvrit alors une amère ironie. Eux, l’espèce la plus destructrice au monde, découvraient ainsi ce fléau qui n’était autre que leurs propres défunts. Les humains avaient accompli là l’ultime blasphème, celui de tromper le cycle de la vie en ouvrant leurs tombes pour chasser et se nourrir de leur propre espèce.

    Tout cela n’était que trop imbibé d’humanité. Tout cela ne la concernait pas. Les vampires et les garous, des races maudites issues elles aussi de l’abjecte folie des hommes dont Inna ne comptait nullement se préoccuper, encore moins s’en approcher. Seul le retour aux sources l’obsédait en ce temps-là, le détachement vers l’absolu naturel pour laisser derrière elle ce monde plongé dans le chaos.
    Finalement, les hommes persistèrent dans ce qu’ils faisaient de mieux : détruire. Les humains, assis sur un trône de cendres et de cadavres, craignant d’être dévorés par leurs ancêtres ivres de pouvoir, s’armèrent pour perpétuer ce cycle sans fin. Alors que les Archos se jetaient à corps perdus sur les routes pour fuir l’hystérie collective, Inna observait ces créatures perverties s’entre-déchirer.

    Dans son esprit, il n’existait ni jubilation, ni tristesse. Ce n’était là qu’une suite logique à la tragique destinée des hommes, et elle regardait avec détachement cette civilisation sombrer sans espoir de rédemption. On tenta de mettre un ordre à ce chaos. On apposa des noms sur le mystique. On organisa les monstres. On jeta un voile pudique sur le sang et les ténèbres sommeillant dans les tréfonds de l’humanité.
    Tout cela n’avait aucune importance, tout cela n’accomplirait rien en finalité, Inna en était certaine. Durant quelque temps, elle nourrit l’espoir que les siens partageraient ses pensées, décideraient enfin d’abandonner cette vie qui n’était pas la leur, en rompant définitivement avec toute cette déraison. Elle rêvait des Archos enfin réunis dans les étendues sauvages, oubliant les humains à leur destruction programmée, qui lui semblait désormais inévitable.

    Cependant, il n’en fut rien. A l’image de la raison de son père, Radovan, la Révélation sombra toujours plus profondément, attisant la haine et la mort, jusqu’à briser leur petite communauté.

    Avec les années, vint le silence. Détachée des Archos depuis l’éclatement du noyau familial, Inna put enfin réaliser ce dont elle rêvait depuis toujours : revenir aux sources de sa nature. Dans la ville, loin au-delà du bayou Carouge où elle se prélassait, les rues nauséabondes furent le théâtre des drames et de la violence, comme les humains savaient si bien les cultiver. Jamais elle ne s’en préoccupa. Elle était coupée du monde au fond du bayou sauvage, et cela lui convenait parfaitement.
    Pourtant, l’année 2019 fut différente. Alors que la ville sombrait dans la folie et la mort, les échos de cette catastrophe soufflèrent un vent mauvais jusqu’aux tréfonds du bayou. Inna ressentit la nature autour d’elle frémir de répulsion, comme si une bourrasque malodorante avait traversé les lieux. Elle n’apprit jamais la raison précise de cette réaction instinctive. Inna comprit seulement qu’un phénomène abominable avait hérissé l’échine du bayou, et que son écho malsain s’était propagé jusque dans les racines de la Terre.

  • Singularités
    Inna hésita longuement avant de pousser la porte de leur demeure égyptienne. Un silence empoisonné régnait à l’intérieur. Ses frères et sa sœur déambulaient dans les couloirs vides, les yeux hantés par un mélange de colère et de désespoir. Elle y croisa le regard carnassier de Kaidan, celui brûlant de haine de Rhys, et sut qu’un pan de leur vie était désormais clos. Elle refusa de pénétrer dans le salon. Un murmure triste s’échappa d’entre ses lèvres. « Tout est fini alors. »

    L’incapacité de s’adapter à la société humaine influença grandement le physique d’Inna, toutefois moins que sa nature véritable. Enfant déjà, elle négligeait les habits et les jouets, n’accordant aucune importance à son apparence. Adolescente négligée, elle ne montra aucun signe de coquetterie avec ses cheveux coupés courts à la garçonne, et une musculature déjà bien prononcée pour son âge. Avec une hygiène de vie plutôt légère, les Archos abandonnèrent l’idée de la faire ressembler à une jeune femme normale et humaine, quand ses escapades sauvages lui conférèrent en prime une solide carrure. Inna ne cherche ni à se fondre dans la masse, ni à prendre soin de sa forme humaine, encore moins à séduire, ce qui lui vaut également un éternel célibat.

    Tout au long de ses voyages en Arménie, dans les mers voisines, ou plus tard sur le continent américain, la forme véritable d’Inna n’est pas toujours passée inaperçue. On trouve ainsi dans ses endroits visités, parfois de simples racontars de pêcheurs, des faits divers relatant la présence d’une créature aquatique massive. Ces évènements isolés coïncident étrangement bien avec la mythologie arménienne du Nhang, en un mélange de légendes et de superstitions. Le fait reste tout de même rare, la métamorphe ayant fait preuve de vigilance, bien que cette discrétion reste imparfaite en quelques occasions.

    Plus tard, le bayou Carouge où Inna décida de séjourner devint le siège de rumeurs beaucoup plus actives. Le coin possédant déjà une mauvaise réputation de labyrinthe traître et difficile à naviguer, la tendance de la métamorphe à s’oublier dans sa part animal la conduisit parfois à défendre son territoire. Barques renversées par un "alligator" énorme, racontars de chasseurs, et quelques disparitions jalonnent alors l’histoire de ce bayou, malgré celle-ci qui préférerait éviter d’attirer l’attention.

    La mort de Wanda, considérée comme sa propre sœur, fut une première entaille dans l’affection familiale. Personne n’était dupe, encore moins sa propre fille, de la santé mentale défaillante de leur père, Radovan Archos, et celle-ci en éprouva une profonde tristesse. Pour Inna, seul leur mode de vie dans la société humaine était responsable de la dégénérescence de son père, et de la mort de Wanda. L’humain n’a jamais cessé de corrompre tout ce qu’il approche, et toute chose sacrée meurt entre leurs mains, y compris les liens du clan.
    Durant longtemps, Inna mit le problème de côté. A sa manière silencieuse et discrète, elle garda un œil sur son père, tempérant de plus en plus difficilement ses excès, voire encaissant les coups à la place des plus jeunes. Elle était bien trop calme, bien trop mesurée pour Radovan. Il réprima alors sa violence sur sa fille dont il se méfiait de la force enfouie, déplaçant sa démence ailleurs, empirant encore la situation sans que celle-ci ne puisse rien y faire.

    La mort de Radovan fut le second choc, qui résonna comme une condamnation. Malgré le silence approbateur de May, malgré la pleine connaissance des intentions de ses frères, jamais elle ne fut capable de se résoudre à cette solution. Inna ferma les yeux sur la mise à mort de son propre père. Elle n’intervint ni pour l’un, ni pour les autres, pleurant sans larmes cette corruption qui passait désormais de Radovan à ses enfants, le poison engendré par le genre humain qui s’infiltrait à l’intérieur de leur clan.
    Cela apposa un point définitif sur cette période de sa vie. Quand le petit clan des Archos éclata, Inna le vécut comme un soulagement, avec sans doute l’espoir d’une rédemption pour des métamorphes à bout de souffle. Vivre parmi les hommes n’engendreraient qu’une morte lente, dans la folie et le sang, les yeux clos de Wanda et de Radovan en furent la douloureuse preuve pour celle-ci.
Who am I ?
The Angry River SBRSXVRY
Je suisUn inventé en commun. BlaseCarm'. VisageMackenzie Davis. SagesseEn âge crocodile, je ne sais pas. DécouverteJ'ai déjà écris 2-3 trucs par-ci par là, et je ramène un croco depuis le fin fond du bayou. PrésenceÇa se maintient à flot toutes les semaines. AvisLes annexes, ça se mange ? CréditsPixabay. Mot de la finArchos Arise ?
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- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

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- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
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- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
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As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy
Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain

Pseudo : Carm'
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Dim 23 Avr - 23:32 (#)

People are strange
It don't matter where you bury me
I'll be home and I'll be free

Chapitre 1Dès le point du jour, l’enfant se volatilisa. Les rayons du soleil entrant à flot par le hublot de la cabine déserte, au-dessus du lit en désordre, coloraient la poussière en suspension de motifs chatoyants et vermeils. Assise au bord de sa propre couchette, la respiration de la chamane y dessinait des volutes, au rythme paisible de sa respiration. L’air salin se faufilait sous les interstices de la porte, emplissant la pièce de métal et de plastique d’un parfum vivifiant, tandis que le plancher grinçait faiblement sous la plante de ses pieds creusée par l’âge, au rythme incessant et profond des flots.
Aucune crainte ne plissa toutefois le vénérable visage de May Archos. Seul un unique soupir fatigué franchit ses lèvres lorsque son regard croisa la paire de sandales en plastique abandonnées au pied du lit voisin, et le ciré neuf gisant en un petit tas froissé contre le mur. Chaque détail resserrait un peu plus les mailles de cette absence : les draps rejetés sans aucun ordre, les lunettes de soleil rondes qu’elle lui avait offertes, le livre sur l’Indonésie auquel elle n’avait pas touché.

Une pointe d’inquiétude vint troubler la sérénité d’habitude inébranlable de la vieille chamane. Celle-ci glissa ses pieds dans les simples sandales de chanvre, puis saisit ce vieux châle bigarré dont elle aimait s’envelopper depuis tant d’années, et enfin rejeta sommairement un manteau flambant neuf sur ses épaules. Quand cette absence n’était pas inhabituelle, elle ne pouvait être laissée de côté : cela pouvait impliquer tant de choses, tant de questions exigeant des réponses.
Ce fut encore grisée par un sommeil tenace, si riche en couleurs et songes portés par l’océan, que May Archos poussa la porte grinçante de la cabine. L’astre matinal inonda ses membres gourds d’une chaleur bienfaitrice. Une brise où subsistait encore un soupçon de fraicheur balayait le pont du navire défraichi : sa main chercha alors l’appui de la rambarde de métal à la peinture largement écaillée, et elle ferma les yeux de plaisir, savourant la caresse de ces éléments, encore épargnés par la civilisation.

Le pont des cabines était vide, sans guère de surprise. La chamane n’accorda aucune attention à la salle commune, où les silhouettes chahuteuses des marins s’affairaient devant le petit-déjeuner, et gagna d’un pas tranquille la proue du navire. L’enfant avait déjà montré des signes d’affection pour cet endroit isolé. De part et d’autre de ses tempes grisonnantes vociférait la chaude mer de Java, un appel auquel May semblait pour l’instant sourde, en proie aux réflexions pour cet être si jeune, et déjà si singulier, dont elle découvrait un peu plus chaque jour la profondeur d’âme.
Éclairez-moi. Ce souhait silencieux incarnait la quintessence de leur voyage. Enfants turbulents aux natures enragées, pétris de malaises, ou bien trop parfaits et sages pour ne point dévoiler des plaies à vifs : May Archos connaissait tout cela depuis bien longtemps. Pourtant, lorsque celle-ci aperçut la silhouette malingre assise contre la balustrade, ses pieds nus ballotant dans le vide et les embruns, elle chassa aussitôt ses certitudes. Le monde demeurait un changement permanent, rien n’y était fixe, elle le savait mieux que quiconque. On ne pouvait mettre la vie dans un cadre.

Inna Archos contemplait fixement l’horizon mouvant. Aussi immobile qu’une frêle poupée, ses courtes mèches blondes enfantines voletant sur son visage d’enfant déjà emprunt d’un sérieux inexplicable, son regard semblait attirer par quelques détails lointains. Ses bras fins enveloppaient la balustrade rouillée, sans qu’elle n’y enserra les doigts, laissant son pyjama grossier se tacher d’une couleur cuivre. Elle n’a même pas pris la peine de s’habiller correctement, ne put s’empêcher de noter la chamane, en s’approchant de la fillette, sans essayer de masquer sa venue.
Quelques secondes de silence dérivèrent au gré du fracas des vagues sur la poupe du navire, tandis que leurs regards se perdaient dans l’immensité océanique, sans que l’une ou l’autre ne dit mot. Maintes fois la chamane avait contemplé cet éternel paysage mouvant mais, à cet instant crucial, ses yeux lui parurent à jamais aveugles. Le temps lui avait dérobé la fraîcheur de l’émerveillement, pour lui léguer une sérénité précieuse, et une passion dont elle chérissait pourtant chaque instant.

En une longue inspiration, May gonfla ses poumons de l’air salin, de cette chaleur naissante au parfum piquant des mers du Sud. Alors, son esprit s’éclaircissant, elle reporta son attention vers l’enfant, dont les yeux innocents possédaient encore cette vision unique.

« Que vois-tu ? » lui dit-elle, en resserrant les plis de son châle contre sa poitrine, comme si cela pouvait la protéger de cette fugace appréhension persistante.

La fillette d’à peine neuf ans ne répondit rien. Le battement régulier de ses paupières apparaissait comme le seul témoignage d’une vie propre. Elle est si silencieuse, beaucoup trop pour son âge, songea la chamane. Celle-ci lui laissa quelques instants de paix pour que son esprit s'imprégnât de cette question, avant de reprendre sur un ton plus doux, plus intime, sans la quitter des yeux.

« Qu’est-ce que tu vois, Inna ? »

La petite Archos détourna enfin le regard de l’infini, pour consacrer toute son attention à sa grand-mère. Une fugace déception anima ses traits l’espace d’un instant, aussitôt remplacée par une impression de perplexité qu’illustra sa réponse simple, presque ironique. « Rien que la mer. »

Ce n’était pas la réponse que May attendait. Elle hocha simplement la tête en s’accoudant sur le bastingage pour mieux contempler les flots, à la recherche d’une vision, d’un conseil des esprits pour cette enfant dont la psyché se dérobait à sa perception. Déjà, des doigts invisibles feuilletaient les trop nombreuses pages de son esprit à la recherche de quelque conte, d’une sagesse héritée des temps anciens qui lui permettrait d’approcher la créature sommeillant à ses côtés.

Or, à l’instant où la chamane s’absorbait dans ses réflexions, ses vieux doigts entremêlant les plis de son châle, la voix fluette d’Inna la précéda, à peine audible, balayée par la houle.

« On peut pas vraiment voir la même chose. Parce que dans notre tête, c’est comme un cœur qui éclaire par les yeux. »

La chamane retint son souffle. Elle n’osait dire mot, de crainte que cet élan de spontanéité ne se tarisse à tout jamais, pour ne laisser qu’un silence stérile, ce lent poison de l’esprit. Les prémices d’une pensée bien plus profonde firent frémir les lèvres de la petite Inna. Rares étaient les occasions où celle-ci se sentait suffisamment à l’aise pour confier ainsi quelques reflets de son âme.

« En fait tout est noir normalement. Quand on ouvre les yeux, ce qu’on a imaginé dans notre tête ça sort, c’est ça la lumière, donc on peut pas voir la même chose. Ça arrive quand on se raconte ce qu’on pense voir, on imagine les mêmes choses mais c’est pas toujours pareil. Mais si on ferme les yeux, tout devient noir. Le monde est tout noir. Et nous on marche dans le noir total. »

Le regard calme d’Inna rencontra celui de la vieille chamane. Aussi glacées et pures qu’un lac de montagne, ses prunelles bleues semblaient receler quelques questions muettes et, dans ses profondeurs, un appel désespéré dont May peinait encore à voir l’origine. Elle a de si beaux yeux, mais si inexpressifs, songea-t-elle, alors que les mots se dérobaient sans cesse sur sa langue.
Toute la sagesse des âges lui parut vaine. Les contes, gardiens de secrets essentiels, et les forces mystiques pouvaient encore attendre dans le sanctuaire de son esprit. May se détacha de l’appui métallique pour s’accroupir lentement auprès de l’enfant au regard perdu, cet azur si pâle où planait alors l’ombre du chagrin. La simplicité, c’est aussi cela la sagesse, se conforta-t-elle.

« Inna. Tu n’as jamais été seule. Autour de toi le monde vit, brille et parle. Tout ceci n’est pas plongé dans le noir, comment cela pourrait-il être le cas, quand il te suffit de tendre la main pour nous toucher, moi, ton père, tes frères. Il te suffit d’avancer seulement ta main. »

Les yeux de la fillette se firent absents. May tendit sa main noueuse vers celle-ci, dont l’attention semblait se focaliser sur le visage de l’ancêtre, sans que nulle émotion ne transparut sur ses traits juvéniles. Une appréhension glaciale traversa les pensées de la chamane : Elle ne me voit pas.

« Inna, viens simplement à moi. » Insista doucement la chamane, redoutant plus que tout autre chose cette absence de réaction, tout autant que cette rigidité anormale, et ce regard voilé.

Tout autour d’elles grondait le ressac, comme la vaste et secrète respiration d’une âme prisonnière d’une terrible cage, dont la perception de May dessinait peu à peu les tortueux barreaux. Le vent n’était plus qu’un sifflement lointain, importun et vain, tant son attention était accaparée par cet être fermé, dont elle tentait obstinément d’ouvrir le cœur. Au bout de trop longues secondes de mutisme total, Inna hocha finalement la tête et, sans prononcer une parole, se redressa pour venir toucher du bout des doigts la paume ouverte de sa grand-mère.
La vision de la chamane se brouilla. Elle refoula ses larmes glissant à la frontière de ses prunelles, et leva une main tendre, qu’elle porta sur la joue fraîche et glacée de l’enfant. Celle-ci ne fit aucun geste pour l’arrêter. Ni tremblement annonciateur de pleurs, ni le moindre mouvement d’affection. Elle ne frémit même pas. Si froide : elle ne recherche même pas le contact, remarqua-t-elle avec émotion.

« Le soleil se lève vite, tu ne penses pas qu’il est temps de prendre un petit déjeuner ? » May lui sourit autant que son inquiétude le lui permettait. « À cette heure-ci, nous aurons la cafétéria pour nous. »

Inna hocha la tête une seconde fois pour toute réponse. L’aube dessinait des arabesques dorées dans cette chevelure emmêlée par la brise, lui prodiguant un regain de chaleur et de vie, vers laquelle May ne put s’empêcher de tendre les doigts. Ces derniers se perdirent dans cette crinière indomptée et sans soins, si foisonnante et pourtant si chaude, comme un cairn sauvage laissé en friche.
De l’espoir, sans doute, mais pour qui ? De longues secondes s’écoulèrent sans que l’une ou l’autre ne fit un geste, ou ne prononça une parole, comme une communion muette entre deux êtres. Puis, forçant sur ses genoux rétifs, la vieille chamane se redressa en serrant cette petite main dans la sienne, comme un minuscule espoir qu’elle se refusait à abandonner. Alors, dans le creux de sa paume, elle sentit ces doigts frêles enserrer les siens de toute leur fragile force, et une minuscule chaleur humaine croître au centre de cette complicité naissante.

Le sourire de May s’agrandit subtilement, bien que l’ombre d’un nouveau doute hantait encore ses prunelles : cette réponse lui convenait bien davantage.

***

Chapitre 2Ce songe revenait me hanter régulièrement. Parfois trois ou quatre nuits en un mois, parfois bien davantage. Une succession de visions étroitement superposées, indissociables les unes des autres à en perdre la raison. Et cela débutait à chaque fois de la même manière, pour en arriver à la même fin, au détail près. Un infini cauchemar dont je ne me débarrassais jamais complètement.

D’abord apparurent les flaques d’eau. Elles se devinèrent dans le noir complet : des tâches de clarté lunaire rendues visibles uniquement par les reflets renvoyés. Je marchai alors sans bruit, nue de pied en cap, la plante de mes pieds heurtant cette surface sans chaleur, ni froid. Et lorsque je m’avançai vers ces nappes d’eau paisibles, mes membres s’y enfoncèrent, aspirés par cette surface miroitante.
Le monde se renversait alors. L’obscurité n’était plus. Je me vis marcher dans les méandres d’un chemin fait d’étrange poussière ocre, parsemés de buissons tordus et d’arbres torsadés à l’aspect maladif. Partout y régnait cette répugnante lumière, cet orange délavé de chair malade, quand le sol craquait avec fracas sous chacun de mes pas, unique bruit perceptible dans cette jungle infinie.

Et lorsque mon regard rencontra la forêt de ce songe, la panique me saisit. Des mains émergeaient çà et là, sur les racines de puissants arbres faits d’os et de viscères, du sang dégoûtant de leurs horribles fruits, et des yeux émergeant des talus. Un vent malsain agitait les nerfs à vif des brindilles, faisant perler un pus épais des fleurs à l’aspect de chair pourrie qui pendaient des branches aux muscles écorchés. À perte de vue, des visages morts me contemplaient dans des marres sanguinolentes, et les larges feuilles à l’aspect tropical pulsaient lentement comme des membranes à l’agonie.
Ma place ne pouvait pas être ici. Je me sentis courir alors que la forêt humaine toute entière se tendait vers moi, sans un son sinon l’abominable gémissement de la chair distendue. Un étau se refermait toujours sur mes jambes, mes bras enfermés dans une étreinte flasque et tiède, tandis que je suffoquais, prise au cou par quelques remugles répugnants de l’humanité.

Le chœur torturé des âmes emplissait mes oreilles sans que je ne puisse émettre le moindre hurlement, et la lune me contemplait de son œil mort, alors que s’agglutinait sur mon corps cet amas de chair morte, à l’odeur putride et à la texture flasque qui se collait à mon visage. Chacun de mes gestes arrachait avec une lenteur exaspérante et un bruit moite, un morceau de viscère, un bout d’organe malade, sans que je ne parvins à m’extirper de cette masse répugnante.
Je perdis peu à peu les limites de mon corps. Dans ce mélange immonde, la chair se collait à la chair, si étroitement liées que je ne pouvais plus distinguer mes propres membres dans cet étau étouffant. Mes mains griffues creusaient alors sans distinction aucune, arrachant sans nul doute ma propre peau, des morceaux de mon être sans que je ne ressentis ni émotion, ni douleur.

Alors l’astre nocturne se rapprochait de moi au rythme de ma lutte. Celle-ci se pencha-t-elle vers moi, ou bien grandis-je moi-même, en m’extirpant de ce charnier auquel je refusai de prendre part. Je montai vers la lune immaculée, les boyaux s’arrachant de mon corps comme des chaînes cédant une à une, et je tendis mes bras rendus douloureux et maladroits par l’effort.
Et je tombai vers elle, enfin détachée de l’horreur, comme si le ciel eut été inversé, et la terre devenue le firmament. La lune m’attendait. Je désirais son étreinte plus que tout autre chose. Un réconfort, une réponse. Mais quand mes pieds foulèrent à nouveau le sol, celui-ci était d’un gris de cendre, poussiéreux et désert, empli de cratères sans vie surplombés par un ciel de ténèbres.

Le cauchemar était terminé.
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Cannot a Beast be tamed
Inna Archos
Inna Archos
Cannot a Beast be tamed
THE ANGRY RIVER

En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? :
- Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
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The Angry River
The angry river rises
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Chapitre 3Les eaux sombres du bayou se coloraient lentement d’un orange crépusculaire. Déjà en cette fin d’après-midi, les rayons du soleil s’étiolaient entre les silhouettes longilignes des cyprès délavés, pour disparaître dans l’entrelacs des racines gonflées d’humidité, et la vase mouvante de vie. Assis à l’arrière de sa barque ternie par le soleil et les années d’usage, sa large main fermement posée sur le levier du moteur, Troy observait la luminosité décliner entre les branchages d’un air soucieux.
L’homme du marais augmenta le régime du moteur d’une discrète pression. La petite barque fendit les flots troubles de plus belle, sans que les deux touristes assis à l’avant et occupés à admirer la végétation luxuriante des rivages ne notèrent la différence. Cependant, Troy n’était pas un citadin. La cinquantaine naissante, il était encore capable de discerner chaque pulsation des boyaux marécageux, des vagues vives de son embarcation jusqu’aux clapotis discrets d’un mocassin d’eau.

« Rappelez-moi pourquoi on ne peut pas passer par cet endroit ? » À la proue de l’embarcation, Jay réajusta sa casquette rouge criarde en désignant d’un geste de la main le boyau étroit qui s’ouvrait sur leur gauche, par-dessus l’épaule du cameraman lui- même affublé d’un chapeau de paille.

Troy y jeta un coup d’œil par simple politesse. Malgré son œil endurci par des années de chasse, et son sang cajun, il ne put s’empêcher de trouver le passage parfaitement sinistre. Celui-ci s’ouvrait entre les rives du canal principal, un sombre goulet béant comme les mâchoires d’une tortue alligator, dans l’ombre d’un tupelo renversé. Le cadavre de l’arbre fermait à demi l’entrée de ce boyau, ses branches desquels pendaient des algues putrides disparaissant dans l’eau, alors qu’une épaisse couche de résidus stagnait plus en avant, donnant au passage un aspect répugnant comme du bitume. La lumière crépusculaire filtrait à peine au travers des frondaisons des cyprès étrangement serrés les uns aux autres, et des troncs morts surgissaient çà et là, comme des crocs déformés.

Le cajun marmonna dans sa barbe en agitant sa main sur son torse, en un vague signe de croix déformé par l’habitude et les générations. Il savait bien quelle direction le touriste indiquait. Et il savait parfaitement à quoi s’en tenir. Sans même daigner ralentir l’allure soutenue de leur petite barque à moteur, il réajusta sa casquette délavée, mal vissée sur son crâne à la chevelure éparse.

« Personne n’y va. C’est Bayou Carouge, mais par ici, tout le monde l’appelle le bayou noir. Un sale endroit, maudit. On va faire le tour par ce canal là, c’est plus sûr. »

Le journaliste en chemise légère dévisagea Troy, un léger amusement visible sur ses traits. « Des superstitions non ? »

« Y’a pas de quoi en rire. » L’homme du bayou le fusilla du regard. La lumière orangé du crépuscule donnait à ses traits brûlés par le soleil, une couleur encore plus vive, d’un rouge presque sanguin. Il fit jouer ses phalanges sur le manche du moteur, maugréant quelques jurons en lorgnant sur le cameraman tout occupé à diriger l’objectif vers la mauvaise rive.

« C’était déjà dangereux il y a une vingtaine d’années. Niveau de l’eau capricieux, des passages bouchés régulièrement comme si le coin cherchait à vous perdre. Puis avec les tempêtes ça a empiré. Y’a eu quelques accidents, de bons gars expérimentés pourtant. Plus personne n’y va maintenant. »

Le sinistre tableau semblait avoir allumé l’intérêt du citadin. Il jeta un regard fasciné vers le bayou plongé dans une pénombre naissante avant de se tourner à nouveau vers Troy.

« Pourquoi y aller si c’était déjà dangereux ? Et de quels accidents parle-t-on ? »

Le cajun maugréa. Celui-ci ne pouvait comprendre cet intérêt porté à un tel d’endroit notoirement dangereux, et frappé du mauvais œil. Un long silence s’installa entre eux avant que Troy ne se décida à répondre, sa voix rauque couvrant le ronronnement du moteur.

« Quand c’est pas très fréquenté, ça veut dire de gros alligators, et pour nous c’est l’occasion de tomber sur une grosse prise. Y’a de vrais monstres là-dedans, des gars ont eu leurs bateaux traînés, ballottés comme des jouets, et d’après les dires, la nuit c’est pire encore. »

Il conclut en secouant négativement la tête. « Non, c’est un putain d’endroit maudit. Faut pas y aller. »

Troy cracha par-dessus bord, alors qu’une seconde fois, le silence retombait entre les trois hommes. Seul le vrombissement du moteur couvrait encore les bruits du marais, le clapotis des eaux boueuses, et les vagissement des créatures cachées dans la vase. La luminosité semblait encore avoir baissé. Comme si le sinistre récit de Troy était parvenu malgré tout à marquer son esprit moderne d’angoisse, le journaliste se mura dans un mutisme pensif, le regard absorbé vers l’épaisse futaie.

Ce fut son caméraman qui brisa la quiétude de leur trajet. « Hé, j’ai vu quelqu’un bouger sur la rive. » Il décolla l’objectif de son œil pour désigner un point lointain, au milieu de la végétation tentaculaire du bayou noir. Jay plissa le regard sans y découvrir le moindre mouvement au milieu du fouillis de branchages, alors que le cajun agacé marmonnait quelques commentaires peu amènes.

« Y’a personne qui habite là, fils. » fit Troy en haussant les épaules. « Regarde pas, la nuit commence à venir et ça vous joue des tours. Faut pas perdre la tête dans les ombres. »

« Je suis sûr d’avoir filmé une silhouette, » insista le touriste en bermuda. La mâchoire du chasseur cajun se crispa d’irritation. Quelque part dans son esprit, au milieu des jurons fleuris et des racontars des chasseurs locaux, lui revinrent en mémoire les paroles geignardes de sa grand-mère. Ils marchent comme des hommes, ils respirent comme des hommes.

Troy se signa rapidement. Il adressa un regard furieux au cameraman pour signifier la fin de la conversation. « Personne y habite, j’te dis. Rien d’humain en tout cas. »
Lorsque le vacarme du moteur mourut enfin, il ne subsista du passage des hommes que les remous de l’embarcation bruyante s’éteignant lentement dans l’épaisseur des joncs. Le chant des eaux troubles reprit alors ses droits, comme si l’humanité n’avait jamais existé. Depuis la cime d’un arbre, une aigrette prit son envol dans un frémissement soyeux. Dans la pénombre, quelques créatures aquatiques disparurent sous un tronc immergé dans le creux d’une berge.

Le tupelo déchu émit un craquement sec sous le poids d’Inna. Elle se redressa lentement entre les branches desséchées pour mieux observer les flots redevenus paisibles du canal, ses vestiges de chaussures faisant gémir l’écorce rêche et friable. La puanteur humaine flottait encore dans l’air. Elle resta ainsi, perchée sur le bord du tronc, les bras ballants le long de son corps sale et les sourcils froncés, en proie à des pensées confuses, et des sentiments contradictoires.

Je me souviens.

La jeune femme passa une main dans sa chevelure mal coupée, croutée de boue, où grouillait la vermine. Tout son visage se crispa, comme perclus de vives douleurs.

Je me souviens de quelque chose d’important.

Les intrus n’avaient pas osé pénétrer dans son territoire. Un instant, cette pensée la rasséréna : voilà l’important, se dit-elle, car cela évitait une dépense d’énergie inutile dans la pénombre. Puis d’autres souvenirs inondèrent son esprit de concepts étrangers, depuis longtemps noyés dans l’oubli.

L’écume brillante sous les lumières de l’aube. Des lunettes roses. Des petites sandales. Un navire.

Un visage familier s’imposa à elle, âgé et féminin, crevassé de rides joviales, où affleurait une profonde sagesse compréhensive : Inna, tends la main. Avec celle-ci, une enfant inconnue aux cheveux blonds et aux grands yeux bleus interrogateurs flottait aux frontières de ses songes.

Inna, oui. Pourquoi je ne dois pas l’oublier.

Mais cette enfant humaine si propre, et si bien habillée, la jeune femme fut incapable d’en comprendre la signification. Face à celle-ci, elle paraissait à présent si dissemblable : une créature encore vaguement humaine, couverte d’éraflures, de boue et de cette odeur âcre, persistante, du marais. Le goût de la chair morte sur la langue, et une répugnance intense pour les odeurs humaines. Quant à ses habits, ils n’étaient plus que ruines : un pantalon déchiré dont une jambière manquait depuis des lustres, des semelles pour toutes chaussures, et ces lambeaux de débardeur crasseux.

Je ne me souviens pas.

Des visages défilèrent derrière ses paupières closes. Des frères sans nom succédèrent à des sœurs mortes, et une femme sans visage qui murmurait quelques paroles incompréhensibles. Inna Archos secoua la tête pour vainement chasser ses fragments d’une vie reniée et détestée, tandis que la clarté du jour disparaissait entre les cyprès. Le chœur du bayou montait alors crescendo dans l’obscurité naissante, en un appel irrésistible qui chassait ses propres peurs.
La lune allait bientôt la rejoindre dans son errance. Inna pouvait déjà ressentir les prémices de la métamorphose, ce précieux moment tant attendu, un fourmillement impatient dans ses veines, et le frémissement de ses muscles. Elle ouvrit à nouveau les yeux pour admirer la pureté des eaux. Là, dans l’épaisseur de la tourbe, et le labyrinthe trouble des souches immergées, sa nature l’attendait, sa seule et unique vérité, un soulagement à venir qui la réconforta aussitôt.

J’ai oublié. Ça ne devait pas être si important.

Durant de longues minutes, elle patienta, parfaitement immobile. Lorsque l’astre nocturne dessina son ombre parmi les joncs agités par une maigre brise, Inna avait déjà tout oublié de ses tourments. Les souvenirs d’une autre vie, ces noms étrangers, le grondement du navire, tout cela s’éteignit dans l’épaisseur des eaux marécageuses. Seul son propre nom flottait encore à la lisière de ses pensées, comme une ultime ruine qu’elle s’efforçait de préserver sans en comprendre la raison.
J’ai oublié. Inna jeta négligemment ses haillons dans les herbes hautes pour apparaître nue sous la clarté lunaire, et gravir sans bruit le tronc desséché en équilibre au-dessus de la berge. Du bleu glacé de ses yeux, il ne resta rien, voilé par un iris animal, d’un jaune reptilien, lorsqu’ils s’ouvrirent à nouveau pour contempler avec convoitise les profondeurs marécageuses. La métamorphe bascula alors dans l’étreinte familière, ces eaux sombres du bayou qui l’engloutirent totalement.

***

Chapitre 4Dans le secret du bayou Carouge, les murmures de l’eau n’avaient jamais tari. Un fin ruisselet clair serpentait jusqu’au cœur de cet endroit coupé du monde, emportant indifféremment avec lui les alluvions et les feuilles, les souvenirs et les sentiments, les joies et les peines, comme le ferait une veine battante de vie. Dans cette cathédrale d’un vert émeraude que formaient l’entrelacs des hauts arbres, l’eau saumâtre charriait ses récits mélodieux en louvoyant entre les îlots de roches moussues, les alvéoles de boue durcie et les bancs de roseaux desséchés. Durant ce perpétuel cheminement, le liquide clair s’enrichissait patiemment de sédiments et de coloris au fil de ses rencontres. Lichens et poussières, feuilles et brindilles flottaient à sa surface comme autant de pigments collectés çà et là, autour desquels les corolles vertes des cimes se reflétaient, et ajoutaient des arabesques d’ombres mouvantes, pour dépeindre une toile plus vaste et plus majestueuse encore.
Dans cette clairière reculée, enveloppée de cyprès, de gommiers, d’un enchevêtrement de roseaux et de magnolias fleuris, un autre monde, une autre histoire persistait. Un sentir usé suivait la trajectoire du ruisseau encroûté de tourbe, où les amphibiens mêlaient leur chœur à celui des oiseaux aquatiques. Là, au centre de cet espace hors du temps et de la civilisation, tenaient encore debout une vieille cabane accoudée à un immense gommier séculaire. Les deux improbables amis semblaient endormis. Une brise régulière berçait les branches du grand arbre avec la douceur d’une mère, et ses feuilles caressaient en retour les planches vermoulues du vénérable bâtiment croulant.

Autour de ce couple abandonné, le bourdonnement des insectes se confondaient avec l’écoulement de l’eau et le chatoiement feuillu des lentilles d’eau, qui remuaient dans le courant du canal tout proche caché sous un lit de feuilles mortes. À quelques mètres du cabanon, la rive du bayou était enfermée dans un étau impénétrable de buissons épineux, de plantes grimpantes et de magnolias sauvages. Un parfum enivrant s’en exhalait, un suave mélange d’eau stagnante, de tourbe séchée et des flagrances des fleurs. La cabane en elle-même était désormais de guingois, avec son bois gauchi par les averses successives, et sa posture verticale ne tenait que par le soutien de son voisin végétal.
Tout était calme. Tout reposait, immobile. Le soleil de l’après-midi parvenait à peine à transpercer les frondaisons des arbres qui couronnaient la clairière isolée. Quelques rayons ténus s’étaient faufilés à l’intérieur pour illuminer le sol boueux, où des touffes d’herbes hautes et épaisses poussaient entre les flaques de boue. Un cône solitaire de clarté solaire tombait sur une roche plate à deux mètres du ruisseau, et sa surface lisse était devenu un disque de lumière amarante, tandis que d’innombrables particules de poussière flottaient distinctement dans l’air saturé de senteurs capiteuses.

Le cœur du bayou Carouge battait ici. Aucune main humaine n’avait souillé ce sol, où seul un silence attentif régnait en maître. Des poignées de branches brisées avaient chuté depuis des lustres, que nul n’avaient touché, sinon le travail patient du temps et des insectes acharnés. Derrière le cabanon et son gommier, la berge du marais était recouverte d’un épais tapis de roseaux bas qui encerclaient un trou d’eau. Dans cette terre détrempée, la clarté du jour illuminait un large sillon desséché et des traces de pattes, comme si un titanesque animal s’était traîné là, depuis l’eau environnante. Au-delà, dans le lit du canal, les nénuphars sauvages recouvraient la surface trouble où volaient les insectes.
À l’intérieur de ce sillon énorme, les vestiges d’algues terminaient de se dessécher et de nourrir cette terre meuble, qu’un ventre d’écailles avait creusé maintes et maintes fois. Dans son sillage, la glaise s’était abreuvée de l’humidité fangeuse de l’animal, et des bourgeons neufs naissaient çà et là, formant une traînée de verdure au milieu des pierres poncées par les écailles dures. Le sentier de l’énorme reptile se perdait ainsi dans les herbes hautes poussant autour du cabanon, sur lequel avait pris racine une belle glycine sauvage. Cette dernière escaladait le vieux toit fendu, se faufilait entre les planches pliées et recouvrait en partie l’unique fenêtre, qui donnait auparavant sur le marais.

L’ombre de l’immense gommier couvrait son frère d’infortune, fait de bois cloué et meurtri par des mains humaines, et l’intérieur de l’édifice était embaumé par les senteurs de la glycine. Dedans, une femme était étendue à même le sol poussiéreux. Aucune lumière ne jouait dans son épaisse tignasse blonde, durcie par la boue, car le pouvoir du soleil était impuissant au cœur de ce bayou. Quelques coléoptères escaladaient le corps de la métamorphe assoupie, tout juste habillée de ses habituelles guenilles, un débardeur et un pantalon déchiré. Un serpent d’un vert sombre escalada lentement sa jambe gauche, avant d’aller se perdre dans les interstices humides et moussues des planches du mur.
Inna n’en fut pas dérangée. La vie mouvante autour d’elle, et sur elle, ne l’éveillait jamais, tant celle-ci faisait partie intégrante du bayou. Quelques fois, un oiseau se faufilait par la fenêtre béante, entre les branches de glycine, et venait picorer les insectes parcourant le corps de la métamorphe. Celle-ci rêvait. Un songe d’eau et de feuilles, où les souvenirs récents de son frère s’entremêlaient avec ceux d’une renarde gauche et perdue, au milieu d’une mélodie sauvage qui ressemblait à une discussion. D’autres visages anonymes traversaient alors l’intérieur de ses paupières closes et frémissantes, de lointains souvenirs que sa mémoire fautive éveillait au rythme lent et patient du crocodile.

Inna faisait ces rêves de plus en plus souvent. À chaque occasion, les couleurs, les sons et les textures gagnaient en acuité, à la manière d’un arbuste cultivé avec soin et qui, en retour, offre ses fruits. Elle les percevait à présent, les siens, tous ceux dont la vase avait autrefois absorbé les noms et les traits. Ils formaient comme une mélodie portée par le vent, que le bayou relayait à travers elle à la manière d’un impératif que la métamorphe tâchait d’interpréter. Elle faisait de son mieux pour y parvenir. Toutefois, la femme crocodile n’avait rien du talent de la chamane au visage sillonné de rides que ces songes lui évoquaient parfois, durant de paisibles visions où grondait une étincelante mer de Java.
Aujourd’hui, la métamorphe s’éveilla plus tôt qu’à l’accoutumée. Lorsqu’elle ouvrit ses grands yeux bleus, un silence subite s’était appesanti sur la clairière. Une brise chaude faisait osciller les vrilles de la glycine et les mousses espagnoles suspendues aux arbres, mais le chœur vivant du bayou avait momentanément cessé son chant. Inna se redressa lentement contre le mur grinçant derrière elle, ses longues jambes étendues sur le sol de planches rêches, sur lesquelles rampaient encore des coléoptères aux élytres verdoyantes. Des racines de la terre émanait une lourdeur humide, pesante comme celle précédent une tempête, et l’air du bayou avait la touffeur d’une colère ravalée.
Les dernières lumières filtrant au travers des chênaies moururent. Dans leur agonie, elles dessinèrent des ombres crochues sur les os de la terre qui affleuraient à quelques mètres de la cabane croulante, comme les mâchoires ouvertes d’une créature assoupie. Calme et immobile, Inna prit une longue inspiration, tandis que l’atmosphère se gorgeait d’une cascade de senteurs puissantes ; tourbe et mousse, fourrure et plumes humides, bois pourri et chair à nue. À la lisière de la clairière, le rideau dense des arbres bruissa soudainement de milliers de bruits à la fois, une cacophonie de feulements, de piaillements, et de chants, comme un trop-plein de vie assourdissant.

Partout ailleurs, le cœur du bayou Carouge était silencieux. Comme si, le charivari n’existait que dans les visions et les pensées de celle qui les avait écouté durant des années de patience.

Alors, dans cet espace ténue entre réalité et délire fiévreux, le cocon d’émeraude de la clairière fut agité de mouvements soudains, qui ressemblaient à des ridules sur la surface des eaux. Les tréfonds du bayou Carouge furent parcouru d’une même vibration, et les frondaisons, les taillis, et tout l’écran de verdure interdisant l’accès à la clairière bruissèrent de concert comme une cage thoracique où battait un cœur invisible. Et les lumières du crépuscule jouèrent avec l’entrelacs des branches et des feuilles, créant l’illusion de flancs énormes recouverts d’innombrables plumes, d’écailles et de duvet, qui brillaient d’une myriade de couleurs irisées à chacune des inspirations du bayou.
Inna n’aurait pu décrire ce qu’elle contemplait durant ces moments de transe. Le langage ne suffisait plus. Épeler ainsi ces éclats fugitifs aperçus à la frontière de l’imaginaire, revenait à toucher du doigt le sacré, en provoquant une ridule sur une mer sans fond, comme la caresse sacrilège sur une échine sauvage. Le bayou marchait et vivait, voilà comme elle l’aurait décrit. Et les mouvements persistèrent sous l’ombre des cyprès, provoquant remous et cris, dans un concert assourdissant de vie sauvage. Pendant ce temps, la métamorphe fixait pensivement le soleil mourant au-delà du rideau d’arbres, et les instincts du crocodile épiaient les mouvements de cette force séculaire, invisible et irréelle, qui marchait en cercle autour de la clairière, comme un prédateur surveillant son nid.

Je me souviens. Je comprends maintenant.

Une idée flottait dans l’air saturé de senteurs sauvages. Tissée d’une nécessité silencieuse, elle avait pris la forme d’un grondement viscéral qui émanait depuis chaque fibre végétal, chaque vie battante, chaque racine, et chaque pierre. Toutes s’unissaient en une lugubre harmonie, alors que paraissait au loin le spectre de la lune, au-dessus du royaume des hommes. Les écorces des souches craquèrent sous la pression de cette volonté impérieuse, et bientôt, le chœur de mélodies gémissantes se mua en une mélopée croissante. Le souffle du vent devint brûlant d’une vie débordante, apportant aux narines d’Inna, l’odeur d’une renarde et d’un jaguar qui n’existait nulle part. La métamorphe frémit, et son regard se porta au-dehors de la cabane, et bien au-delà, loin derrière l’horizon des bayous, où s’étendait la civilisation des hommes et une menace croissante sous la morsure du soleil couchant.

Je dois finir ce que j’ai entamé.

Les autres devraient comprendre. Elle l’avait toujours su, mais son silence coupable l’avait condamné à la solitude. Quelque part, elle avait eu peur. La terreur du métal et des odeurs humaines, la crainte de perdre à jamais cette paix que le crocodile avait découvert dans cet écran de verdure isolée.

Je n’ai plus peur.

Inna leva sa main devant ses yeux. Déjà, son épiderme ternissait en perdant sa texture humaine, sous la poussée du reptile qui flairait déjà la venue de l’astre nocturne. Sa nature affleurait çà et là sur son faible corps humain, des tâches d’écailles géométriques d’un turquoise brillant. Et lorsque ses yeux se teintèrent d’un jaune d’ambre reptilien, sa pupille fendue discerna cette volonté immense qui lui rendait souvent visite. Le bayou frémissait à la frontière des arbres, où sa venue avait fait naître, puis mourir les bourgeons des fleurs, dans une cacophonie de bruits sauvages. Comme la vision s’effaçait, le silence s’abattit à nouveau sur les lieux, et nul n’aurait su dire, sinon la métamorphe, si tout cela n’avait été qu’un délire d’une nuit d’été, ou une réalité portée par le vent.
La lumière du jour était vaincu. Loin au-dessus du monde des hommes, la lune reprit sa place parmi les étoiles, et son éclat pâle parut effacer un instant toutes les souillures modernes, que la lumière impudique du soleil avait dévoilé. Comme son reflet intérieur prenait vie, Inna observa l’astre blafard durant un moment : dessous l’œil bienfaiteur de la lune, elle sut que sa propre forme animale n’était qu’un point minuscule, invisible, et parfaitement enracinée dans l’immensité labyrinthique du bayou.

Je n’ai plus peur.

Elle sut ce qu’il lui restait à faire.
CHRONOLOGIE
1988Naissance d’Inna au large de la mer Noire dans le bateau qui les emmène vers la Géorgie. Sans doute à l’origine de sa préférence pour l’élément liquide.

1991Suicide de la mère d’Inna, une métamorphe tortue marine, après plusieurs années de dépression. Elle n’en gardera guère de souvenir, tandis que May Archos prendra la place de la figure maternelle.

1997Elle expérimente ses premières transformations, bien que son panel de choix demeure plutôt limité à des formes tournées vers le milieu aquatique.

1999May Archos, décelant son affinité aquatique, l’emmène dans un long voyage de plusieurs mois, de bateau en bateau, en Indonésie et au large de l’Australie. Le séjour la conforte dans ses goûts pour les formes liées à l’eau, bien qu’elle revienne vivre avec sa famille en Arménie.

2005Elle est désormais certaine de son animal totem, le crocodile marin, malgré la réticence de sa famille.

2008Sous la pression familiale, elle tente une chasse sacrée sur un chat. L’échec est total, puisqu’elle ne parviendra pas à communier avec un animal aussi différent de sa forme première. Cet événement marque le début d’un blocage psychologique, traduit par une incapacité aux chasses sacrées dans cet environnement qui lui convient si peu.

2009Premier voyage en solitaire au lac Sevan pour les affaires familiales. Elle s’aperçoit du bien-être qu’elle retire d’être ainsi coupée du monde et de sa famille, pour panser ses blessures dans un lieu beaucoup plus adéquat à sa nature profonde. Cette excursion n’est que la première d’une longue série de disparitions régulières mais courtes, entrecoupées de voyages bien plus longs.

2010Prétextant à nouveau un voyage d’affaires, Inna se lance dans un long trajet vers la mer Caspienne. Elle disparaît ainsi pendant plus de trois mois sans donner de nouvelles, errant dans des endroits isolés, cherchant à se couper au maximum de la civilisation.

2010-2011May Archos la contacte à nouveau, après avoir appris ses absences répétées, pour tâcher de solidifier les liens familiaux. Elle lui rappelle l’importance de la famille et d’un clan, la valeur de la tradition et de sa part humaine. L’aînée n’est cependant pas dupe : elle sait que la jeune femme n’est guère réceptive à la vie que mène sa famille parmi les hommes.

2011La Révélation des vampires la perturbe beaucoup moins que le reste de sa famille. Si elle les suit dans leur exode et leur politique de discrétion, elle voit cette crise d’un air beaucoup plus détaché, de par son peu d’intérêt pour la civilisation.

2014Inna parvient à se tenir tranquille pendant quelques années par égard pour l’affection envers ses frères, et ce malgré son peu d’attrait pour les biens matériaux et les magouilles. Puis elle cède à nouveau à ses instincts, et disparaît alors pendant huit long mois aux abords de la mer Noire qui l’a vu naître. Jamais elle ne racontera ce qu’il s’est exactement passé durant cette période, mais on peut tout de même retrouver des faits divers ou des rumeurs de l’époque parlant d'une créature aquatique faisant écho au monstre légendaire, le Nhang, ayant apparu dans certaines localités.

2016Suite à un conflit avec le MRU, la famille éclate brusquement, ce qu’elle attendait depuis longtemps sans jamais oser se l’avouer à elle-même ou aux autres. La bouffée libératrice la conduit à s’embarquer clandestinement sur un porte-conteneur vers l’Amérique du Sud. Au large du continent, elle sautera du bateau pour gagner les profondeurs de la mangrove vénézuélienne.

2017Elle remonte vers le nord par les eaux des Caraïbes, en s’enfonçant de plus en plus dans un mode de vie isolé et sauvage, avec de moins en moins de contacts avec l’humanité. Cette solitude nouvellement acquise, et ce milieu beaucoup plus adapté à son reflet intérieur permet enfin de faire sauter le blocage psychologique. Elle se lance alors dans une chasse sacrée en Floride, et acquiert la forme de la tortue alligator.

2018Elle rejoint finalement le bayou, un environnement qui la ravie, pour vivre en ermite. Sa présence influence néanmoins quelques superstitions locales dans les boyaux impénétrables du bayou Carouge où elle vit, les habitants locaux les qualifiant de maudits et de dangereux par la présence d’un monstre aquatique.

2019La rencontre fortuite avec son frère, Rhys, et une renarde métamorphe, Hena, ravive les souvenirs de son ancienne vie parmi l’humanité. Elle entre dans une phase de questionnement et d’introspection : Doit-elle revenir vivre parmi les siens ? Ne devrait-elle pas les accueillir dans son refuge ?

2020Son lien avec le bayou s’est à tel point renforcé, que Inna s’aperçoit être capable de revêtir sa vraie forme même durant la journée, tant qu’elle reste à l’intérieur du bayou. Le pouvoir mystique qui habite le bayou Carouge semble lui prêter sa force, et Inna accepte instinctivement ce cadeau.

2021Après deux ans à osciller entre la peur de ternir son lien avec la nature, et celle de perdre les siens, Inna réalise enfin une vérité importante : elle fait désormais partie du bayou et rien ne pourra l’en séparer. Cette réalisation en amène une autre : quelque chose dans cette ville toute proche déplaît profondément aux esprits de la nature, et tous ses instincts lui hurlent d’aller aider les siens. Hantée par l’inquiétude et les remords, la métamorphe comprend qu’elle ne peut plus se permettre de n’être que spectatrice : elle doit sortir les siens de cette modernité nocive.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 24 Avr - 7:32 (#)

Une crocooooo !! :frog: :frog: :frog:

Ahah c'est super stylé ça comme forme, ça promet The Angry River 2135486406 J'espère que l'eau sera à votre goût dans la région, M'dame ! The Angry River 253952924 Et qu'on pourra encore se baigner sans perdre une jambe ou toute autre extrémité utile :sisi:

Le début de fiche promet, hâte de lire la suite ! Dans tous les cas bon courage pour la rédaction ! :superman:
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Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WEREThe Angry River 17108d3795a212ee3f0bb504818a4fc5

En un mot : Humain
Qui es-tu ? : The Angry River Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
The Angry River D6dd48e081c6577698f75ee0c7798f83
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
Double compte : Blanche de Lantins
Messages : 1047
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Lun 24 Avr - 11:39 (#)

Après les cafards, le croco.... :what: Pourquoi pas un lézard, un tout pitit lézard, c'est bien aussi, non ?

Oh mais, :hum: on peut donner le cafard géant à manger au croco ! :partyhard:


Bon, je cesse avec mes blague de merde à la Ethan... et je te souhaite une rebienvenue et hâte de lire ton histoire. :grin:
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 24 Avr - 12:36 (#)

Que j'aime ta plume, même si je n'ai pas encore trouver d'occasions pour la partager autrement que par mes lectures. :heart:

Mille fois la bienvenue - de nouveau - dans ces contrées humides. Et je parle du bayou, je vous vois venir les pervers :diego:

Plein de nouvelles aventures et de belles choses (et des plus sordides) à ton nouveau baybay :thuglife: :héhé:
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Princesse planche à pain : un jour, mon février viendra.
January Rosefield
January Rosefield
Princesse planche à pain : un jour, mon février viendra.
ASHES YOU WERE

En un mot : Je voudrais être calice à la place du calice
Qui es-tu ? : Une humaine insignifiante, programmatrice dans un théâtre, qui aime se faire mordre.

Inventaire :
L’ŒIL DU DIABLE
C'est un petit anneau de la taille d'un monocle, constitué d'un métal sombre et lourd avec un tout petit crochet permettant d'y passer une chaîne pour le porter en pendentif ou monocle. Son pourtour est entièrement sculpté de ce qui ressemble à des écailles de serpent, sans qu'il n'y ait pour autant ni tête ni queue, avec quelques runes supposément nordiques gravées sur le pourtour. Une fine ligne creusée sur la longueur à l'intérieur et à l'extérieur de l'objet dévoile que cet anneau est constitué de deux parties qui peuvent pivoter l'une l'autre et l'actionner fait se déployer ou replier un petit opercule de métal solide qui ouvre ou clôt le trou en son centre (inspiration visuelle : https://i.makeagif.com/media/6-01-2015/_52SB9.gif).

Lorsque cet anneau est fermé, rien ne se passe. Mais, lorsqu'il est ouvert, le monde qu'on y observe à travers est différent. Ce qu'on y voit est un amalgame de flux, de reflets spectraux et d'auras. Un non initié aurait du mal à comprendre ce dont il s'agit mais un initié comprendra qu'il s'agit d'une lunette de vision sur le plan astral. Ceci permet d'y voir depuis le plan matériel. On peut y déceler en partie les auras (sans forcément savoir les décrypter), les flux magiques (ce qui permet d'aider à identifier la nature magique ou non d'un élément) et surtout percevoir les esprits et autres fantômes.

Néanmoins, attention. Voir, c'est aussi être vu et chaque fois que ce micro-portail est ouvert, il y a une chance que quelque chose du plan astral perçoive cet artifice et soit attiré par celui-ci. Mécaniquement il faudra lancer 1D6 et sur un 1 un problème profitera de l'ouverture ainsi créée pour s'introduire sur le plan matériel ou vous stalker : un fantôme, un résidu de sentiment, autre chose, etc.
Créa par obsessed artist
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Elnaië
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Lun 24 Avr - 16:22 (#)

Trop cool un croco ! :lala:

Bon courage pour cette nouvelle fiche :heart:
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Cannot a Beast be tamed
Inna Archos
Inna Archos
Cannot a Beast be tamed
THE ANGRY RIVER

En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? :
- Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy
Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain

Pseudo : Carm'
Célébrité : Mackenzie Davis
Double compte : Alexandra Zimmer & Elinor V. Lanuit
Messages : 27
Date d'inscription : 23/04/2023
Crédits : Lyrics: The Hat ; Images: Pixabay ; Avatar: Carm'
Lun 24 Avr - 18:39 (#)

Zelda Rosefield a écrit:
Ahah c'est super stylé ça comme forme, ça promet The Angry River 2135486406 J'espère que l'eau sera à votre goût dans la région, M'dame ! The Angry River 253952924 Et qu'on pourra encore se baigner sans perdre une jambe ou toute autre extrémité utile :sisi:

Je n'aime que la viande fraîche et naturelle, tu n'as donc aucune inquiétude à avoir. Le mort-vivant c'est trop filandreux, froid et mauvais pour la santé. Mais merci à toi, la suite arrive très vite. :sisi:

Mei Long a écrit:
Que j'aime ta plume, même si je n'ai pas encore trouver d'occasions pour la partager autrement que par mes lectures.

Merci du compliment ! Qui sait, peut-être bien qu'on aura une occasion plus vite que tu ne l'imagines. :dildo:


Ethan Roman a écrit:
Après les cafards, le croco.... :what: Pourquoi pas un lézard, un tout pitit lézard, c'est bien aussi, non ?

Nope. La prochaine fois ce sera un dragon de Komodo. :perv:

January Rosefield a écrit:
Trop cool un croco ! :lala:

Bon courage pour cette nouvelle fiche :heart:

Merci :heart:
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When witches don't fight, we burn
Odelia di Stasio
Odelia di Stasio
When witches don't fight, we burn
AB UNO DICE OMNES

En un mot : some ghost
Qui es-tu ? : Φ sorcière rouge de 29 ans, constamment en recherche de sensations fortes.
Φ offre son énergie à l'Arch, association ayant pour but d'accompagner les CESS dans leur intégration dans la ville. La fondatrice et chamane Yelena Tehrt, est son mentor.
Φ bien qu'elle l'ignore, fût élevée par des purificateurs. Ceux-ci ont tout fait pour dissimuler la vraie nature de sa magie. Bien que tentant désormais de combler les années perdues, sa maîtrise des arcanes reste instable.
Φ professeure de danse classique, anciennement en tournée avec une compagnie de ballet.
Φ installée à shreveport depuis 2013. habite actuellement mooringsport, à la frontière du triangle de foi.
Facultés : MANIPULATION DES ENERGIES VITALES
Φ Manipulation des émotions. Injection, détection, effacement, remplacement des émotions. maîtrisé
Φ Utilisation des émotions dans sa magie. plutôt bien maîtrisé
Φ Manipulation des auras. Modification, dissimulation de parties d'auras. très peu maîtrisé
______________

Φ Lecture d'auras. Emotion, race, inclinaison, forme d'un thérianthrope.
Φ Capable de sentir les esprits mais mal à l'aise avec tout ce qui y a trait.
Thème : We Are Gods - Audiomachine
The Angry River Pose-dramatic
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Hekat
Célébrité : Kaya Scodelario
Messages : 264
Date d'inscription : 19/03/2022
Crédits : Hekat
Lun 24 Avr - 19:04 (#)

Toujours le chic pour pondre ces personnages marginaux, originaux et sensas' :classy:
Je sens que je vais tout simplement adorer Inna, j'ai vraiment hâte de lire la suite. J'imagine qu'elle ne va pas forcément être facile à lier pour autant, donc bon courage pour ça, mais je suis sûre que tu sauras nous régaler d'intrigues épatantes.

Et j'approuve totalement la forme du croco (un de mes patronus phares The Angry River 3137754026 ). Pas d'accord pour le coup Ethan, ça n'a RIEN à voir avec le cafard. (même si je sais pas auquel je préfère faire face)

Bon courage pour la suite, et rebienvenue à la maison s'il est besoin de le dire :heart:
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Duchesse Von Myrtille :
Myrtle Blackstone
Myrtle Blackstone
Duchesse Von Myrtille : "Chéri, j'ai mangé les gosses"
START FROM SCRACTH

En un mot : ☽☾ Détruite ☽☾ Rafistolée ☽☾ Borderline ☽☾
Qui es-tu ? : ☽ Duchesse anglaise née en 1778, elle était veuve et mère de deux enfants lors de son Etreinte en 1819.
☽ Animée par une haine viscérale à l'égard de co-Infant et de son Sire. Cette haine est le moteur qui la pousse à avancer depuis plus de 200 ans.
☽ Lunatique, elle oscille entre une discrétion taiseuse et des envies de violence.
☽ Les années et les ressentiments rongent et effritent sa psyché. Elle n'est plus la femme altruiste et maternelle qu'elle a été de son vivant.
☽ Croit en dieu mais ne pratique plus et n'entretient pas de vain espoir de rédemption. Lorsqu'elle mourra pour de bon, elle brûlera en Enfer pour le reste de son éternité.

☽ Certaines personnes la connaissent sous son autre identité : Apple Murray. Ce n'est qu'un nom de scène.

☽☾

☽ 1m75 / ~60 kg;
☽ Cheveux de jais & yeux vert crocodile.
☽ Crocs de vampires atypiques : elle en possède deux paires, sur la denture supérieure, eu lieu de simplement deux canines.
☽ Suit les modes moderne : sa tenue préférée se compose de jean, tee-shirt et blouson
Facultés : ☽ Facultés ordinaires des vampires : force, vitesse, régénération, hypnose basique.
☽ Obténébration II-3 / Métamorphose I-4 / Aliénation I-4
☽ Formée au combat et à l'assassinat : au XIXè siècle, son Sire et Primogène de son camp éduquait ses membres à repousser les chasseurs de vampire qui les menaçaient régulièrement.
☽ Particulièrement observatrice, préfère analyser les situations en se faisant oublier.
☽ Parle parfaitement anglais (avec des restes d'accent anglais) et français.
The Angry River Qtm1
BLOW UP THE SUN

☽ ♫ ☾


Pseudo : Myrtle Blackstone
Célébrité : Krysten Ritter
Double compte : Isalín & Orihime
Messages : 580
Date d'inscription : 03/03/2023
Crédits : Lunar (sign) - Wild avatar (avatar)
Lun 24 Avr - 19:07 (#)

Ne pas la chanter, ne pas la chanter, ne pas la chanter ! :coucou:

Rebienvenue avec ce compte ! On te l'a déjà dit mais je répète : tu as une super plume, je vais lire cette fiche de métamorphe avec GRAND intérêt ! Et j'aime beaucoup le concept du crocodile, c'est vraiment classe^^.

Bonne fin de rédaction !

♫ Ah les cro-cro-cro, les cro-cro-cro, les crocrodiiiileuh... ♪
Vous l'avez toutes dans la tête, ça y est ?
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Cannot a Beast be tamed
Inna Archos
Inna Archos
Cannot a Beast be tamed
THE ANGRY RIVER

En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? :
- Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy
Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain

Pseudo : Carm'
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Lun 24 Avr - 23:25 (#)

Odelia di Stasio a écrit:
Toujours le chic pour pondre ces personnages marginaux, originaux et sensas' :classy:

Merci :heart: Le défi va être effectivement de la faire sortir de son bayou pour aller vers cette ville bizarre peuplée de gens bizarres. :sisi:

Myrtle Blackstone a écrit:
♫ Ah les cro-cro-cro, les cro-cro-cro, les crocrodiiiileuh... ♪
Vous l'avez toutes dans la tête, ça y est ?

:judging:

C'est Eo qui t'a soufflé ça, hein ? Merci en tout cas, même si je refuse que ça redevienne encore un titre. :eyes:
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ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
Eoghan Underwood
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⛤ SMALLTOWN BOY ⛤

The Angry River 1E5CfUE The Angry River AoZyjkn The Angry River BvRyGpi

"This is not the right way."

En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."

⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.

⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤

The Angry River KOVXegv The Angry River WZKlL7H The Angry River J8B1rxa

"I put a spell on you."

Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
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Lun 24 Avr - 23:28 (#)

Non mais euh tout de suite, c'est quoi cette accusation là ? Pourquoi ce serait ma faute, jéfékoa ?


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That kid you called a weirdo
Isalín Lokisdóttir
Isalín Lokisdóttir
That kid you called a weirdo
You're a part of the dawn...

En un mot : ❅ fleur hivernale ❅
Qui es-tu ? : ❅ Née en octobre 2004, elle est encore dans ce drôle de monde qu'est l'adolescence;
❅ Cheveux sombres et yeux de jade, visage en cœur, petite bouche charnue et taches de son, voilà le mélange de ce visage un peu atypique. C’est aussi une silhouette athlétique d’1m64 pour 52 kg.
❅ Depuis toute petite, elle s'entraine pour être patineuse Olympique. Médaillée d'argent au championnat des USA et sacrée première à la grande coupe des quatre continents, son rêve s'effondre en 2021 à cause de ses dons.
❅ Cherche désormais sa voie en tant que personne et en tant qu'Outre.
❅ Vit avec sa cousine Sofia et Elizabeth.
Facultés : ❅ Élémentaliste de l'eau dont le pouvoir se manifeste actuellement essentiellement autour de la glace.

❅ Don principal : kinésie de la glace. Isalín peut givrer l'eau et les surfaces humides ou déformer sommairement une étendue de glace.
Fonctionne dans un rayon de 2m, le contact aide beaucoup
❅ Don secondaire : résistance accrue au froid.

❅ Les bienfaits d'avoir grandi dans un monde bilingue font qu'elle n'a pas d'accent quand elle parle anglais, mais il lui arrive de buter sur le vocabulaire.

❅ C'est une athlète de haut niveau, elle est donc plus robuste et endurante qu'une adolescente lambda du même âge. Son sport l'a rendue aussi particulièrement souple et agile.
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... when the light comes from the dark

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Lun 24 Avr - 23:54 (#)

Inna Archos a écrit:
Myrtle Blackstone a écrit:
♫ Ah les cro-cro-cro, les cro-cro-cro, les crocrodiiiileuh... ♪
Vous l'avez toutes dans la tête, ça y est ?

:judging:

C'est Eo qui t'a soufflé ça, hein ? Merci en tout cas, même si je refuse que ça redevienne encore un titre. :eyes:

J'y avais pensé tout seul, Eo était innocent !

Par contre, je note ta suggestion de le proposer en titre :grin: Fais toi vite valider ! :riri:
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⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
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⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
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Mar 25 Avr - 1:00 (#)

Mais on te l'avait pas déjà donné ce rang, à l'époque où t'avais déjà Inna, Carm ? :mdr:


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- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

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Mar 25 Avr - 1:27 (#)

Eoghan Underwood a écrit:
Mais on te l'avait pas déjà donné ce rang, à l'époque où t'avais déjà Inna, Carm ? :mdr:

Si :eyes:
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⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
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⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
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Mar 25 Avr - 1:29 (#)

The Angry River 2123094687 The Angry River 2123094687 The Angry River 2123094687

Tu m'dois une barque, au passage.


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- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

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- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
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Mar 25 Avr - 1:36 (#)

Je t'en fabriquerai une avec un tronc d'arbre, garantie 100% rustique et naturelle :sisi:
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Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
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En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
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Crédits : Carm/Kaidan
Mar 25 Avr - 6:52 (#)

Inna is back!! :heart: :heart: :heart:
Ça me fait super plaisir de la voir, c est un perso qui manquait
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MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
Rhys Archos
Rhys Archos
MJ ۰ Trop de DC, pas assez de décès.
L'IVRESSE SOLAIRE DU CRÉPUSCULE

The Angry River S83t

« Wild men who caught and
sang the sun in flight,
And learn, too late, they
grieved it on its way,
Do not go gentle
into that good night. »

En un mot : Émeute, Sang et Fiel
Qui es-tu ? : Sans visage, une force animale grouillant sous une peau humaine qui s'étire, trop étriquée, n'attendant que de jaillir à l'intérieur du monde pour le ravager.
Facultés :

Trouble à l'ordre public ;
Outrage à agents ;
Attentat à la pudeur ;
Violation de propriété privée ;
Ivresse sur voie publique ;
Expert du pistolet à clous ;
Vol de voitures ;
Briseur de vitrines ;
Bagarres ;
Vol de poules ;
Thème : /watch?v=L7a8hmoOsx0
SOONER OR LATER
YOUR HUMAN SIDE LOSES.
IT HAS TO

The Angry River Fdel
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Mar 25 Avr - 15:30 (#)

Ma soeur préférée, qui mange les barques d'Eoghan dans le bayou et qui fait 2.5 tonnes d'amour, d'empathie et de douceur The Angry River 3903384993

C'est vraiment un très grand plaisir de te voir reprendre ce personnage, j'ai hâte de te relire avec et qu'on se fasse des soirées terreur sur les touristes perdus dans la nature The Angry River 2135486406.




Adopte ces beaux scénarios !
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- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
'Til we've nothing left to pay
The river goes where the current flows
The light we must destroy
Events conspire to set afire
The methods we employ
These dead men walk on water
Cold blood runs through their veins
The angry river rises
As we step into the rain

Pseudo : Carm'
Célébrité : Mackenzie Davis
Double compte : Alexandra Zimmer & Elinor V. Lanuit
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Mar 25 Avr - 19:05 (#)

Medea Comucci a écrit:
Inna is back!! :heart: :heart: :heart:
Ça me fait super plaisir de la voir, c est un perso qui manquait

Merci :heart: Je ne doute pas que Medea était ravie de ne pas terminer éternellement perdue dans le bayou

Rhys Archos a écrit:
C'est vraiment un très grand plaisir de te voir reprendre ce personnage, j'ai hâte de te relire avec et qu'on se fasse des soirées terreur sur les touristes perdus dans la nature The Angry River 2135486406

Merci :dildo: On se fera une soirée Otto-nettoyage pour libérer Kaidan de l'emprise bureaucratique et vestimentaire. :sisi:
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Wizard Cop : Cochon sauvage et Binette sacrée ;
Kaidan Archos
Kaidan Archos
Wizard Cop : Cochon sauvage et Binette sacrée ; "Touche pas à mes gosses !"



I LICKED IT
SO
IT'S MINE.




En un mot : Instinctif
Qui es-tu ? :

I WILL BE BRUTAL.

The Angry River ITyQW0C The Angry River Hsq1vAQ
The Angry River GCVSGRo The Angry River E6Ee1DL
The Angry River 3kUbKvN The Angry River XmlIMCa

Facultés : + Fort, + agile, + rapide.
Entend mieux, voit mieux et se transforme en bête pour te bouffer ou se faire câliner
Évolution : Présence de l'alpha
Thème : Animal - MISSIO
The Angry River 43c78365725368f4005f6002a1c04ddd

Beat me up
Beat me down
Mess me up
Beyond all recognition

For what it's worth
I'd do it again
With no consequence
I will do it again

Hard up, so hunt me down, down, down
Jump the gun bust a cap hit the ground


-

The Angry River Tumblr_nklurn2qZO1rjn473o1_500
The Angry River Tenor
The Angry River 218613bc57f08de7ff13efdde385de34

The Angry River Sl0vXfE

The Angry River DKLcAHw

The Angry River J0tnGs8

Pseudo : Latrine
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Crédits : Avatar (ℓι¢σяиє) - Signature (TRUE DAMAGE. + ℓι¢σяиє)
Mar 25 Avr - 20:22 (#)

Je suis heureux que tu revienne sous ces traits, secrètement et en partie pour la cohérence dans le vidéo de AA :diego:

Et que les Archos sont fichtrement cool.

Et que, à 3, on va foutre le bordel. :yuhou:
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Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
The Angry River Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
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Messages : 315
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Crédits : Shereen
Mar 25 Avr - 21:38 (#)

*chantonne la chanson des crocodiles*

Re-bienvenue sous cette trogne !
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Cannot a Beast be tamed
Elizabeth Finch
Elizabeth Finch
Cannot a Beast be tamed
'Cause there's magic in my bones

En un mot : Ventre sur pattes
Qui es-tu ? : Webmaster talentueuse
Hackeuse d'exception
Geek de compét
Gourmande professionnelle
Concentrée de bonne humeur

Facultés : Lycanthrope, elle a tous les avantages qui vont avec... Tous les handicaps aussi accessoirement. Elle maîtrise les transformations en Hispo et Glabro, mais a du mal avec le Ferus, surtout depuis la mort de son père.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=QGJuMBdaqIw
The Angry River 266d248ef70145bf470a91f86a4c1879
You're not a voice
You're just a ringing in my ear

Pseudo : Shereen
Célébrité : Zazie Beetz
Double compte : Tsukiko Katsushiro
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Date d'inscription : 02/04/2023
Crédits : Moi
Mar 25 Avr - 22:23 (#)

Elle a l'air trop cool ta dame crocrodile !
Rebienvenue ici donc et bon courage pour la fin :loveyou3:
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Cannot a Beast be tamed
Inna Archos
Inna Archos
Cannot a Beast be tamed
THE ANGRY RIVER

En un mot : The angry river rises
Qui es-tu ? :
- Métamorphe patiente et silencieuse à l'instar de son reflet intérieur, le crocodile marin. Mélancolique parfois, rêveuse souvent, elle exhale un parfum désuet de nature indomptée.
- Membre du petit clan de métamorphes, les Archos. Sœur de Kaidan et de Rhys Archos, avec lesquels elle cherche à être réunie.
- Le concept même de l’humanité lui échappe totalement, elle qui n’est attirée ni par les possessions matérielles, ni par l’argent, encore moins par les humains.
- Depuis toujours, son esprit est trop différent pour comprendre les motivations humaines. Ermite vivant au cœur du bayou, elle évite les villes et leurs relents nauséabonds.
- Le bayou Carouge est son refuge, un labyrinthe sauvage et traître qui rejette les humains. Des nombreux racontars locaux circulent à son encontre.

Facultés :
- Sa véritable nature n'est autre que l'énorme crocodile marin. Un reflet intérieur lui conférant une force explosive, une grande résistance physique et une tolérance élevée aux poisons.
- Acquise lors d'une Chasse Sacrée tardive, elle possède la forme de la tortue alligator. Une nouvelle forme dont elle apprend encore patiemment la maîtrise et le mode de vie.
- Grâce à leur lien fusionnel, le bayou lui prête sa force. La métamorphe parvient à se transformer même durant la journée, tant qu'elle demeure au sein du bayou.
- Véritable fantôme pour l'humanité, elle n'a jamais rien possédé, ni biens, ni identité. Pour les autorités humaines, la métamorphe n'a jamais existé.
- Un calme souverain cache en réalité une profonde aversion pour l'humanité, qu'elle accuse d'empoisonner les siens et de les mener à leur perte.

Thème : The Hat : The Angry River
The awful cost of all we lost
As we looked the other way
We've paid the price of this cruel device
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Cold blood runs through their veins
The angry river rises
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Mar 25 Avr - 23:45 (#)

Kaidan Archos a écrit:
Je suis heureux que tu revienne sous ces traits, secrètement et en partie pour la cohérence dans le vidéo de AA :diego:

Et que les Archos sont fichtrement cool.

Et que, à 3, on va foutre le bordel. :yuhou:

The Angry River Doggy-lizard-reptile

Et aussi parce qu'il va être temps de te sortir de ces chemises trop bien repassées, puis de manger Otto. :eyes:
Et cette fois, on fera le bordel à 3. :sisi:

Merci La Meute, les écailles c'est effectivement beaucoup mieux que la fourrure en climat humide. :sisi:
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ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
Eoghan Underwood
Eoghan Underwood
ADMIN ۰ Se faire péter la vitrine : bien plus qu'un métier, une passion. Featuring : Dramaking
⛤ SMALLTOWN BOY ⛤

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"This is not the right way."

En un mot : Sorcier venimeux ondulé de la toiture. Gosse du bayou.
Qui es-tu ? :
"Let it spread like a disease."

⛤ Maître des arcanes, sorcier à l'essence écarlate. 37 ans de vice (et râles) et de chair corrompue. Manipulateur d'hormones, télépathe patenté.
⛤ Second, bras droit de Circé van derr Ven dans la secte de l'Irae. S'y démarque pour sa loyauté ciselée par les griffes de Morgan Leroy (missing). Mais les failles perlent.
⛤ Incube de Louisiane ; fils de ces terres marécageuses, du bayou poisseux et des routes cahoteuses. Né à Bâton-Rouge, n'a connu que Shreveport et les frontières de son État.
⛤ Né seul homme dans la famille des sorcières irlandaises Mulligan. Privé de père (tué) par la harpie noire : élevé par Sylia Mulligan, descendant du Rouge de sa grand-mère Julianna.
⛤ Cauchemar des femmes ; nourrit sa magie (Rougeoyante) des hormones sexuelles de ses partenaires, ainsi que des émotions primaires.
⛤ Traître à ses passions, criminel et meurtrier de Johanna Andros (missing). Pourfendeur d'amitiés, éternel débiteur, clébard soumis à ses attaches.
⛤ Ne vit que pour les Mardi-Gras de New Orleans ; caresse le rêve de s'y installer un jour dans son propre "shotgun", malgré le fantôme de Katrina.
⛤ Mystique, déchiré entre deux hommes : partagé entre le sorcier et l'humain, entre la sagesse et une ire destructrice. Le latin s'efface sans mal sous l'accent du Sud, coriace sous sa langue.
⛤ Commerçant du Downtown (Crawling life), antre de ses serpents vénérés, lézards et autres reptiles, dont il cède les corps, les soins et les cages de verre.
⛤ Pratique à l'arrière de sa boutique, dans un laboratoire farouchement défendu et protégé par les runes. Recèle secrets et savoirs, expérimentations douteuses et dangereuses.
⛤ Mauvais mentor. L'une de ses apprenties en a subi les conséquences. Guide de Morgane Wuntherson et d'Halina Meyer. Meilleur ami indigne de Vinzent Henkermann et cousin de Shannon Mulligan.
⛤ Pacte tissé avec Scox : Prince démon s'étant dissimulé derrière les brumes de Baal. Immortalité odieusement acquise, âme vouée à obéir et marcher aux côtés des Antiques.
38 ans d'âge réel ; 36 ans d'apparence.

⛤ ENAE VOLARE MEZZO ⛤

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"I put a spell on you."

Facultés : ⛤ La Rougeoyante s'infiltre dans les corps et y bouleverse les hormones ; flèche apollonide : distille poison, fléau, mort, mais aussi fièvre rouge saphique. Chaos total.
⛤ Télépathe raisonnable : ne s'infiltre de préférence que dans les esprits des humains misérables. Capable de communiquer en pensée avec quiconque lui ouvre les grilles de son esprit. Savant fou ; capable désormais de connecter sa psyché aux êtres muets, cobras et crotales comme cobayes, corbeaux et autres créatures rampantes.
⛤ Herboriste né, sa maîtrise des potions n'a d'égale que celle de son mentor maternel. Capable d'élaborer des philtres complexes ; créateur infatigable de breuvages en tous genres.
⛤ La Rougeoyante se défend et protège son hôte plus férocement qu'elle n'attaque : limitée par la nécessité d'un contact physique. Sorcier doué au corps-à-corps, secondé par son aisance au maniement d'athamés et autres lames rituelles.
⛤ Chercheur d'artefacts, quémandé des Longue-Vies : détisseur de leurs malédictions et autres mauvais sorts.
Thème : The Way ⛤ Zack Hemsey.
The Angry River KL9jJO9
⛤ VENGEANCE ⛤

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"Before I die alone."

The Angry River GIeraGW
Pseudo : Nero
Célébrité : Ian Somerhalder.
Double compte : Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque, Ian C. Calloway & Gautièr Montignac.
Messages : 5936
Date d'inscription : 09/06/2017
Crédits : Lune noire (ava') ; Amiante (signa')
Jeu 27 Avr - 0:05 (#)

TU ES VALIDÉ(E)
Let the RP games begin

C'était clairement la best news ever. J'espérais si fort la voir revenir !
Il y a tellement de poésie, chez Inna. Beaucoup de mélancolie, aussi. C’est un personnage presque douloureux à lire, qui respire une forme de beauté désuète et condamnée à s’éteindre tôt ou tard tout en incarnant superbement ce qu’est l’esprit métamorphe. Dieu sait qu’il est parfois difficile d’arriver à saisir tout ce qui fait l’essence de cette race si particulière. Tu t’en es emparé, et à l’image de Rhys et de Kaidan, je trouve toujours très émouvant ce clan familial bizarroïde, régi par ses propres codes, ses propres lois. Cette fiche, pour moi, c'est une leçon d’écriture et de fluidité. Moi qui me targue de savoir parler du bayou et de me sentir à l'aise en RP sans jamais connaître le syndrome de la page blanche, j'me sens petit après avoir relu tout ça. Cette fiche inspire l'humilité, mais donne aussi envie de continuer à progresser et de faire preuve de la même virtuosité dont tu as fait montre dans des passages de description longs mais étourdissants, et surtout jamais ennuyeux. Je la vois tellement, je la sens tellement, dans cet environnement maudit et à la fois chéri. Je savais que tu étais un RPgiste de talent, mais clairement, le rappel n'est jamais inutile. Je garde un souvenir précieux de notre RP, de cette nuit de cauchemar, de cette rencontre absurde. Clairement un topic des plus mémorables à écrire dans le bayou. Merci de nous donner la chance à tous de retrouver Inna. Re-bienvenue à la maison. :heart:
 


Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.
D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !


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