Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
Gautièr Montignac
Gautièr Montignac
ADMIN ۰ Mignon comme Tchoupi, aussi vnr que Moundir : le Loup d'la Vieille (la chair vivante, c'est gourmang-croquang)
◖ INACHEVÉ ◗

Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 WjqXz0V Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 7dbuIBt Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 A4xF6gr

"C'est une histoire de dingue.
Une histoire bête à pleurer."

En un mot : Meursault d'Occident. Sorel d'Amérique.
Qui es-tu ? :
"J'irais bien voir la mer.
Écouter les gens se taire."

◖◗ Homme du pays occitan, dans le Sud de la France. Né au cœur des Pyrénées aux sommets blanchis, entre le soleil et la rocaille du mois de juillet 1898.
◖◗ Loup-garou Bêta condamné à fuir famille et village, jeté sur les voies forestières d'un exil, des frontières d'Espagne aux vallées de Lozère. Voyageur infatigable, jusqu'au Nord de la France et la côte est américaine.
◖◗ Relation d'amour et de haine pour cette France ingrate. Son sang a coulé pour des généraux dont le pied n'a jamais foulé le no man's land de la Grande Guerre. Membre d'un réseau clandestin dans les années 40.
◖◗ Rêveur misanthrope à la philosophie d'un autre temps. Passe sans mal de l'empathie au jugement, de la tolérance au dégoût. Aide lorsqu'il le peut. Tue quand il le doit. Bestiole dans le crâne qui commandite d'étranges désirs.
◖◗ Homme à tout faire : capable de nettoyer les chiottes, de garder un musée, de balayer la rue ou de tenir une caisse. Prédilection pour les postes de serveur, aidé par ses hanches étroites et ses bras solides. Poste d'observation privilégié pour tous les comportements humains et non-humains.
◖◗ Rebut. Incapable de s'adapter pleinement à une meute. Chaque tentative se solde par un échec plus ou moins pénible. Solitaire, se protège derrière la barrière de mensonges qui résistent encore aux outrages du temps. Prétend n'être rien d'autre que la Bête du Gévaudan. S'en convainc parfois, ou bien d'être un descendant.
◖◗ A subi les affres du sang et de la rumeur capable de frapper tous les bourgs et hameaux des campagnes profondes. Accusé de crimes qu'il n'a pas commis. N'a jamais eu l'occasion de racheter son honneur parmi les siens.
◖◗ Amant de Mei Long, poupée chinoise de sang royal. La rencontre entre deux écorchés de la vie, entre deux psychés abîmées, vouées à toutes les folies et aux errances mortifères dans les bois du Maryland.
◖◗ Poursuivi par des flics qui n'ont pas pour habitude de lâcher prise. Connu des autorités américaines depuis les années 70. En cavale permanente. Passé maître dans l'art des identités plastiques, artificielles. Espère trouver à Shreveport l'abri de la dernière chance, en incorporant les rangs de la meute. Tueur de flics et de femmes. Traqueur traqué de Medea Comucci.
◖◗ Mélancolique. Dans ses bons jours, capable de déceler la beauté dissimulée derrière tous les aspects de l'existence. Amoureux d'Histoire et de littérature, lecteur infatigable de Camus et de Céline.
◖◗ Dérangeant. Par ses regards perçants, par ses paroles sans filtre, par ses rires grinçants : inadapté, mais sympathique, si son interlocuteur s'y prête.

◖BÊTE DU GÉVAUDAN◗

Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 S6v5sWR Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 N1Hqv8C Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 TlIINL9

"L'a pas tellement changé la France.
Passent les jours et les semaines,
Y'a qu'le décor qui évolue.
La mentalité est la même.
Tous des tocards, tous des faux culs."

Facultés : ◖◗ Faiseur d'histoires. Capable d'inventer mythes et récits sans effort. Charmant ou effrayant tour à tour. Se réinvente sans cesse, personnage protéiforme.
◖◗ Passé maître dans l'art de dissimuler un corps et d'en ôter la vie. Tous les moyens sont bons.
◖◗ Sait comment survivre face au froid, à la pluie, à la grisaille et à la brume, aux mers, aux monts et aux coups bas. Aux morsures, aux traîtrises, aux caresses, aux promesses.
Thème : Le Fleuve ◖◗ Noir Désir
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 L4AOxKs
◖MINDHUNTER◗

Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 M70Ex1d Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 IfwWWwA Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 QeVIwzX

"Je vais les rues je vais les lieux où on ne m'attend pas. Ceux que je croise au fond des yeux, non, ne me voient pas. Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien. Des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins."

Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 WdHxnMJ
Pseudo : Nero
Célébrité : Harry Lloyd.
Double compte : Eoghan Underwood, Sanford R. De Castro, Aliénor Bellovaque & Ian C. Calloway
Messages : 677
Date d'inscription : 04/11/2019
Crédits : Elrem95 (ava') ; Wiise (Signa')
Ven 29 Déc - 6:52 (#)


Le temps ne fait rien à l'affaire
Il n’omet aucun détail. Il ne fait pas abstraction des ongles qui s’enfoncent dans la chair, témoignage d’une crispation naturelle, qu’il ne condamne pas. Il ne réagit pas. L’aurait-elle griffé au sang qu’il n’aurait qu’à peine bronché, songe-t-il. Il lui laisse une marge de manœuvre phénoménale, soulignée par la trêve de ce matin qu’il n’a pas hâte de voir finir. Le lit est confortable. Sa présence agréable. Leur mission accomplie. Il n’a pas si souvent l’occasion de profiter d’une sorte de satisfaction aussi basique. Ses désirs primaires sont quasiment tous satisfaits, en apparence seulement. Car la faim grignote son ventre, se rappelle à lui – éternellement avide – autant que la proximité de Medea lui rappelle qu’il n’est pas fait de bois. Depuis combien de temps cette tension plane-t-elle, entre eux deux ? Oui, l’Arkansas et la scène près de la voiture les avaient ébranlés tous les deux. Mais la source était plus ancienne que cela. Elle n’est jamais morte, et qu’importe les relents de haine qu’il éprouve pour elle, pour tout ce qu’elle incarne, pour ses collègues maudits et l’obsession qu’il représente à ses yeux noirs et scrutateurs. Elle porte une seconde main sur lui, et l’opale redescend sur le bras féminin et l’extension de ce corps plus proche désormais. Il ne l’empêche pas davantage d’assouvir sa curiosité, ce qui ressemble à un besoin irrépressible de le toucher. Elle l’amuse. Elle l’attendrit. Elle a troué une percée dans toute cette mélasse qui recouvre son cœur, enterré depuis des années dans le froid et la boue. Pas suffisamment pour obtenir sa clémence définitive ni sa protection sans fin. Mais assez, toutefois, pour lui donner envie de déposer les armes pendant quelque temps. Medea Comucci, dans toute la force de sa détermination et la vulnérabilité que lui confère sa posture, n’est pas le plus mauvais choix pour faire de cette humaine une amante passionnée.

Et puis soudain.

-J’ai pas besoin que tu me consoles avec des platitudes. Tu crois que je suis aveugle au point d’ignorer ce qui se serait passé si tu n’étais pas intervenu ? Ce n’est certainement pas “bien se défendre”.

Elle ne lui laisse pas le temps de répondre. Les lèvres de la profiler fondent sur sa peau, et lui tirent un frisson. Surpris du choix de sa destination, il bat des paupières, sa propre bouche entrouverte, avant que la tension de son corps ne diminue de nouveau quelque peu. Une main aux doigts effilés vient se percher contre la nuque de Medea, se faufilant sans difficulté sous les longues mèches sombres qu’il affectionne. Doucement, il presse, serre cette échine en un mouvement de pression régulier, comme pour l’inviter à la tempérance.

« J’ai vraiment l’air de celui qui aime à consoler les gens ? » Il sait bien que non, et cette boutade n’est destinée qu’à lui rendre un sourire qu’il n’est pas si difficile de voir fleurir à ses commissures. « Tu as fait ce que tu pouvais, et avec les informations que tu avais. Autant dire pas grand-chose. » Il soupire sous la pression de ses baisers, écoutant son organisme réagir à ces contacts pourtant si prudents, encore. Il n’y a pas de faux étonnement à porter en guise de masque. Ils savent tous les deux parfaitement ce qui va se produire. « Tu as tenu, avant mon arrivée. J’ai pensé que tu pouvais ne pas survivre, d’ici là. Tu l’as fait. Tu as fait ce pourquoi tu t’es rendue ici. C’est la seule chose qui importe. »

C’est vrai qu’il parle beaucoup. Mais il ne parle que pour elle. Pour l’envelopper de certitude, et ne pas laisser la place au doute. Sa main libre vient envelopper une hanche plus ronde que la sienne, sous le tissu qui la couvre. Sa peau est chaude, enivrante. Soudain, il a envie de connaître le goût, le grain de ce derme si proche. En un mouvement lent, mais inéluctable, le garou se redresse, la repoussant immanquablement. L’Italienne en vient à basculer sur le dos, tandis qu’il la surplombe à son tour. Cette fois, de son côté, l’intention est claire, et pourtant, il procède avec une délicatesse presque surprenante. Après avoir plongé son regard dans le sien, il insiste, pour une dernière précision. « L’expérience… C’est ce qu’il te manque le plus, oui. Et une pointe de sagesse. » Il sourit, se penche, pose ses lèvres sur la pointe du nez adorable.

« Je suis resté parce que tu me l’as demandé. Avec tes yeux. Avec toutes tes fibres. Je t’ai entendue. Je me suis dit que je pouvais bien faire ça. » Si l’homme est grand, il se sait plus léger que nombre de ses comparses. Peu à peu, il s’allonge, lui fait goûter à son poids sur elle. À son sexe contre ses cuisses, qui se gorge déjà d’une sève familière. « Tu aimes le loup. Tu l’aimes beaucoup. Tu n’as pas peur de lui. Tu le préfères à moi. Parce qu’il parle moins, sûrement. » Comme un rappel, un infime coup de langue, contre une joue moelleuse. Un mordillement infime, à l’orée de sa mâchoire.

« Je ne regrette pas. J’ai aimé dormir avec toi. Tu sens bon, même si je n’aime pas ce savon. »

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr





Le Temps qui reste

Revenir en haut Aller en bas
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
Medea Comucci
Medea Comucci
Sugar Mommy, la randonnée c'est ma vie (et mes collines ne demandent qu'à être explorées)
I will stop at Nothing

En un mot : Humaine. Profiler pour le FBI et consultante pour la NRD
Qui es-tu ? : A cinquante ans, je rassemble les bris de ma carrière explosée dix ans plus tot. Travailleuse acharnée, animée par un désir de vengeance qui me couple le souffle. Je ne m'arrêterais que lorsque ma Némésis sera morte ou sous les verrous. En parallèle, à la tête d'une cellule spéciale, je suis chargée d'incarcérer les CESS qui s'imaginent au dessus des Lois.
Facultés : J'attire les ennuis. Très facilement. Et souvent, je vais à leur rencontre.
Thème : https://www.youtube.com/watch?v=EUY2kJE0AZE
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Medea510
ASHES YOU WILL BE
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Mood10
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 200.gif?cid=95b2794409d646be60a21e5e3ecc82c3d7e8c5cf8a51849c&rid=200
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Medea211
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Medea212
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Xmas_111
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 JgCo1RY
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 MmicoYd
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Product_11433288h
Alla fine, rimane solo l'oscurità ~Gautièr~  - Page 2 Art-deco-onyx-and-diamond-pendant_2_90-1-12467

Pseudo : Mea
Célébrité : Morena Bacarrin
Double compte : Wynonna
Messages : 1803
Date d'inscription : 16/06/2021
Crédits : Carm/Kaidan
Jeu 11 Jan - 11:09 (#)

Elle s’est endormie trop vite hier soir. Malgré la peur, malgré l’atmosphère malsaine de la mine qui lui collait à l’âme, elle s’est endormie trop vite, sans pouvoir mesurer l’exceptionnel des heures nocturnes. Le loup, qui se dérobe à une approche directe depuis le début de leur collaboration imposée, a accepté cette proximité novatrice. S’est laissé approché, toléré ses mains sur lui. Medea ne commettra pas cette même erreur durant cette trêve matinale, aux couleurs buissonnières. Elle n’ira pas vite. Profitera de chaque minute de répit qui leur est offerte. Que le français accorde. Sa peau, sous ses doigts. Si chaude et veloutée. Les notes de sa voix qui s’arrondissent pour lui promettre que le cauchemar est mort. Cette fois.

Ses doigts vagabondent, ponctuent ses mots de leur opinion sensorielle. Plus légers quand elle est en accord avec lui, s’attardent plus lourdement quand son accord diverge. Il s’offre à cette exploration digitale qui précède celles de ses lèvres, encore suspendue. Ce que ses mains effleurent, elle veut les goûter avec sa bouche. Mais elle ne précipite rien. Ne ressent pas l’urgence d’une passion aveugle. Ho non, l’italienne a les yeux grands ouverts. Elle le désire depuis trop longtemps pour se refuser le droit d’étirer l’instant à sa guise. Lui offrir le choix, aussi. Que l’espace de leur corps, ce matin, soit peut-être le dernier espace de liberté qu’il possède sans contrainte. Le droit de refuser et de se lever. La frustration sera mordante, moins que le doute sur son envie d’elle.

Il assène sans brutalité que l’Histoire est écrite et qu’elle ne peut plus rien y changer. Qu’elle a agit au plus sincère de ses convictions et de ses intuitions. A défaut d’avoir pu sauver sa défunte collègue, elle n’a pas démérité. Elle n’était pas prête à l’accepter. La culpabilité de cette mort inévitable pèse sur sa conscience. Un échec qui s’ajoute à ceux qu’elle laisse derrière à chaque étape de sa carrière. Ses mots mordent, à l’opposé de sa bouche qui embrasse, qui assouvit enfin le caprice qui couve depuis des mois derrière l’éclat policé de son regard sombre. Il s’offre en cobaye de cette nouvelle expérience sensuelle entre eux. Non, elle n’a pas le cynisme nécessaire pour classer ce qui se déroule entre eux dans ses dossiers mentaux, pas encore.

Elle a trente-trois ans et cela fait quasiment deux ans qu’il déchiquette les murailles de son éthique professionnelle, sans un mot ou un geste de travers. Presque.

Le bourgeon de chair réagit à ses effleurements, sa colonne vertébrale se durcit sous elle. Ce n’est pas une victoire, ce n’est pas un triomphe mais le début d’un voyage. Le lycan s’apaise, elle sourit. Lappe encore ce torse offert. Son échine s’arrondit au contact de sa main à lui. Elle ferme les yeux, pour mieux le sentir. Il masse la zone sensible, ce magma de nerfs, frisson languides. La brune relève les yeux de son buffet, une pointe d’amusement tempère l’agacement initial. -C’est un rôle qui te va bien, ce matin. -Il ne revient pas sur son refus d’écouter son expérience, sur son caractère entêté qui les a conduit face à une créature contre laquelle ils manquaient de préparation. La fierté de l’italienne accepte mal l’amplitude de son erreur. Les conséquences auraient pu être bien plus graves. Un rire qui la surprend à son étrange compliment. Un coup de dent joueur sur le haut de son torse. -Tu ne sais pas encore que j’ai de la ressource? -Elle peut être impulsive et téméraire mais tente de ne pas foncer tête baissée sans préparation. Avant d’entrer dans la mine, elle s’était armée. Sérieusement. Il y a un refus de se reposer totalement sur les facultés et la présence de son partenaire.

C’est étrangement érotique, cette discussion qui se détache du langage de leurs corps. Dont ils ont une hyper conscience. Elle ressent en profondeur chaque vague qu’il crée sur sa peau, chacune de ses vibrations. Les muscles de la jeune femme s’assouplissent à chaque exploration, chaque progression sur elle. Guimauve. Son contrôle glisse un peu plus. L’équilibre bascule, son dos retrouve le moelleux du matelas, il se dessine au-dessus d’elle, promesse de luxure dans sa posture. Cette retenue dont ils font preuve tous les deux, ce n’est pas de la timidité, ce stade est cramé depuis longtemps. C’est le plaisir de l’anticipation. De cette fièvre qui monte, irrépressible et de mesurer les minutes  restantes avant qu’elle ne les balaie. -Je suis une bonne élève, Lupo, j’apprends vite.

Aucune honte à ce sous entendu évident, au contraire, ça l'amuse de basculer dans ce registre qu’elle se permet rarement. Ce baiser sur le nez agrandit les prunelles sombres. C’est le premier et c’est le centième, tant ses lèvres l’ont épousé avec une évidence renversante. Comme si le garou l’avait embrassé dans le refuge de son esprit à de multiples reprises. Valide. Elle voulait qu’il reste. Elle voulait ce matin avec lui. Elle voulait se réveiller avec lui à ses côtés, au moins une fois. Cette fois-là. Medea ne ternit pas ce qu’ils partagent avec un mensonge. Hoche la tête. Il a raison. Un gémissement qui tient du ronronnement à son poids sur elle. Ses mains l’encouragent. Dévalent son dos, le plat de ses épaules, s’immobilisent à ses hanches. Son bassin roule sous lui, mouvement affamé. Elle exige plus de lui. Mais il continue à parler. Encore. L’italienne relève la tête pour embrasser son bras encore appui sur le lit à côté d’elle. -Tu exagères. Je ne connais pas le Loup, pas encore. Pas vraiment. -Il soulève un point intéressant. Est ce qu’elle a peur de l’Animal? -Je respecte sa force et sa puissance, et je n’étais pas la cible de celles- ci. -Elle devine qu’elle n’aurait pas eu la même réaction si elle avait été la proie de ces yeux d’or. -Il est Beau, ton loup. Magnifique. Jaloux? Mais non je ne le préfère pas, je le découvre. Laisse nous un peu de temps et là, il pourra devenir préféré. -Clin d'œil. Son coup de langue, la présence mesurée de ses dents, il joue.  Elle aime qu’il joue. Il n’apprécie guère les molécules trop chimiques du savon générique de l'hôtel. Medea ne croit pas qu’il ait un avis différent sur ses parfums et autres senteurs artificielles.

Avant de ne plus pouvoir bouger, elle soulève l’ourlet de son tee-shirt. Dans un mouvement ample, il bascule au-dessus de sa tête avant de trouver le sol. Nudité quasi totale qu’elle expose sans fard. Refusant d’être trop consciente d'elle-même. Si le Lycan ne l’a jamais vue nue avant ce matin, il la fréquente depuis des mois, assez pour avoir une bonne idée de la proportion de ses courbes. Elle n’est pas parfaite, ne cherche pas à l'être. Medea se rallonge. D'un bras, elle ceinture ses reins, ses doigts s'imprègnent de la courbe qui précède ses fesses.  Empaume sa nuque pour ployer son cou vers elle de la seconde, ses lèvres taquinent les siennes. Les frôlent, murmure contre elles. -Est -ce que tu peux arrêter de parler, maintenant, ou je vais devoir te supplier? -Malice. Elle n’a guère un caractère de suppliante. Ses jambes s’évasent pour mieux sentir son bassin contre le sien. La plante de ses pieds sur le lit, ses genoux se relèvent et enserrent ses hanches, volonté affirmée d’un contact plus décisif.

Il y a un moyen si simple qu’il se taise. Le baiser qu’elle a donné la veille était un masque, un échappatoire à la discussion trop personnelle qu’ils avaient sur sa famille. Celui- ci est une déclaration. Une absence de doute et de regret. Le point d’exclamation de ses désirs dévoilés. Elle prend son temps malgré ses mains possessives, qui l'agrippent avec plus d’ardeur. Fusion métallique de ses sens quand sa langue rejoint enfin la sienne. Ses hanches basculent vers l’avant, quémandeuses de son poids, de sa solidité sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» The fine art of poisoning
» Les Pleurs [Gautièr]
» Suspension Ft. Gautièr
» Gautièr Montignac ≈ Le Sang et la Rumeur

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: