Jane | “Let us see how high we can fly before the sun melts the wax in our wings.”

BIOAllongée sur le lit dont elle se demande bien souvent s’il n’a pas de puces, Jane essaye de se souvenir des jours plus heureux, pour oublier la mélancolie qui manque de la prendre, alors qu’elle est seule, ce soir, dans son appartement miteux. Zelda est partie depuis plusieurs semaines maintenant, sauvée d’une mort douloureuse pour les deux sœurs, mais son absence pèse sur le cœur de January, presque aussi certainement que si elle avait succombé à la leucémie. Alors elle réfléchit, tente de se remémorer le premier de ses souvenirs qui subsiste – sans réussir à occulter totalement les évènements moins heureux, plus marquants, de sa vie.


Mardi gras, 2000

Elle avait six ans, à l’époque, et leur maîtresse leur avait parlé des légendes, à l’école. « Maman, je veux chercher l’étoile qui veille sur les sorcières, dans le ciel ! La maîtresse elle a dit qu’on ne la voyait qu’à mardi-gras, et qu’elle brille plus fort que toutes les autres ! Il paraît même qu’elle est arc-en-ciel ! » Elle n’avait pas conscience, la petite January, que ça n’était qu’une histoire pour les enfants, et qu’elle n’existait pas. Mais elle avait insisté et ses parents avaient installé un matelas gonflable et des sacs de couchage dans le jardin, empruntant même un téléscope à des amis pour lui permettre d’observer les étoiles. L’enfant avait bien vite oublié l’étoile des sorcières, dès qu’elle avait vu les étoiles filantes et avait appris qu’elle pouvait faire un vœu, à chaque fois qu’elle en voyait une. Elle avait souhaité très fort, à chaque fois, de devenir une fée. Elle était persuadée que ça arriverait, tôt ou tard.


Une soirée quelconque, l’année de ses huit ans, en 2002

Ce soir-là était toujours spécial, aux yeux de January. Parce que c’était là que tout avait commencé. Elle avait toujours aimé dessiner, bien sûr, mais c’était une distraction d’enfant comme une autre, aux yeux des adultes. Alors quand ses parents étaient rentrés du travail et que la nounou s’était excusée, ils étaient restés bouche bée. Elle avait passé l’après-midi à dessiner dans sa chambre, comme elle l’avait dit à Sibyl, mais elle ne l’avait pas fait sur une feuille comme on s’y attendait – non, elle avait peint un arbre immense, comparé à sa petite taille, sur le mur blanc de sa chambre. Elle en avait dessiné tous les détails, reproduisant un livre sur la nature qu’elle avait, et y avait ajouté des fées, des gnomes et des papillons. Ses parents n’eurent même pas à cœur de la punir, ne recouvrant jamais son dessin. Ils l’inscrivirent à des cours de dessin, en revanche, en dehors de l’école, et l’encouragèrent à peindre les murs de la maison.


Rentrée 2005 – Fin de sa scolarité en 2012

C’était sérieux, elle rentrait à l’école des grands. Elle changerait de classe dans la journée, elle aurait plusieurs classes et différents professeurs, et même des cours optionnels. Jane était incroyablement excitée. Elle pourrait prendre des cours de théâtre et d’arts plastiques en junior high school, et quand elle serait en senior high school à Caddo Parish Magnet High School, elle pourrait prendre encore plus d’options, pourvu que ça colle avec son emploi du temps. Elle était incroyablement impatiente d’y aller.

… Et elle déchanta bien vite. Trop décalée, trop théâtrale. Trop bizarre. Elle ne comprenait pas pourquoi elle subissait des brimades, alors qu’elle ne dérangeait personne. Apprenant difficile à passer outre, elle en fit une force, pour ne plus se laisser blesser par le regard des gens. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, les autres artistes comme elles seraient destinés à briller, et à laisser les jaloux dans l’ombre. Il lui fallut beaucoup de temps pour en arriver à cette conclusion.

Les choses s’améliorèrent en 2009, alors qu’elle rentrait effectivement en senior high school, parce qu’elle était entourée de gens comme elle, qu’elle rencontrait dans toutes les options qu’elle prit, au fil des quatre ans qu’elle y passa. Bon nombre d’entre elles y passèrent : photographie, arts plastiques, dramaturgie, robotique, santé, chorale, français, espagnol, histoire de l'art. Elle abandonna bien vite la robotique, trop complexe pour elle, et la chorale. Pour cette dernière, elle faisait déjà de la comédie musicale en activité extrascolaire, et faute de place dans son emploi du temps, avait dû y renoncer.

Le changement le plus bizarre, toutefois, de ces sept années, survint le 10 mars 2006, avec la naissance de sa petite sœur, Zelda. Les premières semaines, les premiers mois, furent bizarres : ça pleurait et ça sentait mauvais. Et en plus, son père et sa mère lui disaient tout le temps « pas maintenant, January ». Mais ça arrivait quand, maintenant ? Il leur fallut un temps d’adaptation à tous les trois, tous les quatre, jusqu’à ce que Zelda devienne moins pénible, et que Jane l’accepte. Elle ne se souvient plus vraiment du déclic qu’elle a eu, mais elle a fini par adorer inconditionnellement sa petite sœur – et par comprendre que ses parents l’aimaient toujours.


Juin 2011

C’était génial ! Jane scandait à ses parents qu’elle le savait : les fées, les lutins, les pégases, les loups-garous, tout devait exister, si les vampires révélaient leur existence. Et ce n’était que question de temps avant que l’on n’entende parler d’elle. Et elle, si elle le désirait, elle deviendrait sorcière ! Elle l’était déjà un peu, pour être honnête – et se faisait totalement arnaquer par les boutiques de touristes qui vendaient des pierres et des artefacts vaudous, à Bâton Rouge. Même si les pierres n’étaient pas dénuées de propriétés, rien n’indiquait que ce soit réel.

Mais son excitation retomba bien vite, quand elle vit le teint de Zelda – évidemment, moins rêveuse, plus terre-à-terre, sa sœur ne le voyait pas comme elle. Même si January lui avait vanté les bienfaits des créatures fantastiques toute sa vie. Après l’avoir rassurée, elle lui proposa d’amener la chauffeuse qu’elle utilisait quand elle était petite et qu’elle faisait un cauchemar pour dormir dans la chambre de ses parents dans celle de Zelda, et de veiller sur elle, cette nuit. Depuis ce jour, elles instaurèrent un rituel une fois par mois pour dormir dans la même chambre et parler jusqu’au petit matin, et se raconter leurs vies – après tout, Jane rentrerait à l’université à peine deux ans après, à quelques heures de Shreveport et vivrait à Bâton Rouge.


Rentrée 2013 – College of Art + Design, Bâton Rouge

Pas pauvres mais pas riches pour autant, les parents de Jane n’avaient pas les moyens de lui offrir une université prestigieuse, mais, étudiante brillante, malgré son côté dissipé, elle obtint une bourse pour aller à étudier l'art dans le LSU College of Art & Design, à Bâton rouge. Elle avait hésité à se rendre à New York pour faire carrière dans le spectacle, mais c’était beaucoup trop loin. Elle s’y ouvrit davantage encore à la culture cajun et au surnaturel, notamment avec les croyances sur les sorcières et sur le vaudou, s’initiant superficiellement à ces croyances. Elle a aussi bien profité de la vie étudiante, et de ses dérives, réputée pour n’avoir pas froid aux yeux, et ne reculer devant rien.


Halloween 2019

January avait fini ses études l’année précédente et, faute de savoir exactement ce qu’elle voulait faire, elle avait trouvé un petit travail dans un théâtre à Shreveport – travail qu’elle adorait, ce qu’elle n’avait pas envisagé initialement. Elle avait failli rejoindre ses amis à Bâton-Rouge, pour passer un Halloween vaudou, mais s’était ravisée au dernier moment. Elle n’aurait jamais imaginé, en ce 2 novembre 2019, devoir identifier les corps de ses parents à la morgue : encore moins alors qu’on lui avait, dans un premier temps, simplement demandé de se rendre au commissariat. La nouvelle lui avait coupé le souffle, brisé les jambes, presque, alors qu’elle s’effondrait en reconnaissant les corps de ses parents, tombant sans connaissance. Elle refusa catégoriquement d’aller à l’hôpital, disant que n’importe qui de sain d’esprit réagirait de la même façon qu’elle, et qu’elle devait aller veiller sur sa petite sœur. Et, surtout, faire les démarches pour qu’elle ne soit pas confiée à quelqu’un d’autre. Elle le refusait. Ses souvenirs sont flous, pourtant, de la façon dont elle l’a annoncé à sa sœur, dont elle lui a promis que tout irait bien. Se souvient-elle réellement qu’elles aient pleuré dans les bras l’une de l’autre ? Elle n’en est pas sûre.


Décembre 2019 – la descente aux enfers

January pensait qu’il lui fallait du temps mais que tout allait s’améliorer. Que le poids qui lui écrasait les épaules s’allègerait, que celui dans son ventre disparaîtrait, que l’impression de ne pas respirer s’estomperait – sans succès, alors qu’elle tombait de Charybde en Scylla. Comment rencontra-t-elle Lloyd ? Elle ne le sait pas, plus, mais elle s’autorisait une sortie dans un bar pendant que Zelda était chez une camarade d’école, incitée par sa sœur qui craignait qu’elle ne se renferme sur elle-même. Elle fut subjuguée par les yeux clairs de l’homme – non, du vampire – et par la magnétisme qu’il exerçait sur elle, pas effrayée une seule seconde. A quel moment elle accepta de le suivre, occultant totalement sa sœur à qui elle avait promis d’appeler ? Quand il posa ses crocs sur son cou, quand il la ramena chez lui ? Quand il lui avait offert son premier verre ? Quand il l’avait invitée à danser ? Probablement à chacun de ces instants un peu plus. Elle le voyait avec la curiosité de celle qui avait toujours voulu côtoyer le surnaturel et il ne fallut que quelques minutes pour qu’elle cède à l’attrait qu’il suscitait en elle. Et qu’une morsure pour qu’elle succombe définitivement à l’addiction. Elle n’avait jamais rien connu d’aussi brûlant, d’aussi intense. D’aussi fantastique. Elle en voulait toujours plus. Il lui manquait, chaque jour, avant qu’elle ne puisse le rejoindre la nuit. Elle ne prenait même pas ombrage de ses autres compagnes et compagnons, pourvu qu’il goûte à son sang. Pourvu qu’il la morde et lui prodigue cette extase si unique.

Alors la chute fut rude, quand elle n’eut soudain plus aucune nouvelle. Elle erra à sa recherche longtemps, se disant qu’il lui était arrivé quelque chose, d’abord, en janvier 2020. La chute commença à ce moment-là, alors qu’elle errait dans les rues, demandant après Lloyd d’abord, puis après n’importe qui qui voudrait bien lui prodiguer cette morsure dont elle se languissait, dont elle avait besoin et qui provoquait des crises de manque chez elle.

Elle essayait de s’occuper de Zelda, pourtant – mais ce n’était plus une surprise, pour la préadolescente, de trouver ses céréales du matin dans son jus de fruit, et le lait servi à côté du verre, répandu sur toute la table. Ou que ses tartines soient beurrées à la moutarde au lieu du beurre. Elle n’était plus réellement consciente de rien, et ne réalisa même pas l’étendue des dégâts lorsqu’elle se fit virer de son travail.


17 mai 2020

Elle eut l’électrochoc dont elle avait besoin presque à la moitié de l’année, alors qu’elle réalisait qu’elle ne verrait plus jamais le pavillon familial, qu’elle avait été obligée de vendre, et lorsqu’elle découvrit l’appartement miteux qui devait les accueillir. Emplie de dégoût envers elle-même, elle essaya de se reprendre en main – en travaillant la journée dans un supermarché, puis dans un second, et le soir dans un bar. Elle n’avait de toute façon pas le choix : si elle voulait nourrir Zelda et garder son appartement, elle avait besoin d’argent. C’était un miracle que les services sociaux ne lui aient pas ôté la garde de sa sœur – mais Zelda était une sacré bonne menteuse, quand il s’agissait de voir l’assistante sociale qui suivait son dossier.


Juillet 2020

La douleur était pourtant toujours omniprésente, et Jane se livra à des pratiques intimes avec les hommes, et les femmes, pour compenser, sans ne ressentir un dixième de ce que la morsure vampirique lui provoquait. Elle avait pourtant succombé aux fantasmes les plus aberrants qu’on lui proposait, désespérée de retrouver cette sensation si unique. Myrtle la sauva de cette débauche, malgré elles, en réalité. Elle cherchait juste, une nouvelle fois, un vampire qui voudrait bien d’elle pour une minute, une heure, ou peut-être même une soirée, si elle était chanceuse. Et peut-être bien que la chance tournait, alors qu’elle revit Myrtle, une, deux, dix fois. Plus encore, au point qu’elle en perde le compte. L’accord qui en est né, Jane ne l’aurait jamais rêvé : elle n’aurait même jamais cru qu’il puisse y en avoir un, et qu’une vampire prenne ce qu’elle attendait d’elle sans que ça ne soit brutal ni au détriment de son intégrité. Encore perdue dans le deuil qu’elle n’a jamais fait, dans les blessures causées par Lloyd, dans les coups qu’elle a subis, continuellement, elle ne réalisa pas tout de suite qu’elle remontait la pente. Que son souffle ne se raréfiait, qu’elle apprenait à se relever, que le poids sur ses épaules s’allégeait. Elle ne le réalisa que lorsqu’elle retrouva un travail dans un autre théâtre, sans même qu’on ne remette en cause les compétences qu’elle avançait ou ses capacités. Quand ce tournant a-t-il été amorcé ? Quand Myrtle est rentrée dans sa vie, assurément.


8 et 9 mars 2021

Jane s’apprêtait à annoncer une bonne nouvelle à Zelda : elles allaient emménager dans une loge réaménagée, dans le théâtre où elle travaillait. Un duplex, qui servait à accueillir les artistes auparavant, mais qu’ils avaient accepté de lui louer. Ce serait plus cher que son loyer actuel, mais si elle se serrait la ceinture, elle pourrait le faire. Sauf que rien ne se passa comme elle le souhaitait. Zelda lui semblait amorphe, quand elle était rentrée, mais elle supposait une petite maladie bénigne – rien qui ne soit pas guéri par une bonne nuit de sommeil. Jamais elle n’aurait imaginé retrouver sa sœur baignant dans son sang, en plein milieu de la nuit, et devoir la conduire en urgence à l’hôpital – sans même penser à appeler une ambulance qu’elle n’aurait de toute façon pas pu payer – les yeux embués par les larmes, manquant de causer un accident bon nombre de fois. Elle est d’ailleurs à peu près sûre d’avoir entendu, entre son arrivée et son départ de l’hôpital, les mots « hystériques » prononcés une bonne dizaine de fois, alors qu’elle implorait pour de l’aide. Il lui fallut longtemps pour se calmer, et plus longtemps encore, au fil des mois qui ont suivi, pour comprendre que, non, elle ne pouvait pas lui donner les cellules dont elle avait besoin – parce que tout ça dépassait January, qui n’y comprenait rien. Sans réellement savoir si Zelda était endormie ou abrutie par les médicaments, elle avait même crié sur le médecin. « Mais prenez tout ce qu’il vous faut dans mon corps pour la soigner, je m’en fous d’en mourir, mais elle doit vivre ! » Évidemment, elle échouait même à ça, après avoir délaissé Zelda pour son addiction. Désespérée, elle a même cherché par des moyens douteux des cellules souches à obtenir, ne renonçant à rien pour Zelda – mais, sans contacts qui s’y connaissaient, ce fut peine perdue. Et les traitements, horriblement, lui coûtaient tout son salaire, et plus encore, même, alors qu’elle contractait des prêts, en se disant que ça ne durerait pas, le temps qu’elle reçoive un dédommagement pour la mort de ses parents -ou l’assurance-vie, elle ne savait pas trop. Sans même se douter qu’ils faisaient tarder dans l’espoir de ne rien verser, et qu’elle cesse de réclamer.

Mais tout allait de mal en pis, alors qu’elle fut contrainte de garder Zelda alitée dans leur appartement pourri, faute de moyens pour lui payer sa chambre d’hôpital, suite à leur dernier rendez-vous à l’hôpital, en septembre 2021. Elle a été à deux doigts de se prostituer – ça ne serait jamais pire que tout ce qu’elle avait fait, pour retrouver le plaisir de la morsure -, ce que la dépendance de Zelda uniquement a empêché. N’est-ce pas ce qu’elle fait pour autant, auprès de Myrtle ? N’est-ce pas ce qu’elle lui a proposé, en fin de compte, en échange de la transformation de sa sœur ? Jane serait bien incapable de le dire, lui ayant rendu visite près d’un mois après le rendez-vous médical fatidique qui avait scellé le destin de sa sœur et après avoir épuisé toutes les options auxquelles elle pouvait penser – peu nombreuses. Mais quoi qu’elle ait promis à Myrtle, au final, ça n’avait que peu d’importance : Jane lui serait éternellement dévouée, même si son éternité serait un peu plus courte que celle de la vampire.


Automne 2021

Jane est… perdue. Elle cherche à reprendre sa vie en main, sans avoir à constamment s’occuper de Zelda, et c’est bien plus difficile qu’elle ne l’aurait cru.

Une mordue ! On n'en a pas eu beaucoup sur Ashes Arise. Ils se font peut-être rares parce que ce genre de personnages ne dispose pas toujours d'une grande longévité, sur Ashes (comment ça j'devrais pas le dire ?) Y'a presque un côté Fantine des Misérables chez January, tant dans son apparence physique très frêle et évanescente que dans son histoire de grande soeur et orpheline. Ça ne part pas bien pour elle, vu le chemin qu'elle suit à fricoter avec les vampires, mais tu as posé les bases d'un protagoniste assez cohérent dans sa démarche. Avec son côté artiste, optimiste puis plongée dans une forme de déni et d'acharnement en essayant de ne pas se noyer, January a tout de la martyre annoncée (et on adore voir les petites victimes en devenir se jeter dans les pattes de tous les prédateurs potentiels à Shreveport. ) Son évolution ainsi que les pérégrinations aux côtés de Myrtle et de Zelda risquent de ne pas passer inaperçues. On a hâte de lire tout ça, et je te souhaite officiellement la bienvenue sur le forum. Amuse-toi bien parmi nous !

Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.
D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !