100% † Jenaro Silva † Lo que no mata engorda

BIO« Hijo. Prends soin de ta maman jusqu’à ce que je revienne. »

Il se rappelle. Vaguement. Un visage buriné. Des mains caleuses. L’odeur de l’air marin avant l'aube. Il se rappelle les doigts de Prudencia sur ses épaules, comme si elle voulait broyer ses clavicules avec le bout de ses doigts. Si le petit Jenaro avait levé les yeux pour observer le visage de sa mère, il y aurait vu la même peur abyssale qui baignait ses traits, quelques années plus tard, à chaque fois que son fils quittait la maison, comme son père, pour disparaître en mer des mois durant.

« Niño ! Reviens par ici, cabrón ! »

La cavalcade des pieds nus d’un gamin qui rit aux éclats sont la seule réponse accordée à la victime de cet innocent larcin. Jenaro connaît le port comme sa poche, personne ne l’arrêtera. Le bruit de la course du marchand qu’il vient de spolier s’éteint en quelques secondes à peine. Perché sur les hauteurs du port, il observe le tumulte d’un départ, les miettes d’une défunte miche de pain jonche le tissu abimé de sa chemise. Quelque part dans cette foule de marins, son père, son héros. Les yeux brillants d’admiration, l’enfant regarde le bateau quitter le port aux petites heures du matin – pour la dernière fois.

« Hijo, por favor… Tu sais ce qui est arrivé à ton père… »

Les incessantes suppliques de Prudencia n’entament en rien la résolution de Jenaro. Il n’a aucune appétence ni aucun talent pour les travaux manuels que sa mère voudrait tant qu’il apprenne. Forgeron, charpentier, Madre Maria, elle est prête à lui apprendre la couture si cela veut dire qu’il ne prendra jamais la mer comme son père. La mer lui a tout pris, son mari, son bonheur, et désormais son fils. Le matelot lui promet qu’il reviendra. Sa mère ne répond que par quelques mots murmurés comme une prophétie

« Jusqu’au jour où tu ne reviendras plus ».


À la lumière des bougies d’un bouiboui sordide quelque part dans les Caraïbes, quatre hommes observent un silence de mort autour d’une table branlante. Autour d’eux, la quintessence d’une nuit de corsaire bat son plein. L’alcool coule à flots depuis les douces mains des serveuses, dont les généreux attributs sont grassement complimentés, jusqu’aux gosiers infatigables des corsaires de La Prudencia. Ils fêtent dignement le drapeau blanc levé par deux navires anglais quelques heures auparavant. Alcool, sexe, paris d’argent, chaque vice doit être satisfait avant le lever du jour. La table des quatre hommes penche légèrement sur le côté quand l’un d’eux s’y appuie pour mieux voir ce sur quoi tous leurs regards sont rivés.

« Double 7 » annonce triomphalement une voix.

Le silence tombe à nouveau autour de la table le temps d’une seconde pendant laquelle tout pourrait basculer. Jenaro est aux aguets, une main nonchalamment posée sur sa cuisse, tout près du couteau qui ceint sa taille, l’autre autour d’une bière à mi-chemin vers ses lèvres. C’est une seconde qui dure une heure, dans un silence qui n’en est pas vraiment un. Une seconde au terme de laquelle un sourire fend le visage du corsaire espagnol.

« C’est qu’un putain de jeu cabrón ! »

Ce sont trois hommes autour de la table qui explosent d’un même rire tonitruant tandis que le dernier quitte la table avec humeur. Jenaro regarde leur dernière recrue rejoindre ses pénates la queue entre les jambes et les sourcils si froncés qu’il a déjà dû y creuser des crevasses. Ce gamin est le pire mauvais joueur qu’il n’ait jamais rencontré et, malheureusement pour lui, tout l’équipage prend un malin plaisir à lui faire perdre patience.

« Jenaro ! »

Les derniers vestiges d’un sourire disparaissent lorsqu’il entend son prénom, prononcé par des lèvres tremblantes. Le jeune matelot manque se briser le nez sur la première marche des escaliers quand il redescend à toute allure. Les sourcils froncés et la moue boudeuse ont disparu pour laisser place à une expression affolée, paniquée. L’espagnol se redresse sur ses pieds, un horrible pressentiment l’assaille. Il a déjà son visage gravé sur la rétine avant même que la porte ne s’ouvre sur l’expression cruellement fière de celui qui le traque depuis des mois à travers les mers caribéennes.

« Hijo de puta. »

Tout l’établissement est soudainement silencieux si bien que la voix de Jenaro porte jusqu’à lui, limpide, dégoulinante de fiel. S'adresser à lui laisse un goût amer sur la langue du corsaire espagnol dont il se débarrasse en crachant sur le sol. Dans un même mouvement, il fait un geste discret que tout son équipage saura interpréter. C’est maintenant que prennent fin des mois d’insomnie, d’inquiétude. Au premier sifflement d’une épée tirée de son fourreau, l’enfer s’abattra sur ce petit coin de paradis dans lequel Jenaro s’était pensé à l’abri pour une nuit.

Les ordres du corsaire espagnol ont rarement l’occasion d’être contestés et ce soir, plus que jamais, il a confiance en ces hommes qu'il considère comme sa famille, confiance en leur obéissance et en leur loyauté. Les plus jeunes matelots se rendront au bateau, ainsi que les cuisiniers et les plus vieux membres de l’équipage. Ils prépareront le départ tandis que tous ceux qui savent se battre resteront pour affronter les hommes de Epps. C’est tout ce que Jenaro pouvait faire pour sauver ses hommes et leur honneur de marins. Il n’a aucune certitude qu’ils s’en sortiront ce soir mais au moins auront-ils le choix de partir la tête haute. Ce sont les mots de sa mère qui lui reviennent en premier quand il se lève de son tabouret pour affronter les pirates. « Jusqu’au jour où tu ne reviendras plus. »

La première épée est dégainée par l’un des hommes de Epps. Les cris, le sang, la mort. L’enfer s’est abattu à la lumière des bougies d’un bouiboui sordide quelque part dans les Caraïbes.


« Jenaro. »

Seul. « Jenaro. » Il est seul depuis des semaines, des mois, joder, peut-être même des années pour ce qu’il en sait. Le plic ploc de l’humidité et les hurlements de ses camarades d’infortune seuls rythment ses journées et ses nuits. De ce qu’il sait, il est le dernier. Le dernier de son équipage à être encore vivant. À survivre. Tout espoir n’est pas encore vain pour Jenaro Silva, il attend, patiemment, le moment clé qui lui permettra de s’évader. Il visualise, à chaque fois qu’il ferme les yeux, les horreurs qu’il infligera à Epps, le goût qu’aura la vengeance, la satisfaction de voir la lumière s’éteindre dans les yeux du traître. C’est tout ce qui le fait tenir. La vengeance. « Jenaro ». Alors il attend. C’est bien tout ce qu’il peut se permettre, les tortures et les privations l’ont tant affaibli qu’ouvrir les yeux relève du défi.

Il a prié Dieu. Longtemps. Pas pour lui mais pour sa mère. Pour son équipage. Il a prié Dieu de ne pas le laisser les abandonner, il a prié pour qu’il les protège. S’il avait dû mourir pour leur éviter le même sort, cela aurait été une fin digne du capitaine qu’il avait toujours aspiré à être, qu’il espère avoir été. « Jenaro ! » Il a arrêté de prier quand le dernier vaillant s’est noyé dans son sang, devant ses yeux, sans qu’il ne puisse rien y faire. Les rires des hommes de Epps hantent encore son esprit à chaque fois qu’il tente de grappiller quelques minutes d’un sommeil qui n’a plus rien de réparateur.

Sa cellule est tout juste assez grande pour qu’il puisse tenir allongé sur le sol froid en chien de fusil. Il baigne dans la pisse, la merde et le sang, les siens et ceux de tous les autres qui ont occupé sa place avant lui. L’espagnol ne s’en émeut plus. Tout ce qui compte est de rester en vie. Revoir la lumière du jour. Sortir de l’obscurité. Quelques fois, le doute l’assaille, glace son échine. A-t-il jamais été capitaine ? A-t-il jamais fendu les mers et océans pour l’honneur du royaume d’Espagne et de son roi ? Sont-ce seulement les tribulations fiévreuses d’un esprit tourmenté ? Il ne sait plus. Qui il est, qui il était, qui il sera. « Jenaro, bon sang ! »

Cette voix. Familière. Différente. Cadeau fielleux de son esprit qui sombre vers la folie. La Bellovaque. Elle doit être morte elle aussi. Ils l’ont torturée, comme lui, avec lui, devant lui, jusqu’à ce qu’un jour elle ne revienne plus. Epps. Il le tuera pour elle aussi. « Jenaro ! » Du bruit. Ferraille contre ferraille. Ils viennent le chercher. La lueur des torches vascillant dans l’obscurité est devenue synonyme de cauchemar. Combien de temps va-t-il encore tenir ? Le capitaine – du moins ce qu’il en reste – ne veut pas voir les instruments de sa mort approcher, le sadisme peint sur leurs visages brunis par le soleil, et cette seule pensée le force à soulever les paupières. Il lui faut rassembler toute sa volonté pour se remettre assis. Son honneur, sa fierté n’admet pas qu’il se montre défaitiste.
Ses blessures sont infectées depuis bien trop longtemps, il sait qu’il ne lui reste que quelques jours. Ils sont là. Jenaro relève difficilement la tête. Il carre les épaules autant que sa silhouette rachitique lui permette. Il faut qu’il s’échappe. Il le faut. Son regard brûlant de haine en croise un autre. Familier. Différent. Et le silence se fait. Elle est là. La Tormenta. La Bellovaque.


Billings, Montana

« P-par pitié, par pitié, épargnez-moi… Je vous en supplie, épargnez-moi ! Je vous dirai tout ce que vous voudrez. Tout ! »

L’obscurité qui s’est abattue sur le jeune vampire ne prête aucune attention aux supplications du nouveau-né. Des doigts tremblants s’accrochent à des cheveux blond californien, un beau visage bronzé déformé par la peur convulse en-dessous. Deux grands yeux céruléens cherchent frénétiquement l’auteur du cauchemar dans lequel on l’a plongé. La pure terreur qu’il transmet à Jenaro Silva, nettoyeur de l’Essaim, détonne avec sa plastique stéréotypée : la vingtaine, l’air d’avoir passé son adolescence à surfer sur les plages de Santa Cruz, un sourire effronté qui a dû en faire se pâmer plus d’un. Pourtant rien n’est réel dans cette apparence qui devait être à la mode quinze ans auparavant. Les racines de ses cheveux sont noir charbon et il est certain de ne trouver aucune trace de bronzage sous les vêtements trempés de sueur, de larmes et de sang, aucun ne lui appartenant. Coquet comme il semble l'être, l’Étreinte lui a vraisemblablement été imposée. L’ex-corsaire aurait pu avoir pitié si ce n’avait été pour les abominables crimes dont il s’est rendu coupable au nez et à la barbe de l’Essaim.

« J’ai des informations à monnayer en échange de ma liberté, par pitié… »

Les millenials font de très mauvais vampires selon l’ex-corsaire. Ils sont encore trop humains, trop attachés au monde civil. La plupart n’ont pas vécu sous le joug de la Mascarade plus de quelques années et prêtent plus d’attention et d’importance aux lois humaines qu’aux principes vampiriques. C’est ce qui cause leur perte. S’ils sont très doués pour éviter d’éveiller les soupçons des autorités humaines, ils n’ont pas leur pareil pour s’humilier auprès des CESS et avec eux toute la race vampirique. Ses derniers nettoyages imposés ont tous concernés ces nouveaux vampires immatures et condescendants. C’était presque trop facile.

Jenaro congédie les ombres dans lequel il s’est dissimulé pour mettre fin à la vie immortelle de cinq autres vampires tout aussi jeunes et inconscients que celui qui supplie devant lui. Ce dernier pousse un cri de pucelle en voyant ses camarades de jeu au sol et un autre en découvrant l’identité du vampire qui le toise. Les dernières lueurs d’espoir s’éteignent dans le regard du gamin mais pas son agitation. Les rouages de son cerveau apeuré se mettent en branle et le nettoyeur peut lire sur son visage le moment où il pense trouver sa salvation. Dios mio, même sans l’intervention de Jenaro, il est sûr qu’il n’aurait pas survécu bien plus longtemps. Si faible, si prévisible. En une seconde, l’espagnol est sur lui, une main plongée jusqu’au coude dans sa poitrine, les doigts autour d’un cœur qui bat pour la dernière fois. Il va recueillir son cœur, comme il l’a fait pour les autres. Leur corps brûlera lorsqu’il aura ouvert volets, rideaux et fenêtres et que le soleil se sera levé sur leur carcasse décharnée. Leur cœur, tous récoltés par le Nettoyeur, sera détruit ailleurs avant l’aube. Un hurlement.

« ATTENDEZ ! Il y a une vampire, une Infante de votre Sire. Be-… Bellovaque ! Aliénor Bellovaque. »

Ce nom qui traverse les siècles avec lui. Son pendant féminin, plus chaotique, plus monstrueux. Comment le connaît-il ? Pourquoi maintenant ? Il aurait normalement ignoré le condamné à mort. Il – et ses camarades d’infortune – est coupable sans aucun doute d’avoir assassiné toutes ces gamines sans abri. Il ne mérite ni le bénéfice du doute, ni la clémence du nettoyeur. Dans d’autres circonstances, il l’aurait ignoré, oui. Mais la coïncidence est trop parfaite. Quelques nuits auparavant, il l’a vue. Une brève prémonition lui a montré la Tormenta, nue, brûlée, défigurée dans l’obscurité. Il a d’abord cru à un flashback de cette époque maudite qu’ils avaient partagée malgré eux, sur cette maudite île dans ces maudites geôles. Jusqu’à ce qu’il prête attention à la table bien trop moderne sur laquelle elle était allongée. Ses informateurs n’ont pas encore confirmé ses doutes.

Jenaro s’est arrêté une seconde de trop, le gamin en profite pour confesser tout ce qu’il connaît de l’affaire dans l’espoir d’être gracié. Il lui dit tout et l’espagnol l’écoute, toujours immobile, sa mort au bout des doigts.

Aliénor Bellovaque n’est pas retournée travailler depuis plusieurs jours.
Rumeur est qu'elle est à Paris pour le compte du travail mais à Paris, personne ne l’a vue.
C’est tout ce qu’il sait.

« Vous allez me l-… » Deux yeux incrédules observent la main de l’Accompli et le muscle humide qui y repose. Le corps du nouveau-né s’affale avec un bruit sourd.


Le vampire ressent la pression de l’aube comme une chape de plomb sur ses épaules alors qu’il referme la porte de son miteux appartement derrière lui. Les renégats sont morts, leur corps offert au soleil qu’il n’a plus vu depuis si longtemps. Depuis les Caraïbes. Le faible jet d’eau de sa douche emporte tout avec lui dans le siphon, à l’exception ce qu’il a appris cette nuit. Aliénor aurait disparu. Qu’en est-il de Mei ? C’est lui qui l’a sortie de sa Torpeur, lui qui l’a expédiée à Aliénor sans un mot ni une explication. Il a pensé qu’un Shreveport post-Révélation, aux côtés de la Française, serait le meilleur endroit pour la cacher, monstre parmi les monstres, pour lui apprendre à – enfin – contrôler la Bête. Il ne l’a pas aperçue dans sa brève entrevue du présent ou du futur, il contrôle encore mal cette nouvelle manifestation de son pouvoir. Le nouveau-né n’a pas mentionné son nom. Rassurement et interrogations désormais subsistent.

Le téléphone sonne, seulement quelques minutes avant l’aube, alors qu’il s’apprête à s’abandonner aux bras de l’intransigeante Torpeur pour la journée. La conversation est courte, déterminante. Alarmante. C’est Orhan qui confirme tous ses doutes. Aliénor a disparu, laissant Mei sans garde-fou. La colère noie la pointe d’inquiétude qu’il ignore sciemment.

La mort d’Aliénor Bellovaque a déjà le nom de Jenaro Silva gravé. Il est hors de question qu’elle lui échappe, qu’elle l’abandonne sans avoir payé pour sa cupidité.

Shreveport. S’il veut des réponses, c’est à Shreveport qu’il les trouvera.

Allez... Je sors Aliénor, pour la peine.
Pfiolala. Cette fiche. Déjà, je ne m'attendais pas à ce que le personnage soit vraiment joué un jour. Ca fait tellement longtemps qu'il dort dans un coin, Jenaro, mais jamais très loin de nos têtes, à Mei et moi. Comme j'ai eu souvent la chance de le voir, c'est toujours pile au bon moment, pile le bon joueur, la bonne joueuse, qui débarque pour ravir un scénario et l'habiter d'une plume taillée à sa mesure. C'est exactement ce que tu as fait pour lui. Je suis tellement content de te voir revenir parmi nous (à la maison, quoi, hein), et avec ce personnage. Tu l'as totalement compris, et bordel, quand j'y pense, il te va si bien que je ne sais même pas pourquoi je ne suis pas venu chougner plus tôt pour te le foutre dans les bras. Merci pour ce moment de lecture qui était vraiment très agréable. Je me rappelais d'une écriture assez juste, simple mais qui va droit au but, et qui sait user d'images parlantes, de scènes qui marquent, pile comme il faut. Tu as réussi ton pari haut la main, et j'espère que ça te servira de leçon et à arrêter de stresser pour R. Je n'ai rien à redire. Personnage respecté, et grands RPs comme promesse à venir.

Re-bienvenue chez toi et à très vite pour la suite.


Voilà, tu es officiellement dans la famille et ça implique de grandes responsabilités mais aussi beaucoup de fun. (Mais pas trop, Eoghan risque de le tuer.) Bref, tu as maintenant accès à tout le forum, ce qui veut dire que tu peux créer ta fiche de liens pour te faire plein d'amis ! Tu peux aussi nous tenir au courant des avancées de ton personnage dans un carnet d'évolution, mais c'est facultatif. Si tu es pressé d'écrire et que tu n'as pas encore de partenaires, n'hésite pas à poster dans les demandes de RP ou à te lancer dans l'aventure du fil rp ! Et si tu te sens seul, tu peux lancer ton propre scénario ou créer des pré-liens. Tu as sûrement constaté que nous avons un système de points sur AA, nous t'invitons à découvrir comment en gagner et surtout, comment les dépenser.
D'ailleurs, si tu as pris un prédéfini ou un scénario comme personnage, tu peux d'ores et déjà réclamer tes premiers points dans Collecter vos points.

Si tu as des questions, le staff est toujours à ta disposition pour y répondre. Et si tu veux un aperçu de la bonne humeur (pour ne pas dire folie) de nos membres, n'hésite pas à venir voir sur la CB ou à participer au flood ! Mais si on te fait un peu peur, n'hésite pas à demander l'aide d'un parrain ou d'une marraine pour t'intégrer. Ce sont des membres dévoués aux nouveaux !

Tout le staff d'Ashes Arise te souhaite donc la bienvenue dans ses rangs et à très vite pour les prochaines aventures !