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Non coupable ! [Sanford - Ethan]

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Cannot a Beast be tamed
Ethan Roman
Ethan Roman
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En un mot : Humain
Qui es-tu ? : Non coupable ! [Sanford - Ethan] Design10
Facultés : Aspirateur à emmerdes
Thème : Ohne Dich / Rammstein
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ASHES YOU WILL BE

Pseudo : Ethan Roman
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Mer 21 Juil - 19:34 (#)

Soirée pourrie, soirée solitaire. J’avais rendez-vous avec un client après 19 heures. Le mec s’est jamais pointé, j’ai poireauté pour rien. J’ai même pas touché à la Shelby Cobra qui dort depuis des lustres sous sa bâche, il serait vraiment temps que je m’y mette sérieusement. La pauvre, elle doit croire que je l’ai oubliée. C’est juste que j’ai pas le temps. Joe, le patron, n’est jamais là, il se pavane à l’autre bout du pays, prétextant avoir des affaires plus importantes à gérer que son minable garage à Shreveport. Bon, c’est vrai, il faut l’avouer, que c’est pas ce qui doit lui rapporter le plus de thune au monde mais faudrait qu’il se rende compte, que moi, c’est mon gagne-pain. Je suis certain que si je lui fais une offre correcte, il me lâche la boutique. J’y réfléchis depuis plusieurs semaines, sauf que j’ai pas le pognon et vu mon statut envers l’état américain, je me vois mal débarquer dans une banque pour demander un prêt. Après y’a bien Nicola, mais c’est quand même légèrement gonflé de ma part de lui demander de financer l’achat du bastringue. Bien que, ça peut être un investissement sur le long terme peut-être. Ça me fiche le tournis de penser aussi loin que ces foutus vampires. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi et surtout comment notre amitié est née avec ce gars. Il m’a foutu dans une cage pour que je combatte son champion, j’ai gagné et c’est parti. A y réfléchir, c’est vraiment pas logique cette amitié-là.

Tout ça pour dire que mon connard de client n’est pas venu et que du coup, j’ai loupé le match que je voulais absolument voir. Tu me diras que je peux toujours le voir en « replay » sauf qu’un autre trouduc’ m’a balancé le score à la tronche alors que je voulais juste descendre une chopine, me narguant que les Allemands étaient nuls au foot. J’ai même pas fini ma bière, c’est dire.

Et là, je déambule comme un abruti, dans les ruelles sombres de Stoner Hill, les mains enfoncées dans les poches, la capuche remontée sur ma tête, évitant qu’un autre débile m’appelle encore une fois « Jesus ». Je cherche quoi en fait ? Un restau ? C’est pas vraiment le meilleur endroit pour trouver un bon petit plat. Une fille ? J’ai pas envie de ken ce soir, j’ai trop de trucs qui tournent dans ma tête. Un peu d’herbe ? Ca aurait au moins l’avantage de me détendre mais, à tout bien y réfléchir, j’ai pas envie de sentir ma langue me coller au palais, de perdre le contrôle sur mes pensées. Les emmerdes ? Non, se battre, ça fait mal.

Les rues sont balayées par un vent glacial qui me revigore. J’aime le froid, j’aime l’hiver. Les rafales s’engouffrent entre les immeubles, surprenant le marcheur esseulé que je suis, elles me piquent le visage, agressent mon être et s’insinuent sous mes vêtements me faisant frissonner. Je souris à la nuit et m’arrête à une intersection en relevant la tête, cherchant à m’orienter dans ce dédale de petites ruelles. De la musique s’échappe d’un bar, elle m’appelle et m’invite à prendre du bon temps. Une petite mousse ne pourrait pas me faire du mal avant de passer au Mac Do et de rentrer pour mater une petite série. Ragaillardis par ce semblant de programme, je pousse la porte de l’établissement et avise la salle tamisée pour voir quelques danseurs évoluer sur la piste. Amusé par leurs manèges, je les observe tout en cherchant une table lorsque je vois Aurora et Nicola enlacés dans une danse, ma foi, assez proche. J’élève les sourcils et ris de bon cœur. Dommage… elle me plaisait bien la petiote. Ressortant du bistrot, ne voulant déranger le couple naissant, je me dirige vers le fast food en prenant un raccourci, passant dans une minuscule ruelle.

Une plainte étrange, loin des râles lascifs qui s’élèvent parfois de quelques arrière-cours, se fait entendre. On dirait un animal blessé. Intrigué, je suis la piste, pousse une porte entrebâillée et découvre une jeune femme que peu vêtue, baignant dans une mare de sang. Me précipitant, je m’agenouille à ses côtés en examinant rapidement ses blessures. Je n’y connais rien mais ses plaies ressemblent beaucoup à des morsures, pas animales, mais bien trop « humaines ». De plus, elle a été battue violemment, son visage est tuméfié, elle n’arrive plus à ouvrir un œil. Doucement, je passe le dos de ma main sur sa joue, murmurant quelques paroles réconfortantes.

- C’est bon, Cocotte, je suis là, je vais prendre soin de toi, on va appeler les secours et tout ira bien.

Elle remue, me regarde et agrippe ma main avec beaucoup plus de force que je le soupçonnais.

- Non, pas l’hôpital. Sa voix n’est qu’un mince filet entrecoupé de respirations difficiles. Emmène-moi chez de Castro, Sanford, Phoenix Street. Il saura quoi faire.

Sa tête roule sur le côté et un filet de sang s’échappe de ses lèvres.

- Merde…

Phoenix Street… c’est juste à côté, je peux faire ça. Délicatement, je passe mes bras sous ses épaules et ses genoux, la soulève aussi doucement que je peux. Une grimace s’imprime sur mes traits lorsque mes mains rencontrent la bouillie gluante déjà en voie de coagulation. Mes paupières s’abaissent et j’inspire un grand coup tout en essayant de penser à autre chose.

Sortant de la cour, j’allonge mes enjambées, priant tous les dieux que je connais, de ne croiser personne. Arrivé au coin, je tombe sur les copines de la miss qui commencent à piailler plus fort qu’une basse-cour.

- Sanford ! Je cherche un dénommé de Castro ! Il est où ?!

Les filles m’indiquent l’immeuble dans lequel je me précipite et dépose, avec précaution, la ptite demoiselle qui n’est toujours pas consciente, sur un canapé. L’intégralité du poulailler m’a suivi et chacune y va de son petit commentaire. Je me redresse et recule un peu en écartant les bras pour pousser les misstinguettes.

- SILENCE ! Putain, il est où ce de Castro ? C’est urgent, là !
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Sanford R. De Castro
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"It was your doom."

En un mot : Patron du Syndicat du String.
Qui es-tu ? :
"No solo de pan vive el hombre."

❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
❂ Né au Mexique, dans la terrible Ciudad Juarez. A grandi parmi ces terres arides, au sable rendu gluant par le sang des sacrifiées massacrées à la frontière. Orphelin abandonné par le père ; Christa Reyes est venue grossir la liste des disparues.
❂ Jeune pousse cultivée par la bonté des hommes et femmes d'un presbytère qui ne le fait pas rêver, bien que sa Foi persiste. Ses songes se tournent vers les terres d'Amérique. La fougue de l'adolescence le pousse à se saigner aux quatre veines pour un voyage sans retour.
❂ Feu bout de chair à canon ; prostitué par les ritals du gang de San Diego : le prix à payer pour la traversée infernale. Retrouvé par Miguel de Castro, chef du cartel de Phoenix et oncle bienfaiteur.
❂ Habitué à vivre parmi les hommes vulgaires, bavards et brailleurs ; parmi les filles impudiques, jalouses et bruyantes. Se sent à l'aise partout et nulle part, capable de se fondre dans la masse comme de s'imposer dans une foule.
❂ La fuite précipitée d'Arizona et la mort du Parrain l'ont conduit à diriger là où il n'aspirait qu'à obéir. Ses ambitions demeurent encore modestes ; recruter cerbères et fleurs des pavés. Reconstruire.
❂ Hanté par le secret qu'il ne partageait avec personne d'autre que Miguel. Se débat jusqu'à l'épuisement à chaque pleine lune sans qu'aucun espoir ne vienne briser cette roue de torture.
❂ Parasite une partie de Stoner Hill et ses ruelles pourries par le stupre et la misère (Phoenix street). QG presque chaleureux, dans un immeuble cédé une bouchée de pain par la ville. Bureau, cantine, lupanar et seconde demeure, quand il ne réside pas à Pinecrest.
❂ Aime la nuit, les balades en moto, partager du temps avec les filles et les hommes autrement que pour aboyer des ordres et prendre les choses en main. Timidité masquée de détermination et d'humour.
❂ Supérieur d'Erynn Driscoll, Sumire Matsuhime, Maria Parado et Zach Solfarelli.

❂ LOS MUERTOS VIVOS ESTAN ❂

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Facultés : ❂ Il fend l'air depuis tout gosse. Pour les courses les plus innocentes entre les cultures de Ciudad, comme pour attraper un train en marche, filant vers des cieux espérés moins cruels.
❂ Force légèrement accrue de par sa nature de garou, planquée derrière une silhouette haute et longiligne.
❂ Formé à la mécanique par les gars de son oncle ; capable de démonter et remonter un moteur les yeux fermés. Préférence pour les deux-roues, mais amateur de belles bagnoles.
❂ Toujours armé. Répugne à tuer, mais n'hésite pas à se servir d'un flingue. Réputé pour l'élégance étrange de ses meurtres, pendant la "guerre" de Phoenix.
Thème : Land of All ❂ Woodkid
Non coupable ! [Sanford - Ethan] KKWBGJS
❂ SMOOTH CRIMINAL ❂

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Mer 4 Aoû - 6:14 (#)


Hurt
Les fêtes de Noël approchaient.
Il avait hâte.
Contrairement à ce que l’on aurait pu prédire de la part d’un mac des ruelles de Stoner Hill, il avait bien l’intention de faire profiter les hommes de main comme ses filles d’une soirée et d’un repas dignes de ce nom. La plupart d’entre eux n’avaient plus de famille ; ponts coupés, proches décédés… Le genre de choses habituelles dans ce milieu. Les péripéties, l’installation longue et douloureuse… tout avait paru retarder le moment de créer un sentiment de cohésion plus fort encore. Ils y étaient, à présent. Parmi les bénéfices effectués au cours de l’année, il avait dégagé un petit pécule suffisant pour gratifier chaque tête de quelques billets supplémentaires, et d’un réveillon capable de les propulser dans la nouvelle année plus agréablement que la précédente. Il avait fomenté son projet seul, ou presque. Même Maria n’était pas au courant.

Gabriel Renales, lui, savait.

Il pénétra dans le bureau, tombant sur les lumières éteintes. La pièce n’était éclairée que par la grâce des réverbères du dehors ainsi que par un croissant de lune assez généreux pour rendre l’atmosphère sombre, mais pas angoissante. Le bureau confortable tourné vers les vitres froides, Sanford était resté là, longtemps après avoir rédigé les dernières lignes concernant la gestion du cartel. Il aimait s’abîmer dans la contemplation paisible d’un spectacle aussi naturel que la nuit dans cette ville devenue la sienne. L’immeuble était calme. La plupart des gagneuses étaient parties tapiner dehors. Les autres, peu enclines par ce mauvais temps à dépenser leur argent et leur énergie dehors, étaient sagement restées dans leur chambre, ou profitaient des parties communes privatives du building. Dans quelques jours, la surprise éclaterait et, il l’espérait, leur conférerait un plaisir au moins égal à celui qu’il avait éprouvé lors des préparatifs. Pour une fois, il se sentait en paix. Et la pleine lune ne viendrait le tordre que dans une dizaine de jours. Une nuit à la fois.

« Tu ne rentres pas ? Il était prévu que tu ne sois pas de garde, cette nuit. »

Sanford tourna la tête vers son invité, ami et premier lieutenant. Il le couvrit d’un regard amène, haussant les épaules. « Je me suis perdu dans mes pensées tout seul, comme d'habitude. Tu as des nouvelles des autres ? Tout se passe bien ? »
« Tout se passe bien. Zach me l’a confirmé il n’y a pas cinq minutes. »

Il acquiesça et s’adossa plus confortablement au dossier de cuir, retrouvant la vue des fenêtres, pensif.

« Tu crois que je fais bien ? »
« Pour ? »
« … Noël. »
« Oh… ça. »
« Hum. »

Il attendit le verdict. Gabriel n’avait jamais prétendu approuver une décision de sa part juste pour demeurer dans ses bonnes grâces. Son honnêteté lui était précieuse. Il savait qu’il n’entendrait jamais simplement de sa bouche ce qui apaiserait son ego. Souvent, il le sollicitait, comme pour assurer sa trajectoire, et n’en dévier sous aucun prétexte. Mais quelle trajectoire ? Le doute l’assaillait, rendait son sommeil parfois houleux, et l’obligeait ainsi à consolider le masque qu’il n’ôtait devant les autres sous aucun prétexte.

« Miguel aurait approuvé. Il aurait lui-même pu organiser ce genre d’événements. Il savait que c’était… important. »
« Oui… Je crois aussi. »

Tous deux se tinrent là un moment, silencieux. Chacun plongé dans ses souvenirs, les murs de la hacienda obsédant leur mémoire. Il s’estimait chanceux, encore. Gabriel avait perdu bien davantage de lui. Des amis, un toit, un mentor… des décennies entières passées au service du même homme, volatilisées, réduites en fumée. C’était grâce à lui qu’il relativisait sur ce qu’il avait lui-même dû reléguer au passé. Gabriel, la sentinelle muette, ne l’ouvrant que lorsqu’on le lui demandait. Fidèle au poste. Il ne connaissait aucun homme plus loyal, ni plus fiable. Cette pensée l’émut, et il se releva pour ne pas laisser ses idées fissurer son humeur égale.

« Allez… Je te laisse la garde. »
« Je t’accompagne jusqu’en bas. »

Ce n’était pas une question. Le proxénète accepta cette escorte tranquille. Ils empruntèrent les escaliers, et ce ne fut qu’en descendant les degrés menant au rez-de-chaussée qu’il décela une agitation anormale. Un mauvais pressentiment le saisit, et tous deux enfoncèrent les portes coupe-feu pour débarquer dans l’espace presque anonyme, dépourvu de toute décoration hormis ce foutu canapé dont ils ne savaient jamais quoi foutre. Autour du mobilier, une flopée de prostituées entouraient un inconnu et couinaient leur affolement.

- SILENCE ! Putain, il est où ce de Castro ? C’est urgent, là !

Il se raidit. Gabriel et lui marchèrent comme un seul homme dans leur direction. Dès qu’elles l’aperçurent, ses filles se reculèrent dans un piétinement sonore de talons hauts. Il chercha rapidement Maria des yeux, sans succès, ce qui n’était pas étonnant. Elle aurait aussitôt remis de l’ordre dans ce bordel. Sans lever la voix plus que nécessaire, confiant en son autorité bien que détestant aussitôt l’attitude péremptoire de celui qui le cherchait, il répondit :

« Ce De Castro, c’est moi. »

Il s’avança, et Gabriel jeta un coup d’œil torve au nouveau venu en guise d’avertissement. Le genre de regard capable de réduire au silence n’importe quelle frappe, qu’elle provienne d’Arizona ou de Louisiane. Sanford blêmit en apercevant Xan, allongée et presque exsangue. Ses prunelles allaient et venaient, de ses blessures au sauveur/agresseur potentiel. Il ne laissa passer qu’une poignée de secondes avant de pointer la porte du doigt.

« Retournez travailler immédiatement. On s’occupe d’elle. Gabriel, emmène-la… Fais ce que tu peux et essaye de tirer ça au clair. » Le cerbère acquiesça et, usant d’une délicatesse étonnante venant d’un type dans son genre, la souleva dans ses bras, escorté par une putain de son choix afin de l’aider, et la ramener dans sa chambre. Bientôt, ils ne furent plus que deux, dans le grand hall vide et froid. Le Mexicain carra les épaules, mince et haute silhouette soulignée par l’un de ses éternels blazers, dont il tira les pans avec une certaine raideur. « Je souhaiterais des explications. J’espère pour vous qu’elles seront satisfaisantes. »

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Sam 11 Déc - 20:14 (#)

Ma gueulante fait son effet visiblement, car les miss la mettent en veilleuse, laissant un fond de chuchotis voler dans les airs. Elles s’écartent, l’image d’une main battant l’air au-dessus d’un plat, chassant des mouches, me vient à l’esprit. C’est pas sympa, ces filles font un boulot sacrément ingrat, le plus vieux du monde et moi, je les compare à des mouches… Triste constat. Alors que ma conscience et mon moi intérieur sont en grande conversation, un type suivi d’un second débarquent, me faisant comprendre que mon éclat de voix n’y est finalement pour rien. Leur seule présence suffit à apporter le silence.

Dupond et Dupont ont une sacrée prestance, même moi je me raidis devant les deux bonhommes, un picotement désagréable courant sur ma nuque. Les bras ballants, j’ai l’impression que tout à coup mes vêtements sont trop grands pour moi. Je sens un point humide au niveau d’un genou qui commence à durcir. Ma veste colle à mon t-shirt qui lui-même semble s’être aggloméré à mon ventre. Je suis sûr que si je tire dessus, je vais grimacer en sentant des poils s’arracher, magnifique et une petite épilation à l’hémoglobine. Mes mains sont poisseuses et il émane de moi, une terrible odeur ferreuse qui me fait plisser le nez. Je dois faire un appât fantastique pour des vampires. Cette pensée me fait lever la tête afin d’examiner les deux gars qui, après un premier coup d’œil, n’ont rien des êtres fantastiques tels que mon pote Nicola. Après, je ne suis pas un expert, loin de là même, donc tous les doutes restent permis.

J’ouvre la bouche avec la ferme intention de dire à Dupond ou à Dupont de se magner la rondelle. La ptite mistinguette a vraiment l’air mal en point. Plus le temps passe, plus ses chances s’amincissent. J’ai pas le temps d’émettre le moindre son que le premier molosse aboie déjà des ordres féroces et me jette un regard assassin. Une grimace tord mes lèvres, vaine tentative qui aurait voulu être un sourire. Je dois avoir l’air d’un idiot fini qui est sur le point de se pisser dessus de peur. Je sais pas d’où sortent Dupond et Dupont, mais je ne les ai jamais croisé dans le quartier, pourtant ça fait un moment que je m’y suis établi. Et si je les avais croisés, je ne serai jamais revenu par ici tant il émane un charisme menaçant de leur part. Au moins les nénettes sont bien protégées.

Trois mots claquent. Ils sont immédiatement suivis de cliquetis de talons et de crissement de bas qui s’éloignent rapidement vers la sortie. J’aurai d’ailleurs bien volontiers suivi le mouvement mais je suis fasciné par la douceur de Dupond lorsqu’il emmène sur la petiote. J’espère sincèrement qu’elle va s’en remettre. Mon regard quitte l’escorte pour revenir à Dupont qui n’a pas l’air très reconnaissant. Ses gestes sont secs et saccadés, ajoutant une petite couche à mon malaise. Il m’achève avec deux phrases courtes, sous-entendant vaguement que je suis impliqué dans l’état de la jeune femme.

- Hein ?

Haussant un sourcil, je me redresse et abaisse ma capuche. Imprimant une mine étonnée à mes traits, j’effectue quelques pas, cherchant à reprendre contenance. Hors de question que je me laisse intimidé par ce genre de gaillard, même si j’ai le trouillomètre qui flirte avec le zéro.

- Habituellement quand on vient en aide à une personne blessée, on la remercie.

Je me hais ! Ma voix n’est qu’un filet mal assuré qui essaye de se frayer un chemin dans ma trachée serrée. Niveau crédibilité, on repassera. Je me racle la gorge et repars à l’assaut, tablant sur une attitude plus proche de ma nature.

- Ecoute mec, je l’ai trouvée là-bas, je lève mon bras dans une direction aléatoire, n’ayant aucune idée des points cardinaux. J’me suis fait planter par un client ce soir, tout en me lançant dans mes explications, je me rends compte qu’il pourrait mal interpréter mes paroles, me forçant à entrer dans les détails. Heu… j’suis mécano hein, j’vends pas de came. Bref, je me baladais un peu au hasard en réfléchissant sur l’avenir de ma soirée, tu vois entre me faire un resto ou me rentrer. Finalement, j’ai opté pour un Mac Do quand j’ai entendu des râles. J’te jure ! Elle était déjà bien amochée quand je l’ai trouvée. T’as bien vu qu’elle a dû être mordu par un… un… C’est fou quand même, j’ai toujours autant de mal à prononcer à voix haute ce mot. Un vampire je suppose. Je l’ai ramassée, elle m’a demandé de la ramener ici et voilà, fin de l’histoire.

J’espère qu’il va pas commencer à avoir des soupçons sur moi, parce que franchement j’ai rien, mais alors absolument rien d’un mort vivant. Et surtout, je suis incapable de faire du mal à une nénette. Je me dandine, mal à l’aise d’un pied à l’autre, c’est pas trop ma tasse de thé ce genre d’endroit.

- Tu crois qu’elle va s’en sortir ? Je pourrai passer prendre des nouvelles ? Enfin, je veux pas être intrusif, hein… Si ça dérange, pas de soucis.

Mes index se pressent contre mes pouces, ça colle terriblement. J’abaisse mon regard afin de vérifier mes mains et grimaces.

- Je peux me laver les mains ?
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Lun 17 Jan - 2:43 (#)


Hurt
Il ne se laisserait pas abuser par sa tronche d’innocent à première vue.
Parce qu’innocent, personne ne l’était. Même les curés qui l’avaient élevé ne l’étaient pas.
Sa mère ne l’était pas davantage non plus, qu'importe que cette réflexion lui en coûte.
Tous victimes.
Tous coupables.
Chacun à sa manière, à sa mesure, au fil de leurs imprudences. Ce gars-là pouvait bien avoir une gueule d’ange à toute épreuve, il n’en restait pas moins qu’il venait de lui ramener l’une de ses filles dans un état lamentable. Même si l’inconnu n’avait pas l’air d’un criminel en puissance, le ton qu’il employa pour s’adresser à lui le fit tiquer, et un mouvement imperceptible de tête indiqua clairement que le seuil de patience et de tolérance de Sanford De Castro venait d’être franchi.

« Pardon ? »

Le ruisseau d’explications ne contenait que peu d’informations intéressantes et pertinentes pour le cas qui les occupait. Il se contenta de froncer les sourcils face au programme nocturne chiant comme la pluie déclamé en guise d’excuse par son interlocuteur. Ce dernier prétendait ne pas vendre de came, en revanche il aurait pu largement en consommer, vu son débit et son comportement à côté de la plaque. Parfait. Non seulement il devait faire face à une fleur des pavés blessée et visiblement gravement, mais en plus il devait se coltiner un toxico qui venait peut-être d’effectuer sa dernière BA de l’année. Plus il parlait, moins il le croyait capable d’une boucherie pareille. Cependant… Les mains écarlates étaient-elles seulement dû au transport de la jeune femme ?

« Passer prendre des nouvelles, hein ? » Son rire parut résonner dans le hall trop grand pour eux deux. « Et puis pourquoi pas lui faire envoyer des fleurs et des colis Amazon, tant qu’t’y es ? » Une colère contenue mais bien perceptible éclipsait totalement les températures du dehors qui rafraîchissaient l’entrée de l’immeuble. « Un peu que ça me dérange, oui. » Sans gestes brusques, l’une de ses paumes se glissa vers l’arrière. « T’en fais pas, gringo. Evidemment qu’elle va s’en sortir. Et on va t’remercier. On n’est pas ingrat, ici. On n’est pas connus pour ça, du moins. On prend soin des nôtres. On est sensibles à la loyauté et on fait confiance à personne, surtout. » Lorsque les doigts de sa main droite reparurent, ce fut pour enserrer la crosse d’un beretta discret mais efficace. Avec la nonchalance effrayante d’un homme bien trop habitué à manier des armes de poing, il vérifia machinalement le nombre de balles qu’il lui restait dans le barillet, faisant chanter la mécanique en une mélodie connue par cœur. Au moindre mouvement, il était prêt à réagir. Son détachement pouvait le rendre bien plus effrayant qu'à l'ordinaire ; ses bonnes manières, ses ongles impeccables et le timbre posé de sa voix n'y auraient rien changé. Lorsque le « clac ! » significatif eut lieu, il tendit le bras et pointa la gueule du revolver en direction de ce type qui avait choisi le mauvais soir pour mettre le nez dehors.

« J’vais te dire ce qu’il va se passer maintenant. On va sortir faire une petite promenade, toi et moi. Parce que tu vas me montrer où est-ce que tu l’as trouvée exactement. Et pas la peine de me raconter ta vie entretemps. Clair, net, précis. Mais avant ça, tu vas ouvrir la bouche. Bien grand. » Il voulait voir. Malgré la salivation, malgré le temps passé, s’il repérait la plus infime trace de sang sur sa langue ou ses dents… Alors il se promettait de l’abattre dans les caves inoccupées. Il n’eut pas le temps de s’étonner du calme impérial qui l’habitait. Il s’était juré de protéger ses gagneuses. C’était à ce prix, et seulement à ce prix, qu’il s’assurait de l’autorité de tout le groupe ainsi que des autres hommes de main, tous dehors à cette heure-ci. Il se fichait de n’avoir personne à impressionner. Il n’avait jamais fait un spectacle de ses règlements de compte. À l’image de Miguel avant lui, il préférait mettre un terme aux emmerdements sans emphase, sans estrade. Il ne se comportait pas différemment selon la présence possible d’un public ou pas. « Abre. » L’œil sombre, sa main ne tremblait pas. Il espérait ne pas avoir à se servir d’une de ces balles. Il n’avait pas le courage de se débarrasser d’un corps maintenant, en cette période. Il se haïssait suffisamment d’avoir cru, encore quelques instants plus tôt, que la paix pouvait durer sous son toit.

« J’veux croire que t’es pas aussi con que t’en as l’air, et que tu nous aurais jamais ramené Xan si t’avais fait l’coup. Mais j’ai besoin d’être sûr. Et j’te laisserai pas filer tant que je m’en serai pas assuré. »  

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Jeu 10 Fév - 19:51 (#)

Pardon ? Quoi pardon ? Il me semble pourtant que mes explications étaient assez claires. Les doigts poisseux s’agitent, je me sens nerveux et la sensation de colle entre mes phalanges est terriblement désagréable, surtout en sachant qu’il s’agit du sang de cette pauvre Nénette. Je grimace à cette pensée, espérant qu’il ne le prenne pas pour lui.

Des paroles, tout d’abord, avenantes sont distillées, amenant un sourire sur mes lèvres, ravi de pouvoir passer prendre des nouvelles. Mon intérêt pour la gamine est réel et sans arrière-pensée. Au vu de ses blessures, elle va pas fouler le bitume de si tôt et quelque part, je suis content pour elle. J’espère sincèrement qu’elle va se remettre même si la quantité d’hémoglobine perdue est énorme. J’ouvre la bouche avec la ferme intention de le remercier quand la suite arrive, me faisant perdre mon air de Golden Retriver heureux.

J’suis trop focalisé sur ses dires qui me paraissent totalement déplacés pour analyser son geste. C’est seulement lorsque l’arme apparaît entre ses pognes que je fais un pas en arrière, élevant spontanément les mains, les laissant bien en évidence. Le son mat de la chambre qui trouve son occupant me fait sursauter. Mon palpitant se met à cavaler et, malgré un frisson glacial qui s’est installé le long de mon échine, je sens quelques gouttes de sueur surfer sur mon front. Dans quel merdier je me suis encore fourré ?

- Hey mec, pas de connerie, steuplait !

Deux pas en arrière supplémentaires sont effectués, les mains largement au-dessus de ma tête. Mon meilleur pote est un vampire avec qui j’ai rencontré un truc bizarre qui a voulu me bouffer, j’ai survécu à un accident de bus qui s’est échoué dans les égouts remplis de rats plus grands que moi et j’ai fait face à une horde de zombies. Oui j’ai eu les chocottes mais là, y’un gars avec un flingue, ce que je trouve presque plus dangereux que tout le reste.

La suite du programme est annoncée, sauf que j’ai pas du tout envie d’aller me balader dans la nuit, avec ce cinglé, un canon vissé entre mes reins. L’image de mon corps troué de quelques balles, baignant dans une mare sombre s’imprime déjà dans ma conscience. J’veux pas finir dans une impasse crade, entre un container rouillé et un amas de carton contenant un SDF qui n’aura rien vu. Tremblant comme une feuille, une goutte de sueur vient mourir dans mon œil que j’essuie de mon épaule, j’entends à peine l’ordre saugrenu et plisse les sourcils, ne comprenant pas très bien l’utilité et la raison de l’ordre donné.

- Abrrrrré ?

Je parle le roumain, l’allemand, l’anglais et un peu de français, mais les langues du sud, ça fait pas partie de mes connaissances. Alors qu’il se rapproche, mon cerveau a un sursaut de lucidité et j’ouvre grand la bouche. Mon haleine doit être celle d’un chacal, mais je m’en tape totalement. Si ça peut détendre un peu de Castro, qu’il se fasse plaisir à compter mes plombages.

- J’suis pas un mort ambulant, juste un humain, rien de plus, rien de moins.

Un peu de salive coule sur mon menton que j’essuie du revers d’une main fébrile. Après l’inspection, je me permets de respirer un peu plus librement malgré le flingue toujours pointé dans ma direction. Jamais je n’ai eu à faire à la mafia, quel que soit le pays d’origine des organisations. Ces mecs-là ne sont pas des guignols, ils me foutent les jetons.

- Là, t’es rassuré ? Mes mains perdent progressivement de la hauteur. Et tu peux me fouiller, j’ai pas d’arme, pas de came, un peu de cash c’est tout. J’t’ai dit la vérité. J’ai retrouvé ta Nénette dans une arrière-cour. Je t’y emmène, c’est pas un souci, même si t’as qu’à suivre les traces au sol.

Je secoue la tête, gardant mon regard céruléen braqué sur Sanford. J’ai au moins l’avantage de connaître l’identité du bonhomme. Est-ce un avantage ou va-t-il me buter pour cette information ?

Le sang est sec, ça colle encore un peu entre les doigts, je prendrai une douche dès que je serai chez moi. Va falloir que je prenne garde à Jacqueline qui ne va pas manquer de remarquer les taches sur mes vêtements, m’obligeant à lui fournir des explications sous peine qu’elle n’appelle les flics. Rien que d’y penser, ça me fatigue déjà.

- Baisse ce flingue, s’il te plaît, ça me rend terriblement nerveux et ça me donne plutôt l’envie de m’enfuir que de te montrer là où j’ai dégoté ta mistinguette.

Rassemblant tout le courage que je possède, j’effectue un pas en avant et dépose ma paume sur le bout du canon, l’incitant à le baisser.

- J’suis pas un CESS, j’ai pas touché à ton employée, je te l’ai juste ramenée. Allons-y.

Passant devant le gaillard, j’enfonce mes mains dans les poches de ma veste et me dirige vers la sortie, mes pas résonnant dans le grand hall, espérant ne pas recevoir une balle entre les omoplates. Sur le pas de la porte, je m’arrête et me tourne vers lui.

- Ta munition, elle est capable de dégommer un vampire ? Non parce que ça serait quand même idiot qu’il nous tombe dessus… Je m’arrête, soumis à une intense réflexion avant de reprendre la marche. Ca craint les balles au fait, les sangsues ? Et les autres ? Tu t’y connais dans ce domaine ?

La distance est ralliée rapidement, je suis surpris de la proximité, j’ai vraiment cru que c’était nettement plus loin. Je stoppe mon avancée à l’entrée de la cour et tends mon bras vers une tache sombre.

- C’est là. J'ai rempli ma part du marché, j'peux partir ?
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❂ Proxénète, tenant en longe les filles mues par la loyauté pour les unes, le besoin de protection pour les autres. Chef d'un cartel restreint mais uni.
❂ Descendant d'un père et homme fou, voué au mauvais sort des griffes d'une sorcière furieuse ; malédiction transmise dans le ventre de la mère : garou-étalon à la robe sombre.
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Hurt
Non. Décidément, celui-là, il ne le sentait pas.
D’aucuns évoqueraient un point de référence incompatible. Confronté à de tels individus, il ne pouvait s’empêcher de se souvenir qu’il n’était pas blanc, et encore moins Américain. C’était comme s’ils étaient d’office trop différents pour se comprendre. Ils n’avaient probablement pas grandi ni dans les mêmes milieux, ni dans le même contexte. Ils étaient en revanche sûrement issus de la même génération, et pourtant, il se sentait presque plus proche du sale cabot de Maria qui ne cessait de japper à la moindre occasion, que de ce type qui foulait les dalles de son hall de passe. Au moins, il pouvait se contenter d’envoyer balader ce clebs miniature à coups de pompe dans le train sans se poser de questions. Ici et maintenant, la résolution de cette confrontation promettait d’être un peu plus complexe. En tout cas, le gars avait la trouille. Une sacrée trouille, même. Le garou pouvait la sentir sans difficulté ; lisible par tous les biais possibles et imaginables. Il priait pour que le gars ne les confronte pas à une situation gênante pour tous les deux. Et encore. Il avait de la chance de ne pas avoir à faire à Gabriel, moins patient.

Sans émotion apparente, il se livra à son analyse rapide des mâchoires inférieure et supérieure de cette grande gueule qui, même la bouche ouverte, ne pouvait pas s’empêcher de chercher à causer à tout prix. Le proxénète ne chercha même pas à réprimer le soupir exaspéré qui lui échappa. « Madre de dios, cállate… » Il ne fit pas mine de baisser la pointe de son flingue, qu’importe les suppliques de l’individu. Lorsque ce dernier chercha à abaisser le canon de force, il fut à deux doigts d’envoyer son poing lui fracasser l’espace entre les deux yeux, mais sut se contenir à temps. Dans les yeux piquetés de jade du thérianthrope, une colère froide brillait toujours, comme pour défier son vis-à-vis de tenter une seconde fois une chose pareille. Il garda le silence, seule manière pour lui de ne pas exploser. Il lui emboîta le pas sans faire mine de diriger le Beretta ailleurs. Ce n’était pas comme si une patrouille de flics comptait tourner dans le coin, et encore moins avec un temps pareil. La tête bourdonnante des questions et remarques du type qui ne cessait de piailler, Sanford fut tout autant surpris de la courte distance séparant le lieu du crime de l’entrée de l’immeuble. Il resta là un moment, à réfléchir, les yeux fixés sur le sol où Xan avait agonisé là. Il promena son regard aux alentours, tout en sachant déjà qu’il ne trouverait rien. Si quelque chose avait dû leur tomber dessus, ce serait déjà fait. En outre, même dans un tel quartier, un vampire ne se serait pas attardé dans le coin. Il conclut ses observations en fixant la façade, comme pour vérifier qu’aucun immortel ne s’était abrité sur une corniche.

« Mais tu vas finir par la boucler, bordel ? »

Il avait à peine desserré les dents. Il se sentait à deux doigts de lui tirer une balle dans le genou, rien que pour le plaisir de lui donner une bonne raison de brailler ou de jacasser sans arrêt. « J’ai une gueule de chasseur de vampires, peut-être ? Ils craignent l’argent. C’est tout c’que je sais. Pour le reste, mieux vaut les éviter. » Il consentit à poser un regard un peu plus attentif sur les fringues bousillées par le sang de la prostituée. « Si j’étais toi, j’éviterais les artères trop fréquentées, en rentrant. On dirait que tu viens juste de massacrer quelqu’un. » L’inimitié que lui inspirait l’individu ne disparut pas, même alors que son innocence semblait garantie. Et encore que. Une autre idée lui vint en tête. Ou peut-être n’était-ce qu’une façon de lui foutre encore un peu plus la trouille. Une technique irréfutable pour décourager quelqu’un de revenir sur son territoire.

« Peut-être que tu me mens quand même. »

Un sourire mesquin se percha au coin de ses lèvres, tandis qu’il feignait de le désigner nonchalamment grâce à son arme.

« Peut-être que tu bosses avec un suceur de sang. Peut-être que tu fais l’appât. Tu l’aides attirer les putains qui passent en jouant au client lambda… et puis tu les offres en pâture à un vampire dans la foulée. J’ai entendu parler de ces nouveaux camés… ce n’est plus la coke, le crack ni l’héroïne. Ce n’est pas la codéine non plus. Les Mordus, non ? C’est comme ça qu’on les appelle, je crois. » Son pouce, flirtant avec la sécurité de son arme. « Toi, tu as une tête de camé. »

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Mar 4 Avr - 16:40 (#)

Malgré la proximité de la grande rue et l’agitation habituelle du quartier, on peut entendre une mouche voler dans l’arrière-cour souillée. J’ai vu déguerpir deux rats qui commençait à fouiner autour de la flaque sombre. Franchement, je sais pas ce que cherche le gars, y’a rien à voir. A la prochaine grosse pluie, y’aura même plus rien, l’hémoglobine aura fui cet endroit terriblement glauque, avalée par les égouts. En plus, ça pue, un mélange de vieilles poubelle oubliée, de pisse et de mégots de weed. Surtout que maintenant, y’a l’essence vitale de la miss qui vient ajouter une touche particulière. Cocktail peu ragoûtant qui me donne la nausée. Si je gerbe sur la « scène de crime », je vais me prendre un pruneau dans le bide, ce qui n’est vraiment pas à l’ordre du jour.

Je me dandine d’une jambe à l’autre, j’ai qu’une envie, c’est de me tirer de là, de me débarrasser de mes fringues et de me caller dans mon canapé. Mais le gars reluque le pavé comme s’il allait trouver l’évidence gravée dans la pierre. J’aurai tellement de choses à lui dire de pas follement agréables à entendre qu’il me massacrerait séance tenante, du coup, je préfère sceller mes lèvres et laisser place au silence.

Et si je profitai de son inspection pour me carapater avec l’immense probabilité qu’il me canarde dans le dos, ce qui, vu le profil du gaillard, ne lui poserait aucun état d’âme. Je fais un pas en arrière, priant tous les dieux que je connais, sans y croire, que ma godasse n’émette pas un couinement intempestif. Avant d’avoir l’idée de faire un second pas, enfin, il desserre les mâchoires et répond enfin à mes questions. Alléluia ! Il sait parler autrement qu’en espagnol. J’vais pas dire qu’il est sympa tout à coup, mais ses paroles sont censées, preuve qu’il possède quelques neurones d’actifs. J’abaisse mon regard vers mes vêtements dévastés et je hoche la tête.

- Ben ouais, mais pour ça faut que je rentre chez moi. Et pis, j’peux dire que j’viens de dézinguer un vampire. Pour la plupart des mortels, je passerai pour un héros. Je souris, et dépose mon regard clair sur mon bonhomme qui ne semble pas bien connaître l’humour. Mec, je plaisante ! Puis, j’enchaine sur un ton plus lambda. Bien que, tu sais, dans l’quartier, personne ne fera attention. Tu dois le savoir mieux que moi, ici, c’est chacun pour soi.

J’aime pas la manière qu’il a de me reluquer. Qu’est-ce qui mijote encore dans sa caboche. J’élève mes sourcils lorsqu’il me traite de potentiel menteur et je commence à secouer négativement la tête. Son arme qui a disparue de ma vue le temps de l’examen de la cour, réapparaît et s’agite dans l’air. Il commence à me courir, machin, à agiter son flingue à tout va. Malgré l’agacement qui commence à se transformer en colère, j’éloigne à nouveau mes mains de mon corps. L’écoute de ses mots est un ramassis de conneries sans nom.

- J’ai la tête que j’ai, j’ai pas choisi. Et pour ta gouverne, on me dit plus souvent que j’ai une gueule de Jésus, mais je te l’accorde c’est très personnel comme jugement. Maintenant, et pour la dernière fois, je te répète que je n’ai rien à faire avec les sangsues. Heureusement, qu’il ne connait pas mon affinité avec Nico et je me garde bien de le lui dire. Je t’ai ramené ta nénette, c’est la seule chose dont tu peux m’accuser. Mais au vu de tes agissements, tu sais quoi, la prochaine fois, je la laisse crever où elle est et je fais comme tous ces abrutis qui vivent ici et je passe mon chemin. C’est ça que tu veux entendre ?

Dans mon ascension vers l’exaspération, je ne me suis pas rendu compte que j’ai fait un pas en avant et que je suis en train de hausser le ton. Mais j’oublie pas l’arme qui reste entre nous.

- Tu sais ce qui va se passer maintenant ? Que ça te plaise ou pas, je vais me tirer et rentrer chez moi. Je ne viendrai pas voir si ton gagne-pain a survécu ou pas, je ne remettrai plus les pieds dans ce coin de Stoner Hill, je te le garantis. Et je ne parlerai pas de ce qui s’est passé ici. Crois-le ou non. T’façon quoi que je dise…

Un pas en arrière, suivi d’un autre, nos regards s’affrontent mais je ne baisse ni les yeux, ni les bras.

- Tire si ça te chante, tu auras le sang d’un innocent sur les mains, mais ça ne doit pas trop te déranger. Sur ce…

Mon cœur bat à en rompre la cage thoracique et je bénis la pénombre de masquer mes traits crispés. Lentement mais sûrement, je parviens à dépasser la grille qui garde le passage. J’ai qu’une envie de détaller comme un lapin mais la pensée de me prendre une balle dans le dos m’oblige à lui faire face.

J’inspire profondément, sentant la sueur froide dévaler ma colonne vertébrale. Une dernière enjambée et je hoche la tête en guise de salutations.
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