-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Beers, Wolf and Human

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WEREBeers, Wolf and Human  17108d3795a212ee3f0bb504818a4fc5

En un mot : Loup-garou
Qui es-tu ? : Beers, Wolf and Human  Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
Beers, Wolf and Human  D6dd48e081c6577698f75ee0c7798f83
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
Double compte : Blanche de Lantins
Messages : 1048
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Sam 11 Mar - 20:24 (#)

Participant 1Participant 2

"Beers, human and Wolf"





Ca fait plus d’une demi-heure que je suis sur ce foutu cardan et rien n’a bougé d’un iota. Je sens que je vais abandonner l’affaire pour aujourd’hui et reprendre ça demain, voir si je trouve une astuce pour déloger cette saloperie de pas-de-vis. Je lui jette un dernier regard haineux et lui tourne le dos avec mépris. Y’a des jours comme ça, où les choses se liguent contre toi et quoi que tu fasses, ça n’ira pas. Un rapide coup d’œil à l’horloge publicitaire, ventant les mérite d’un liquide de refroidissement, m’informe qu’il est presque 16:00. Et si pour une fois, je fermais tôt ? Je n’attends pas de client, personne ne doit venir récupérer sa bagnole avant demain soir. Et ceux qui tomberont en panne à la sortie du bureau, ils appelleront leurs propres assistances. M’essuyant les mains sur un chiffon déjà bien usé, je me dis que je pourrai rendre visite à mon concurrent que je considère plus comme un collègue, voir comme un pote. Un type vraiment sympa, cool et qui pose pas des questions débiles en boucle et qui, est toujours prêt à me donner des astuces concernant le boulot.

Le rangement est vite fait, un dernier coup de balais, les outils sont rangés, les cartons sortis dans une benne qui commence à déborder, mais que fait la municipalité ? Si un jour, j’ai plus de taff, je peux très bien postuler comme éboueur, au moins y’a de quoi faire. Passant dans le vestiaire, j’attrape ma veste de motard et mon casque, m’assure que l’ordi vétuste est bien éteint, tout comme les lumières et je boucle la boutique en sortant ma moto. Tout est prêt pour la journée de demain et je peux partir la conscience tranquille. J’enfourche ma deux roues et, à l’aide de la télécommande, abaisse le grand rideau de fer.

Le soleil est encore haut dans le ciel et la chaleur est intense. Si un jour, je décide de quitter Shreveport, il est certain que je choisirai une destination plus au nord. Sous mon cuir, je boue littéralement, il serait tellement plus agréable de rouler juste en t-shirt, mais je tiens trop à mon épiderme si je me casse la figure et Emily m’écorcherait vif si elle apprenait que je m’aventure en bécane sans protection. Toute façon, le trajet n’est pas très long, je devrais survivre à cette moiteur collante qu’offre le climat de la Louisiane.

Passant devant le « Liquor store » du coin, je fais une halte et achète un pack de bière qui dort, bien au frais dans un grand réfrigérateur. A espérer que Sam ne soit pas trop occupé par une réparation urgente et qu’il ait le temps pour partager un moment pour refaire le monde. Les boissons sont enfournées dans mon sac à dos et je rallie son garage en moins de dix minutes.

Je dégote une place à l’ombre, m’assure que ce sera toujours le cas jusqu’à la tombée de la nuit et pénètre dans l’antre de mon concurrent après avoir retiré mon casque. La radio beugle les mêmes titres en vogue que chez moi ce qui amène un sourire sur mes lèvres. M’avançant tranquillement, je passe une main sur mon crâne, vérifiant que mon chignon ait tenu le coup. Pas de Samuel en vue, pourtant tout est ouvert, il doit forcément être dans le coin. Elevant la voix, je préviens de ma présence. Ca serait quand même con qu’il me prenne pour un voleur de ferraille.

- SAM ? Youhouuuuuu Sam ? T’es là ?

Seul l’écho de mes mots me répond. Hum… c’est bizarre, c’est pas son genre de laisser tout en plan surtout que vu les caisses qui sont stationnées ici, c’est du beau matos, pas comme chez moi où on trouve des voitures de monsieur tout le monde. Y’en a pour un beau paquet de pognon.

- Sam ? C’est Ethan… Afin de faire sortir le gars de sa tanière, j’ajoute rapidement : J’ai amené des bières toutes fraîche ! Si t’en veux pas, je repars avec, hein…

Malgré la chaleur, je sens une pincée d’appréhension poindre le bout de son nez. Habituellement, Sam est toujours là, couché sous une bagnole ou penché sur un moteur. Bon si ça se trouve, il soulage simplement un besoin naturel.

Casque pendu au coude, veste grande ouverte, j’effectue quelques pas timides, admirant une superbe Buick Invicta V8 de 1959. Prenant garde à ne pas toucher la carrosserie, je jette un coup d’œil au compteur et hoche la tête, trouvant que le kilométrage n’est pas très élevé. Me redressant, je me tourne en entendant des pas derrière moi et affiche un sourire.

- Sam ? C’est toi ?



Pied de page
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Beers, Wolf and Human  Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
Double compte : Naya Cahann
Messages : 315
Date d'inscription : 06/03/2023
Crédits : Shereen
Mar 28 Mar - 19:49 (#)

Je prends une brève inspiration, fermant les yeux quelques instants pour profiter d’un bref rayon de soleil qui tombe pile poil sur la voiture que je suis en train de retaper. La journée a été agitée et j’ai pas été mécontent de voir les apprentis filer, regagner leurs pénates sans demander leur reste. Probablement parce que j’étais à rien de leur grogner dessus, surtout depuis que Dean a rayé la portière de la Pontiac qu’on venait tout juste de terminer.

Rester calme n’est pas compliqué en temps normal, même avec une Bête aussi dominante que la mienne. Nous partageons notre existence depuis suffisamment longtemps pour que je ne m’emporte pas si facilement et j’aime enseigner ce que je sais aux jeunes. Mais je suis assez bourru pour que ce genre d’incident me fasse un brin grincer des dents. Et leur fasse un peu peur. Difficile de masquer totalement ma dominance, surtout auprès de loups qui commencent à peine à totalement maitriser leur Bête. Mais là aussi, ça leur donne une petite leçon. Et vu que j’essaie de ne pas embaucher d’humains, préférant éviter des tensions supplémentaires dans une ville qui en a déjà bien trop à mon goût, autant dire que l’ambiance peut être vite électrique entre ces murs. Et possible que ça m’amuse. Un peu. Que ça nous amuse tous les deux.

En tout cas, je suis quand même content d’être enfin seul au garage. Je n’ai que quelques pas à faire pour rentrer chez moi et j’ai rien de prévu pour le reste de la journée. Alors, je prends mon temps, savourant chaque seconde, chaque minute qui s’égrainent et me rappelle que je suis heureux d’être en vie, ce qui n’était pas le cas il n’y a pas si longtemps que ça. Probablement qu’il y aura encore des bas, il y en a souvent. Mais ils deviennent de plus en plus gérables.

Un froncement de sourcils alors que j’entends un bruit à l’arrière du garage. Quelqu’un qui veut entrer visiblement. « On est fermés ! » Lancé d’un ton sec, alors que quelqu’un semble, de loin, s’acharner sur la poignée. Je me rapproche d’un pas rapide, mon torchon entre les mains, ouvrant brusquement pour y voir… rien du tout. « Hum… » J’ai rêvé ? Difficile à dire. Secouant la tête, je me tourne alors que j’entends une voix familière.

Ethan.

Un des rares humains dont j’apprécie la compagne. C’est important de le signaler. Il faut dire que notre passion commune pour les belles caisses a beaucoup joué en sa faveur. Et il n’a pas clamé haut et fort qu’un bon loup est un loup mort. Etonnamment, là aussi ça plaidé sa cause. Alors je l’ai laissé entrer dans ma vie et, dans l’immédiat, j’ai pas le moindre regret.

Un dernier regard à la porte et je reviens vers l’atelier, rendant un sourire à l’attention du brun. « Tu crois vraiment que je vais dire non à des bières ? » Je me rapproche de lui, esquissant un sourire satisfait à le voir tourner autour de la Buick. « Jolie hein. Ce petit bijou va bientôt partir à l’autre bout du pays. » J’ajoute, un brin plus sérieux, désignant la porte arrière. « T’as essayé de passer par là en arrivant ? » Question stupide. Je l’aurais senti si c’était le cas. Et surtout, il aurait jamais pu aller aussi vite de l’autre côté du bâtiment.
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WEREBeers, Wolf and Human  17108d3795a212ee3f0bb504818a4fc5

En un mot : Loup-garou
Qui es-tu ? : Beers, Wolf and Human  Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
Beers, Wolf and Human  D6dd48e081c6577698f75ee0c7798f83
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
Double compte : Blanche de Lantins
Messages : 1048
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Mar 11 Avr - 18:16 (#)

Participant 1Participant 2

"Beers, human and Wolf"






Je me retourne, certain de voir apparaître la carrure carrée de Sam sauf qu’il n’y a personne. Mon sourire s’efface instantanément et mon palpitant part au quart de tour. C’est quoi ce bordel ? Je suis certain d’avoir entendu des pas. Mes mains sont crispées sur le pack de bière et mon regard virevolte aux quatre coins de l’atelier. Tout semble parfaitement normal, il n’y a que ce malaise dérangeant qui me hérisse les poils sur mes bras. Je sens quelques gouttes de sueur dévaler mes tempes et ce n’est pas seulement dû à la chaleur ambiante.

De nouvelles enjambées retentissent, je retiens mon souffle et je vois surgir le propriétaire. Je relâche ma respiration avec soulagement et retrouve le sourire, même s’il est un peu crispé. Mes muscles se détendent lentement me permettant de me mouvoir de façon naturelle.

- Salut Sam ! Ca fait plaisir de te voir ! Et je savais que tu n’allais pas résister à la tentation, surtout avec la chaleur qu’il fait.

Une solide poignée de main amicale est échangée et je me rapproche de l’établi pour y déposer mon fardeau. Sans plus attendre, j’en tends une à mon hôte et hoche la tête.

- C’est vraiment une belle voiture, on en voit plus beaucoup des comme ça. Tu vas l’emmener toi-même ? Ou le proprio vient la chercher pour se faire plaisir de la rouler un peu ?

Parfois, je l’envie d’avoir une telle clientèle. Bien que les pièces doivent être difficiles à trouver. Je ne suis pas ici depuis suffisamment longtemps pour avoir un bon réseau. Il doit parfois s’adresser à la casse qui se trouve dans le nord, ce que je fais également. Son affaire tourne bien, d’après ce que j’ai compris, il a même des employés et apprentis, tandis que moi, je suis seul et ça me va très bien. Etre seul maître à bord me correspond mieux, la solitude est devenue ma meilleure amie.

Nos bouteilles s’entrechoquent brièvement avant que son visage ne change et qu’une question étrange tombe. Je secoue la tête négativement, en fronçant les sourcils.

- Non du tout, pourquoi ? J’ai garé ma moto sous l’arbre, devant, comme d’habitude et je suis entré comme toujours, par là. Y’a que quand t’es fermé, le soir que je passe par là-bas. Et encore, je t’appelle avant. Tu sais bien que j’veux pas débarquer comme un cheveu sur la soupe. Je préfère prévenir.

Je désigne la porte principale, tout en jetant un coup d’œil vers l’ouverture qui donne sur l’arrière-cour. Le respect que je vaux à mon concurrent est réciproque. Jamais je ne m’impose. Les journées sont longues dans notre métier, il y a des soirs où voir du monde devient un vrai calvaire.

L’éclat de la bonne humeur disparaît devant la mine contrariée de mon ami mais je me dois de lui parler de la sensation intriguant que j’ai ressenti il y a moins de cinq minutes.

- Heu… Sam, tu viens de l’arrière-boutique là ? Parce que… J’hésite, mal à l’aise, ne sachant pas vraiment comment lui dire la chose. Tout à l’heure, quand je regardai la Buick, j’ai cru entendre des pas mais… ben… y’avait personne et genre dix secondes après t’arrivais. Je me racle la gorge et passe une main sur la nuque. Dis comme ça, ça paraît débile. Mais je te jure que j’ai flippé ma race.

Je retire ma veste et l’accroche à l’extrémité du lift, comme je le fais à chaque fois que je viens ici. Les petits rituels ont du bon et rassurent.

- Après c’est ptêtre mon imagination hein, ou un de tes gars qui a oublié quelque chose et qui voulait pas déranger. D’ailleurs, comment ça se passe avec l’apprenti ? Il s’en sort ?


Pied de page
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Beers, Wolf and Human  Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
Double compte : Naya Cahann
Messages : 315
Date d'inscription : 06/03/2023
Crédits : Shereen
Sam 22 Avr - 17:50 (#)

Dire que je suis soulagé de tomber sur Ethan est un euphémisme. Pas que je sois devenu parano hein, même si, forcément, je me demande toujours si ces connards de chasseurs vont pas se décider à débarquer sans raison, juste parce qu’ils supportent pas notre existence et essayer de me tuer. Même près de trente ans plus tard, j’ai jamais réussi à être vraiment serein par rapport à ça. J’ai réussi à dépasser ma haine, ma colère, ou plutôt à maitriser tout ça, mais je sais à quoi m’en tenir avec eux.

Et pourtant, le mécano a réussi à être l’exception qui confirme la règle. Ou quelque chose du genre. Enfin, je me demande comment il se comporterait s’il savait qui je suis réellement, ma vraie nature. A quel point il serait comme les autres, à avoir peur, à rejeter ce qu’il connait pas. Même si une part de moi a envie de croire qu’en réalité, il le prendrait bien. Ca fait partie des sujets qu’on aborde pas, dans le doute.

Alors, même si j’ai l’impression que quelque chose cloche, je suis heureux de le voir. Il a le droit à un sourire spontané et une poignée de main chaleureuse. « Tu sais comment être bien accueilli, je confirme. Surtout que la journée a été longue. » Je me fais pas prier pour attraper la bière et je la décapsule rapidement, buvant quelques gorgées avant de laisser échapper un soupir de contentement.

A sa question sur la Buick, j’effleure le capot avec amour avant de hausser une épaule. « Je t’avoue que j’ai pas réfléchi à la question. La balader un peu serait sacrément tentant, mais je sais pas si je peux me permettre de partir plusieurs jours loin d’ici. Tu connais mes apprentis, ils seraient capables de mettre le feu dès que j’ai le dos tourné. » Soufflé avec un rire, même si, en soit je sais que je pourrais totalement prendre une semaine de vacances, la boutique tournerait parfaitement sans moi. Même la Meute pourrait s’en sortir. Mais force est de constater que, depuis mon arrivée ici, je suis jamais parti plus de deux jours. Et encore, mes quelques escapades doivent se compter sur les doigts d’une main. « J’aime me croire indispensable, que veux-tu. » J’ai un clin d’œil à l’attention du brun avant de froncer les sourcils au reste. « T’es sûr que t’as entendu des bruits de pas ? Et ils venaient d’où exactement ? » Bon, je vais pas commencer à m’imaginer tout et n’importe quoi. Il peut y avoir un paquet d’explications, aussi rationnelles les unes que les autres. Tout comme il y en a tout autant des surnaturelles, mais pour le moment, je préfère avoir plus de détails avant de me poser des questions pour rien.

« Ouais possible. » Evidemment, mon instinct de chasseur s’est réveillé et je suis aux aguets, tout en continuant de siroter ma bière, comme si de rien était. « Il s’en sort bien. Je me tâte à lui proposer un contrat, il finit son apprentissage dans quelques mois et il est vraiment débrouillard. Mais j’ai l’impression qu’il a envie de voir un peu le monde. Tu sais, les petits jeunes qui pensent que l’herbe est plus verte ailleurs. » Soufflé d’un ton amusé. « Donc, si t’as des contacts à l’autre bout du pays, je suis preneur, histoire qu’il se retrouve pas le bec dans l’eau sans comprendre ce qui lui arrive. »

Je suis sur le point d’ajouter un autre truc quand, d’un coup, j’entends le bruit d’un truc qui tombe au sol. Un stylo qui roule dans notre direction. « Okay, là, ça devient bizarre. » Surtout qu’il y a personne autour de nous. « On est d’accord que toi aussi t’as entendu le stylo tomber hein. » Histoire de me conforter dans l’idée que je perds pas la boule. Ca pourrait être aussi une des raisons hein.
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WEREBeers, Wolf and Human  17108d3795a212ee3f0bb504818a4fc5

En un mot : Loup-garou
Qui es-tu ? : Beers, Wolf and Human  Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
Beers, Wolf and Human  D6dd48e081c6577698f75ee0c7798f83
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
Double compte : Blanche de Lantins
Messages : 1048
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Mar 25 Avr - 19:02 (#)

Participant 1Participant 2

"Beers, human and Wolf"



L’échange est bon enfant et tellement apaisant. Avoir une personne avec qui parler, de tout, de rien et en prime du métier que nous avons en commun, est un véritable plaisir. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Je me félicite d’être passé, de pouvoir partager, un instant en sa compagnie.

Je ne connais pas ses origines, ni véritablement ce qu’il fait en dehors de son travail, ne m’ayant jamais posé la question. Nous sommes déjà allés boire des bières, dans le bistrot du coin, là où se retrouvent tous les commerçants ayant terminé leur journée, dans une ambiance détendue, échangeant quelques anecdotes du jour. Je ne sais même pas s’il a une blonde, des enfants… Un de ces jours, faudra quand même que je lui demande. Pas que je commette, comme à mon habitude, un impair monstrueux.

Sans oublier ce malaise qui plane dans l’atmosphère, je me concentre sur mon interlocuteur, lui offrant un sourire compatissant.

- T’as rencontré des emmerdes ? Mécaniques ? Relationnels ? J’ai Madame Johnson, tu sais, la vieille emmerdeuse, qui aurait dû lâcher son permis depuis des lustres, elle était devant le garage quand je suis arrivé ce matin. J’ai halluciné. Franchement, elle a dû se lever à quatre heures du mat’. Parce que, attends, c’est pas tout… Elle me fait le coup du « Ma voiture fait un bruit bizarre », je jette un coup d’œil rapide, fais tourner le moteur… rien. Et là, la mamie me pince les fesses ! J’éclate de rire devant l’absurdité de la situation. Je suis resté comme un con, j’te jure ! Elle a passé 75 ans ! Et c’est pas tout ! Moi, j’disais rien, j’avais la chique coupée, tu penses bien. Elle m’invite à venir manger chez elle. J’ai quand même retrouvé ma langue et j’ai refusé en lui demandant si je pouvais amener ma copine. Je crois qu’elle a compris.

Une grande lampée de bière est prise, tout en secouant la tête, sans me départir de mon sourire. Les apprentis de Sam’ sont de bons gars. Sans réellement les connaître, ils sont toujours gentils, avenant et extrêmement polis. Certes, ils restent inexpérimentés et nécessitent de la supervision, mais il doit bien y avoir quelqu’un qui pourrait veiller sur eux, le temps que mon pote se fasse un peu plaisir. Jamais, je ne l’ai vu prendre de vacances. Il est toujours là, prêt à aider le monde entier. Une idée me vient qui pourrait convenir à tout le monde.

- Ecoute Sam’, pourquoi tu ne prendrais pas un peu de bon temps en ramenant ce petit bijou à son propriétaire. Tu empruntes les petites routes jusqu’à L.A. et tu rentres en avion. Pense un peu à toi, tu as le droit de souffler aussi un peu de temps en temps. Depuis que je te connais, jamais tu ne t’es arrêté. Je peux fermer le garage de mon côté, avertissant les clients qu’en cas de nécessité absolue, ils peuvent me trouver ici. Et moi, je viens ici, le temps que tu te la coules douce. Qu’est-ce que tu en dis ? Et pour ton ptit gars, je vais voir ce que je peux faire. J’ai un pote du pays qui est installé à San Francisco, enfin dans sa périphérie. C’est pas l’climat d’ici, mais histoire d’avoir un point de chute, ça pourrait s’faire.

L’éventualité de pouvoir travailler sur le genre de mécanique comme la Buick serait formidable. M’occuper des jeunes ne serait pas un souci non plus. Du moment, qu’ils bossent correctement sans trop faire les zouaves, je suis prêt à rendre ce service à mon pote.

- N’oublie pas que les cimetières sont emplis de gens indispensables… Tu as bien le droit de souffler un peu, ça te ferait le plus grand bien. Et si t’as peur que je te coule ton affaire, crois-moi, il me faut quand même plus que quelques jours. Après… toi attention, moi rrrroumain

Intentionnellement, je fais rouler les R et prend mon air le plus menaçant qui soit, ce qui revient à pas grand-chose.

Levant les sourcils à sa question, je me déplace et me positionne où j’étais auparavant, c’est-à-dire, près de l’aile avant gauche du véhicule.

- J’étais là, je tournais le dos et le bruit est venu de… par là. De ma main libre, je brasse l’air, désignant l’espace vide. C’était des pas, j’ai cru que c’était toi, mais quand je me suis retourné, y’avait personne. Mais pourquoi cette question ?

Les poils sur ma nuque se hérissent sous l’appréhension. J’vais pas dire que j’ai la frousse, mais juste avant. Un nouveau son se fait entendre me faisant sursauter. Est-ce vraiment une bonne idée de lui avoir proposé de venir tenir sa boutique le temps qu’il roule sur les routes ensoleillées ? Je déglutis difficilement et acquiesce en émettant un « uh-hum ». Soudain, une ombre se dessine sur le sol, sortie de nulle part, sans posséder de silhouette tangible, puis disparaît aussi vite qu’elle est apparue.

La bouche entrouverte, les muscles crispés, ma main fermement ancrée sur ma bouteille, je sens mon palpitant battre à la chamade.

- S’il te plaît, dis-moi que c’est toi qui es en train de me monter un bateau. La blague est excellent, je t'assure, tu peux arrêter. T’as vu la même chose que moi ?

Pied de page

Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Beers, Wolf and Human  Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
Double compte : Naya Cahann
Messages : 315
Date d'inscription : 06/03/2023
Crédits : Shereen
Mar 9 Mai - 16:05 (#)

Difficile d’être ronchon ou quoi que ce soit du même genre avec Ethan. Il semble tout prendre dans la bonne humeur et clairement, je me sens détendu quand il est là. La Bête aussi, elle se sent pas acculée ou mise en danger par son comportement. Et c’est foutrement reposant, surtout quand j’ai fini par me méfier de tous ceux qui n’étaient pas liés de près ou de loin à la Meute. Sans compter que ouais, trainer avec quelqu’un qui connait pas mon passif, autant dire que ça fait du bien. Je saurais pas trop dire pourquoi, après tout, personne me traite comme si j’étais en sucre ou quoi – ce serait malvenu. Juste que ouais, une relation cool et sans prise de tête donc, c’est bien. Très bien même. Je me rends compte aussi que je suis pas vraiment au fait de ce qui rythme sa vie personnelle et que, même si je suis curieux, j’ai jamais posé de questions. Probablement pour pas en avoir en retour, je le sais bien. Mais aussi parce qu’il aussi ce droit de garde ça pour lui.

J’ai une grimace qui se veut un sourire à sa question. « Oh, pas de problèmes relationnels. Perso en tout cas. » Par contre, au reste, je laisse filer un rire quand il me raconte son anecdote sur Madame Johnson donc. « Sans déconner ? Elle t’a… pincé les fesses ? Merde alors. T’es un vrai tombeur de ces dames dis donc. » Bon, possible que mon rire ait fait qu’augmenter à mesure qu’il me raconte son histoire. « J’aurais tellement aimé être là pour voir ta tête. » Parce que déjà, juste à la voir là maintenant, ça vaut le détour. Et je bois une gorgée de bière en secouant la tête, franchement amusé. J’ai pas vraiment répondu à sa question, mais c’est compliqué de le faire. Compliqué de lui expliquer que je suis toujours sous tension, à craindre qu’il arrive quelque chose à la Meute, à essayer de la cacher aux yeux du monde. Que je me repose jamais vraiment et que j’ai l’impression que chaque journée ressemble à la précédente, sans savoir quand je pourrais me donner le droit de réellement souffler. Parce que c’est déjà une réflexion que je m’interdis d’avoir la plupart du temps, histoire de rester focalisé sur ce qui est réellement important.

Alors je laisse couler, refusant d’ouvrir une porte que je serais peut-être pas forcément capable de refermer. Je préfère me focaliser sur des échanges plus pragmatiques, comme parler de mon apprenti ou de ce petit bijou qu’on a sous les yeux. Et, si je suis bien conscient que ce serait presque impossible, son idée est plus séduisante. « C’est… compliqué. De prendre des vacances. » Et pourtant, ça me ferait peut-être pas de mal. Passer quelques jours sur les routes, penser à rien et juste profiter des paysages. « Mais c’est sacrément tentant. » Un froncement de sourcils, alors que je joue avec l’étiquette de ma bouteille, pensif. Et je laisse filer un rire. « On dirait que tu as déjà pensé à tout. J’ai même pas d’objection rationnelle qui me viendrait à l’esprit. Une petite semaine… » Et l’idée commence à faire son chemin, sans que j’arrive vraiment à savoir pourquoi ça me plait autant.

Mais dans l’immédiat, il y autre chose qui capte mon attention. Qui réveille mon instinct de chasseur sans que j’arrive vraiment à l’occulter. Et je réprime tout juste un grondement alors qu’Ethan me confirme que lui aussi a entendu quelque chose. Un froncement de sourcils à ses explications. « … parce que j’ai entendu aussi des trucs bizarres. » Au vu du monde dans lequel j’évolue, ne pas croire aux esprits ou aux fantômes serait quand même un comble. Pour autant, j’ai du mal à me dire qu’il pourrait y en avoir un ici-même. Un autre bruit, alors que c’est un autre objet qui tombe. « Fais le tour avec moi… » Soufflé dans un murmure, alors que je renifle l’air, à l’affut sans même en avoir réellement conscience. « J’ai vu oui… » Histoire qu’il se pense pas fou. Pas encore en tout cas.

Et là, d’un coup, je perçois un mouvement juste derrière moi. Le temps à peine de me retourner et de me jeter au sol, voilà que je me retrouve… avec une petite souris entre les mains. « Ah… je… » Je bats des cils, la fixant, alors qu’elle est clairement plus apeurée que moi, réprimant difficilement un fou-rire nerveux. Et essayant de pas trop me focaliser sur le fait que j’ai peut-être eu des réflexes un peu trop rapides pour qu’il tique pas.
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WEREBeers, Wolf and Human  17108d3795a212ee3f0bb504818a4fc5

En un mot : Loup-garou
Qui es-tu ? : Beers, Wolf and Human  Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
Beers, Wolf and Human  D6dd48e081c6577698f75ee0c7798f83
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
Célébrité : Jared Leto
Double compte : Blanche de Lantins
Messages : 1048
Date d'inscription : 22/01/2021
Crédits : Heidi/pinterest
Mer 31 Mai - 14:26 (#)

Participant 1Participant 2

"Beers, human and Wolf"




- Un tombeur de mamies ! Please ! Tu parles d’un succès. Je préfèrerai avoir une vraie petite nénette qui me tripote pas l’arrière-train mais qui m’aime pour ce que je suis. T’as pas une connaissance à me présenter ?

Je demande juste comme ça, au passage, mine de rien, on ne sait jamais. Y’a bien Elizabeth, elle est juste trop cool cette nénette et trop mignonne. Elle a ce petit côté sauvage que j’adore en elle. Sauf que c’est une pote, une vraie de vraie, où l’amitié prime et qu’un dérapage pourrait tout briser. Et ça, il en est hors de question, je l’aime beaucoup trop en entacher notre relation.

- J’avoue que je suis resté sans voix et que je me suis planqué de l’autre côté de mon comptoir pour éviter qu’elle me saute littéralement dessus. J’suis pas trop regardant sur l’âge mais là… ça fait quand même beaucoup.

Loin de moi l’idée de pousser Sam’ hors de sa zone de confort ou de son fief, mais je ne l’ai jamais vu prendre un jour de congé. Il est toujours là, l’œil aux aguets, vérifiant le travail des ces hommes, les guidant avec justesse, voir un peu de rudesse, me faisant parfois un peu penser à un clébard aboyant sur ses louveteaux. L’image m’amuse, je ne la partagerai pas, préférant la garder pour moi. Quoi qu’il en soit, Sam est bienveillant et jamais je ne me mettrais en travers de sa route ou ne nuirais à son entreprise.

- Non je n’ai pas pensé à tout, Sam’, il doit y avoir mille choses que je ne saurai pas aussi bien gérer que toi, tu es le numéro un, en ville. LA référence. Dès qu’on a un problème, on se tourne tous vers toi. C’est pas un secret et tout le monde le fait. Viens pas me dire le contraire. Mais, tu vois, le truc, c’est qu’on doit aussi apprendre, et je m’inclue dedans, à se débrouiller sans toi. Tu as le droit de souffler, de voir autre chose que ces quatre murs. Tu sais, y’a un monde au-delà du garage.

Je souris, lui adressant une œillade emplie de sympathie et de sincérité. J’élève ma cannette et prends une grande lampée. Derrière ma main, j’étouffe un rot et hausse les épaules.

- Franchement, réfléchis-y sérieusement. Ça te ferait le plus grand bien.

Légèrement en retrait, je reste à l’affût. La discussion mi-amicale et mi-sérieuse se font dans la crainte. Samuel est plus grand que moi et sacrément plus baraqué, je ressemble à une crevette à ses côtés. Si lui montre des signes d’inquiétude, c’est qu’il y a vraiment quelque chose.

La peur, formidable vecteur, circule aussi aisément que mon sang dans mes veines. Elle louvoie le long de ma colonne vertébrale, s’accroche de ses doigts griffus à mes épaules et hérisse mes poils sur ma nuque. Je déteste la ressentir mais l’inexplicable me terrorise surtout face à l’invisible. Me battre contre Nico, vampire de 800 ans, ne m’a posé aucun souci, même si je connaissais fatalement l’issue. Là, c’est autre chose qui flirt avec les ombres. Ça se cache et se dissimule, jouant avec nos sens, cherchant à nous faire commettre une erreur.

La voix de Sam’, un simple chuchotement, m’invite à le suivre. La proposition ne me plaît que moyennement, l’alternative de rester seul m’enchante encore moins. Je voulais juste passer un moment agréable avec mon pote, pas être confronté à un truc bizarre, que ma conscience refuse d’accepter. Je reste proche du mécano, adoptant la même attitude, le corps légèrement courbé en avant, prêt… prêt à quoi ? A m’enfuir à toutes jambes si un poltergeist se matérialise devant nous. Ou alors à m’accrocher à Sam’ de toutes mes forces, ce qui est également une possibilité connaissant mon courage légendaire, qui s’avoisine proche du zéro malgré les dires de Nico.

La bonne nouvelle, est que je ne suis pas sujet aux hallucinations. Il a vu la même chose que moi, rassurant ? Je ne saurai le dire.

A l’orée de ma vision, quelque chose bouge une nouvelle fois. C’est à peine si j’ai le temps de lever la main, avec l’intention de la poser sur l’épaule de Sam’, qu’il a déjà fait volte-face et effectue un merveilleux plaquage. Ses réflexes sont prodigieux et sa rapidité me surprend. Tout s’est passé si vite que mon bras est toujours suspendu dans les airs. Nico, Yago, Myrtle, des vampires, se meuvent encore plus rapidement, mais la démonstration qu’il vient de me faire, laisse songeur.

Contournant le corps à terre, je découvre un petit rongeur, logé entre les pattes calleuses de mon ami. Attendris par cette vision, je m’accroupis et tente de caresser la tête de la souris qui cherche vainement à s’échapper.

- Roh ! Petite chose… tu nous as donné des sueurs froides. Sam’ ! S’pèce de gros lourdaud, tu lui fais peur ! Elle est sacrément mignonne quand même. Rat ou souris ?

Je me relève, toute appréhension ayant disparu.

- Dis donc, t’as de sacrés réflexes et une belle détente. Si je ne t’avais pas connu de jour, je commencerai à avoir des doutes sur ton appartenances avec les sangsues…

Pied de page
Revenir en haut Aller en bas
Cannot a Beast be tamed
Samuel Miller
Samuel Miller
Cannot a Beast be tamed
ASHES YOU WERE

En un mot : Bolverk de la Meute
Facultés : Thérianthrope de naissance, Samuel maitrise toutes les phases de transformation (glabro, crinos, hispo, ferus). Loup de grande taille au pelage gris argenté, allant des teintes plus claires au plus foncées.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=7yHTpGog0IY
Beers, Wolf and Human  Wolf-wolves
ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Tissou
Célébrité : Skeet Ulrich
Double compte : Naya Cahann
Messages : 315
Date d'inscription : 06/03/2023
Crédits : Shereen
Lun 12 Juin - 12:23 (#)

Je laisse filer un rire à sa répartie, essayant d’imaginer la scène avant de me dire qu’au final, il vaut mieux peut-être que je m’abstienne. De fait, Ethan est loin de s’imaginer qu’il a un papi face à lui, si on reprend ses termes. Et là encore, je serais presque curieux de voir sa réaction. Pas au point de le lui dire, je reste tout de même prudent. A sa question, j’ai un temps, songeur. « Je connais quelques jeunes filles dans tes âges oui. Je pourrais leur demander si elles sont intéressées. » Forcément, je pense à Elizabeth, sans avoir la moindre idée de sa vie privée. Même Daphné. Là encore, c’est un grand flou artistique la concernant. J’arque un sourcil face à cette réalisation, avant de secouer la tête, incapable de cacher mon amusement. « Je suis en train de me dire que je sais absolument rien de la vie perso des femmes qui peuvent m’entourer. C’est… inattendu. » Parce que de mon côté, je fais tout pour éviter de partager quoi que ce soit. Alors, forcément, c’est à double tranchant.

Je lui rends quand même une œillade amusée avant de souffler, un brin moqueur. « Tu sais, l’âge, c’est dans la tête. » Surtout quand on voit toutes les créatures surnaturelles qui se baladent en ville, difficile de se baser sur l’âge apparent. Et je suis bien placé pour savoir qu’une personne de 30 ans pourra être vue comme une enfant par des vampires centenaires ou même par quelqu’un comme moi selon les situations. « Si ça se trouve, elle était magnifique plus jeune. » Et je finis par lever une main vers lui. « Bon, j’arrête de te charrier. Pour le moment. »

Et je croise les bras, arquant un sourcil quand il continue. « Je pensais pas avoir une telle réputation dis donc. Je vais bientôt me sentir gêné si tu continues comme ça. » Et pour le coup, je plaisante qu’à moitié. J’essaie de faire du bon boulot depuis que je suis là et la mécanique reste une passion pour moi depuis plus de 70 ans. Alors oui, même si ça vient d’un ami, ça reste particulièrement plaisant à entendre. Et j’avoue que oui, je sais plus trop quoi dire pendant un instant. Je me contente de toussoter, me frottant la nuque. « Je te promets d’y réfléchir, ça te va ? » Même si au final, je suis plus que conscient que c’est pas le garage qui m’empêcherait de partir. La situation est bien trop tendue avec la Meute pour que j’envisage sérieusement de pas rester h24 à portée, juste au cas où.

Mais, quand je vois dans quel état de nerfs peut me mettre une simple souris, je me dis qu’en effet, des vacances me feraient le plus grand bien. Et je plisse des yeux aux paroles d’Ethan qui… prend la défense de la souris. « Ah ouais, d’accord. » Une part de moi est soulagée que la Bête se soit rendormie aussi vite, totalement désintéressée par cette proie qui n’en vaut absolument pas la peine. Je finis par laisser tomber la souris entre ses mains et je souffle, essayant de garder ton détaché au reste de ses paroles. « Hum. J’ai toujours eu de sacrés réflexes. » Pas le temps de réfléchir vraiment à une autre pirouette qui me permettrait d’éviter de m’enfoncer d’avantage que mon téléphone sonne. Un froncement de sourcils quand je vois que c’est Joaquin et je lève une main en direction d’Ethan. « Excuse-moi deux minutes. » Je m’éloigne, échangeant rapidement avec mon Ulfric, avant de revenir vers mon comparse. « Désolé, je vais devoir vous abandonner toi et la souris, j’ai une petite urgence perso. » Un sourire pour ponctuer mes propos et j’ajoute, le regard pétillant. « Tu devrais l’adopter, je suis sûr que tu ferais fureur à sortir ta souris de ta poche en plein rencard. » Me moquer ? Mais non, c’est de bonne guerre après tout. « La prochaine fois, c’est moi qui régale. » Et j’irais probablement faire une virée dans son garage pour changer un peu tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(#)

Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Dana Campbell - I guess you are a different kind of human
» Wolf & witch
» A wolf in sheep's clothing • Kiernan

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: